Entrée en vigueur le 15 juin dernier, la mesure gouvernementale mettant automatiquement en quarantaine, pour 24 heures, les passagers en provenance de l’étranger par voie aérienne a été réajustée le 11 août via une note du ministre en charge du Tourisme, Pascal Houangni Ambouroue. Les passeports sont désormais gardés à titre conservatoire en attendant le résultat du test Covid-19 négatif et la présentation de la facture payée du lieu d’hébergement.

Le ministre du Tourisme, Pascal Houangni Ambouroue, a reprécisé le déploiement du dispositif de la quarantaine anti-Covid, le 11 août 2021. © D.R.

 

Dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19, les passagers en provenance de l’étranger, par voie aérienne, sont automatiquement soumis à une quarantaine depuis le 15 juin 2021. Ce confinement de 24h, dans un établissement hôtelier aux frais des passagers, en attendant les résultats de leurs tests PCR, semble n’avoir pas eu l’impact escompté au regard de la note du 11 août, signée du ministre du Tourisme, Pascal Houangni Ambouroue, reprécisant le déploiement de ce dispositif.

Effective et obligatoire depuis de deux mois, la mise en quarantaine pour 24 heures des passagers en provenance de l’étranger a enregistré des dysfonctionnements régulièrement dénoncés sur les médias sociaux. Les personnes ayant suivi le dispositif en étaient, pour la grande majorité, mécontents, notamment du fait du dépassement des délais induisant des frais supplémentaires d’hôtellerie et la difficulté à retrouver leurs passeports.

Pour y remédier, le chef du département du Tourisme, fait savoir dans sa note que «les passeports seront conservés par les services de police, à titre conservatoire» à l’issue des formalités, durant les 24 heures de la quarantaine. Ce qui n’avait pas été clairement signifié lors de la mise en place de ce dispositif. Le texte précise également que la récupération des passeports se fera dorénavant «sur présentation du test Covid-19 négatif et de la facture de l’établissement d’hébergement auprès des services de police».

Visiblement si le gouvernement reprécise les choses, c’est qu’il y a eu des couacs, des imprécisions et des incompréhensions. Au-delà de la volonté de protéger la population, des grincements de dents et des mécontentements se sont bruyamment manifestés relatifs à l’organisation et au fonctionnement de ce dispositif. Pis, du business s’est développé autour de ce dispositif au point que «de nombreux passagers internationaux rentraient directement chez eux contre des pots de vin».

On espère que la question des résultats des tests arrivant bien au-delà des 24 heures indiqués, et «parfois annoncés de bouche sans support papier officiel» a été résolue ; de même qu’une meilleure organisation a été mise sur pied pour la restitution des passeports conservés.

 
GR
 

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