La député du 2e arrondissement d’Oyem a livré, le 29 juin à Libreville, son analyse du dernier discours d’Ali Bongo devant le Parlement réuni en congrès. Pour Estelle Ondo, cet exercice a démontré «l’excellence de la collaboration entre les pouvoirs exécutif et législatif dans notre système politique», tout comme il clos définitivement le débat sur les ennuis de santé du chef de l’Etat.

Pour Estelle Ondo, la dernière sortie d’Ali Bongo «démontre au plus haut niveau de l’excellence de collaboration entre les pouvoirs exécutif et législatif dans notre système politique». © D.R.

 

Ali Bongo s’est exprimé devant le Parlement réuni en congrès, le 25 juin à Libreville. 72 heures après, Estelle Ondo a tenu à livrer son analyse de cette sortie très commentée. «L’exercice que le chef de l’État a rempli vendredi dernier démontre au plus haut niveau de l’excellence de collaboration entre les pouvoirs exécutif et législatif dans notre système politique. Il a prononcé un discours qui ne s’adressait pas seulement aux parlementaires de sa propre majorité parlementaire mais à tous les élus nationaux, donc c’est avec responsabilité, que j’ai accueilli ce discours», a déclaré la député du 2e arrondissement d’Oyem, le 29 juin à Libreville.

Ce d’autant que le chef de l’Etat a prononcé son discours dans un contexte particulier, marqué par les spéculations autour de sa santé notamment. «Au-delà, du fait que cette procédure de communication est prévue par l’article 24 de notre Constitution, il faut situer cette communication dans le contexte sociopolitique actuel. Il convient de rappeler d’abord que le chef de l’État a traversé une épreuve personnelle difficile entre 2018 et 2020, période au cours de laquelle il y a eu énormément de spéculations autour de sa capacité à diriger le pays», a déclaré l’ancienne membre du gouvernement. En d’autres termes, comme beaucoup l’ont dit avant elle, la sortie du chef de l’Etat clos définitivement le débat sur ses ennuis de santé.

Des «décisions fortes et difficiles dans la gestion du Covid-19»

Aussi, le discours d’Ali Bongo est-il intervenu en pleine crise économique et sanitaire. «Le contexte politique, social et économique dans lequel nous nous trouvons, a fortement motivé le chef de l’Etat à chercher à parler au peuple gabonais, en choisissant la voie du congrès, par ses représentants légitimes qui sont les députés et les sénateurs», a-t-elle affirmé. Aussi, il n’a pas échappé à Estelle Ondo qu’Ali Bongo a mis un accent particulier sur la parité homme-femme.  «Il convient de rappeler que le Gabon est un bon exemple sur ce sujet. Par ces réformes du Code Civil et du Code Pénal,  on a changé de manière profonde la société gabonaise», s’est réjouie l’ancienne ministre de la Famille.

Cette dernière a également retenu que chef de l’Etat a pris des  «décisions fortes et difficiles dans le cadre de la gestion du Covid-19, mesures impopulaires mais nécessaires pour assurer la sécurité des Gabonais, et qui nous a permis de faire face à la pandémie» ; tout comme il a  renforcé «la sécurité, la paix et la sacralité de notre modèle démocratique tout en préconisant de faire attention au populisme, et aux agendas cachés et égoïstes personnels, l’objectif majeure de tous doit-être la préservation de l’intérêt supérieur du pays».

Pour Estelle Ondo, on peut s’attendre à ce que dans les semaines et mois à venir que le gouvernement revienne, dans le prolongement de ce discours, soumettre aux parlementaires des réformes sociétales et politiques fortes. Car, «dans une démocratie, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif doivent bien collaborer ensemble pour faire aboutir les aspirations profondes des populations. Il existe des mécanismes de collaboration, de contrôle et du suivi du travail gouvernemental», a-t-elle conclu.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Lavue dit :

    C’est ça là les femmes politiques du Gabon? Pitié. Des petites dames comme ça, fabriquées de toutes pièces par le répugnant système PDG, sont nos élites politiques où va ce pays?

    Les médiocres, les minables gouvernent le pays. Y a quelques jours cette dame affichait ses vrais élans tribalistes en accusant ouvertement le régime d’ALI d’exclure de la mairie de Libreville un compatriote de la même ethnie qu’elle. Aujourd’hui telle une prostituée qui se donne au plus offrant, elle fait semblant de soutenir les actions ridicules et creuses d’ALI BONGO. Elle n’a pas tort, au PDG on est dans un grand cirque, elle l’a si bien compris. Aux Gabonais de faire attention à cet espèce de politiciens qui polluent de plus en plus l’environnement politique. Il n’y aura jamais de réelle avancée dans ce pays avec ces petites gens.
    Il y a de la vue, on vous voit clair.

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