Au Gabon, le nouvel aéroport de Libreville devrait impacter les installations de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). Dans ce cadre, une mission issue de l’Asecna Dakar et composée de 7 experts regroupant tous les domaines techniques, s’est rendue à Libreville pour évaluer lesdits impacts. Au terme de la mission, un rapport détaillé a été remis au ministre gabonais des Transports.

L’actuel stationnement rapide de l’aéroport de Libreville. @ D.R.

 

Si 2020 l’année butoir a été dépassée, la promesse d’Ali Bongo, en 2017, d’un nouvel aéroport international à Libreville, d’ici à «trois ans», n’a pas été renvoyée aux calendes grecques. Le projet en est visiblement aux études d’impact. Certainement pas environnementaux, il est question des conséquences du projet sur les installations technologiques et infrastructurelles situées dans le périmètre ou l’enceinte de l’aéroport actuel. A cet effet, une mission de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) de Dakar a très récemment séjourné dans la capitale gabonaise.

Instantané de la rencontre entre les différentes parties. © Gsez Airport

Composée de 7 experts regroupant tous les domaines techniques, la délégation s’est rendue à Libreville pour évaluer les impacts du projet de ce nouvel aéroport sur les installations de l’Asecna. Elle s’est, à juste titre, entretenue avec le ministre des Transports, Brice Constant Paillat, selon un communiqué, ce 1er juillet, de Gsez Airport qui est chargée de la réalisation et de la gestion du projet.

Délégation pluridisciplinaire

«La mission s’est plutôt bien déroulée», a fait savoir le ministre des Transports qui a remercié l’Asecna Dakar pour, dit-il, «la diligence dans le traitement des informations et la collaboration agissante qu’elle a eu avec Gsez Airport pour identifier les solutions aux problèmes soulevés par la construction du nouvel aéroport». Le ministère des Transports, a-t-il ajouté, «attache du prix à la continuité de service de l’aéroport». Pendant la durée des travaux, a promis Brice Constant Paillat, le ministère des Transports «ne ménagera aucun effort pour mener à terme ce projet dans les délais».

«Nous sommes ravis d’avoir été sollicités par Gsez Airport pour accompagner la construction de ce nouvel aéroport en apportant notre appui technique», s’est pour sa part réjoui Mbayang Gueye, le conseiller technique du directeur de l’Exploitation et de la navigation aérienne de Dakar. «Notre délégation pluridisciplinaire  avait  pour  missions de vérifier les installations impactées et d’identifier les meilleurs endroits de réimplantation des installations de l’Asecna dans le respect des exigences opérationnelles et de sécurité», a-t-elle expliqué.  Selon elle, un rapport détaillé de toutes les contraintes du projet d’aéroport au regard des missions et fournitures de l’Asecna Gabon, a été présenté et remis au ministre des Transports, Brice Constant Paillat.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Akoma mba dit :

    N’importe quoi… Vous n’êtes pas fatigué des annonces ?

  2. makongogno dit :

    Bandes des fainéants depuis plus de 54 ans, allez-y vous faire former au Sénégal ou en cote d’Ivoire, pour voir ce que les autres font sans l’argent du pétrole.
    Vous allez encore prendre 20 ans pour un petit aéroport et mettre de l’argent dans les poches.
    On est sincèrement foutu!

  3. Jean dit :

    Pourquoi intituler votre article « Nouvel aéroport de Libreville » alors qu’il s’agit du développement de l’aéroport existant par la mise en œuvre partielle de son schéma directeur ?

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