Hervé Moutsinga, l’un des 9 juges de la Cour constitutionnelle, a tiré sa révérence, ce 2 février. Selon certaines indiscrétions, le doyen des juges constitutionnels (en âge et longévité dans l’institution) a contracté le Covid-19. Ce qui expliquerait par ailleurs la non-tenue, fin janvier, de la rentée solennelle annuelle de la Haute juridiction.

Hervé Moutsinga en mai 2016 à Fès (Maroc). © Ambassade du Gabon au Maroc

 

La Cour Constitutionnelle du Gabon a perdu ce 2 février, le doyen d’âge des juges constitutionnels. La rumeur qui circulait déjà sur les réseaux sociaux, a été confirmée d’abord par des sources familiales ensuite par un communiqué lu sur les antennes de la télévision nationale. Si elles n’ont pas été bavardes sur les causes de ce décès, certaines indiscrétions proches du disparu assurent qu’il avait des soucis de santé, a été contaminé au Covid-19 et interné de ce fait au Centre hospitalier universitaire de Libreville. Si les différentes sources n’affirment pas qu’il est mort de cette pandémie, elles assurent qu’elle pourrait être à l’origine de ses complications de santé à l’instar, laissent-elles entendre, d’autres membres de la Cour Constitutionnelle qui auraient, eux-aussi, été testés positifs au Covid-19.

Entre complications et hospitalisations, la confirmation de ces cas positifs à la Cour Constitutionnelle aurait conduit au report de la rentrée solennelle annuelle de la Haute juridiction dont le fonctionnement est régi par une loi organique. Selon l’article 22 de celle-ci, «l’audience solennelle de rentrée de la Cour constitutionnelle se tient le troisième jeudi du mois de janvier de chaque année». En clair, elle aurait dû avoir lieu le 21 janvier, mais il n’en a rien été. L’institution s’est même interdite de communiquer sur la non-tenue de cet évènement.

Hervé Moutsinga, a rendu l’âme au Centre hospitalier universitaire de Libreville. Comptant parmi les 6 juges constitutionnels nommés par le chef de l’État, il avait prêté serment, pour la dernière fois, le 24 septembre 2019 pour un mandat unique de 9 ans qu’il ne terminera pas.

Sur Twitter, le président de la République gabonaise a rendu hommage à «un très grand juriste. Un grand défenseur des libertés publiques et l’un des meilleurs connaisseurs et promoteurs de notre Constitution». Et d’ajouter : «C’est une grande perte pour le Gabon». L’homme qui siégeait à la Cour Constitutionnelle depuis sa création à la faveur de la révision constitutionnelle de 1991, quitte la terre des hommes à 87 ans.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Mborantsuo tu as vu l’autre partir? Tu as encore le temps de changer et te repentir de tout le mal que tu as fait au pays et au peuple en lui arrachant a chaque fois sa souveraineté et en détournant depuis plus de 30 ans le pays de sa destinée jusqu’à la déperdition dans laquelle nous sommes. On ne se moque pas de Dieu. Ce ne sont pas les pèlerinage a Lourdes ou au Vatican qui sauveront ton âme de l’enfer mais une repentance sincère en abandonnant le mal en refusant des aujourd’hui a continuer a prendre part a l’œuvre funeste des Bongo et du PDG contre le Gabon. La repentance sincère, celle que Dieu considère c’est celle qui consiste a haïr son passé mal faisant pour faire le bien. Démissionne pendant qu’il est temps. Tes pèlerinages et tes pénitences ne seront que vanités si tu ne renonces au mal sur lequel tu es assise avant ta mort.

  2. Milangmissi dit :

    Putain tout ça pour ça, il a fini comme tous les humains bon continuez

  3. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Paix à son âme et condoléances. Amen.

  4. Abdallah dit :

    La liste ne doit pas s’arrêter, il faudrait venir prendre les 8 autres membres. Bravo covid19 00

  5. diogene dit :

    A 85 ans , il a osé rempiler pour 9 ans. Lamentable !

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