Au cours d’une assemblée générale le 23 février, les agents de la Société gabonaise de transport (Sogatra) en grève, pour réclamer leurs arriérés de salaires, ont annoncé que les salaires des mois de décembre 2020 et janvier 2021 pourraient être payés à partir du 25 février. Ce qui devrait permettre la reprise du travail des conducteurs qui transportent gratuitement les populations en cette période de crise sanitaire.

Les agents de Sogatra lors de l’Assemblée générale du 23 février. © D.R.

 

Face à plusieurs dysfonctionnements dont l’accumulation d’arriérés de salaire, la Société gabonaise de transport (Sogatra) a décidé d’entrer en grève. Depuis plusieurs jours, aucun des 40 bus en circulation de cette entreprise publique de transport en commun n’a été démarré. Pour remédier à cette situation, surtout en cette période de crise sanitaire où l’entreprise a été réquisitionnée pour le transport gratuit des populations, des négociations ont été engagées avec la tutelle et elles semblent sur la bonne voie.

Le 23 février, au cours d’une assemblée générale intervenant peu après la rencontre entre les partenaires sociaux, la direction générale de Sogatra et le ministère des Transports, les grévistes ont rappelé les préalables pour une reprise du travail. «Les préalables concernaient deux points», a déclaré Jean Noël Obandja, secrétaire général du Syndicat des conducteurs et techniciens de Sogatra (Sycotec). Les agents réclamaient, entre autres, le paiement des salaires des mois de novembre et décembre, mais n’avaient pas eu gain de cause. «On avait demandé à ce qu’on paie tout, ça n’avait pas été fait. Le mois de novembre avait été payé mais pas du coup», ce qui a motivé la poursuite du mouvement de grève. «Et là, cette fois-ci, le ministre avec le directeur général ont fait des efforts avec le ministère du Budget», car les salaires des mois de décembre et janvier ont été «débloqués», a-t-il informé.

La direction générale a d’ailleurs annoncé aux agents que les salaires seront disponibles dès ce 25 février.  «Dans les préalables il y avait le point des salaires et le point de la décote.  Les deux points sont réglés», a affirmé Jean Noël Obandja. «A partir de jeudi, nous attendons la position de cet argent. Habituellement quand il y a une note affichée concernant les salaires, ça a toujours été respecté. Donc nous attendons jeudi pour entrer en possession de notre argent et après on va demander à ce qu’on reprenne», a-t-il fait savoir. La décote qui avait été initiée par l’ancien directeur général été supprimée.

 
GR
 

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