Après l’allègement de certaines mesures barrières ayant fortement pénalisé le secteur du commerce des boissons gazeuses et alcoolisées, les choses semblent aller mieux. C’est du moins ce que relève la Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie et de la Relance de juin 2021. Ce commerce a enregistré des performances appréciables au terme de premier trimestre de cette année, la production totale dans ce segment a augmenté de 14,1%.

La production totale des boissons gazeuses et alcoolisées a augmenté de 14,1% à fin mars 2021 et se situe à 787 976 hectolitres. © Virginie de Reynal

 

Le commerce des boissons gazeuses et alcoolisées a fortement été impacté par la fermeture de certaines activités dites non-essentielles en 2020, mais également par l’interdiction des manifestations et des événements de plus de 30 personnes. Mais, à mars 2021, les chiffres indiquent de meilleures performances. La Note de conjoncture sectorielle publiée fin juin  par le ministère de l’Économie et de la Relance, relève que la production totale des boissons gazeuses et alcoolisées a augmenté de 14,1% à fin mars 2021. Elle se situe à 787 976 hectolitres, portée par les bières (+10,2%) et les alcoomix (+700%). En conséquence, fait savoir le département de l’Économie, le chiffre d’affaires a progressé de 0,7% pour s’établir à 37,6 milliards de francs CFA. Le secteur doit cette embellie à l’ouverture progressive d’un certain nombre d’activités non-essentielles (restaurants avec terrasse, hôtels, etc.). Cependant, en matière d’emploi, les effectifs ont baissé de 4,2% à 1 020 agents à fin mars 2021, tandis que la masse salariale est en hausse de 9%, du fait du paiement de primes et autres indemnités.

Pour ce qui est de l’eau minérale, à fin mars 2021, sa production s’est par contre repliée. L’on explique cette baisse par la situation sanitaire ayant limité le fonctionnement de l’usine. Ainsi, la production totale d’eau minérale a chuté de 25,8% à 247 010 hectolitres.

Par ailleurs, les difficultés d’acheminement de la production vers les principaux centres de consommation, à cause principalement du mauvais état du réseau routier, ont entrainé une contraction 30,7% à 4,4 milliards de francs CFA du chiffre d’affaires.

Quant aux effectifs, ils ont reculé́ de 11% pour une masse salariale de 302 millions de francs CFA, en hausse de 8% par rapport à fin mars 2020.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire