Le 19 juin, la Confédération gabonaise des coopératives des pêcheurs artisanaux et mareyeurs (CGCPAM) devrait avoir un nouveau bureau. Entre désir d’améliorer les conditions de vie des pêcheurs et volonté de faire de la pêche artisanale un contributeur essentiel au PIB du Gabon, le Groupe Rénovation a décliné ses ambitions le 16 juin au cours d’un point presse.

Jean De Dieu Mapaga s’exprimant le 16 juin. © Gabonreview

 

Constitué des acteurs de la pêche artisanale aussi bien nationaux qu’étrangers, le groupe Rénovation souhaite booster ce secteur et améliorer les conditions de vie des pêcheurs. Rénovation veut faire de l’or bleu un contributeur majeur au PIB du Gabon. «Nous voulons sortir le secteur pêche artisanale du parent pauvre du secteur pêche», a déclaré Jean De Dieu Mapaga, président du groupe Rénovation.

Son groupe est candidat à l’élection du nouveau bureau de la Confédération gabonaise des coopératives des pêcheurs artisanaux et mareyeurs (CGCPAM), qui se tiendra le 19 juin à Libreville. L’élection intervient au terme d’un exercice de 5 ans dont les 2 derniers ont été conduits par un bureau intérimaire. «C’est une compétition amicale, nous voulons tous repenser le fonctionnement de la confédération», a dit Jean De Dieu Mapaga qui a affiché les ambitions de son groupe.

Aperçu de quelques mareyeuses. © Gabonreview

Rénovation compte appuyer l’administration dans le processus de sensibilisation des pêcheurs à la pratique légale de la pêche artisanale ; prône une gestion participative de la pêche artisanale entre les acteurs de la pêche et de l’administration et entend continuer les négociations pour l’implantation des villages de pêcheurs dans des zones officiellement retenues pour la pratique de la pêche artisanale.

«Les villages des pêcheurs sont un élément important pour la pratique de la pêche artisanale», a affirmé Jean De Dieu Mapaga dont le groupe entend également accompagner l’administration dans le suivi de déclaration des captures de produits halieutiques et l’identification des sites de débarquement illicites. «Nous allons enfin proposer et accompagner l’administration dans le processus de mise en place d’un mécanisme de suivi de déclarations de capture des produits halieutiques dans des zones non officielles mais où l’activité de pêche artisanales est fortement pratiquée», a-t-il fait savoir.

Le groupe Rénovation prévoit des actions à court, long et moyen termes, à mettre en œuvre avec l’appui des partenaires pour obtenir des résultats optimaux. Au nombre des partenaires, le Conseil national de la mer, un organe de régulation que le groupe dit consulter au quotidien ; la Direction générale de la Pêche et de l’aquaculture ; la Direction générale de la Marine marchande ; l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) ; l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) et le Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville.

 
GR
 

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