Destruction des installations du CES d’Owendo : «Les gens qui ont fait ça vont payer» prévient Patrick Mouguiama Daouda
Les élèves impliqués dans l’affrontement entre le Lycée technique national Omar Bongo et le CES d’Owendo pourraient broyer du noir. Au sujet de l’affrontement ayant donné lieu à la destruction des installations du CES d’Owendo, le ministre de l’Education nationale promet de faire payer ceux qui sont à l’origine de ce qu’il considère comme un sabotage.
La semaine écoulée a été alimentée par des scandales en milieu scolaire. Entre diffusion de vidéos jugées obscènes tournées au sein de certains établissements et affrontements physiques entre élèves du Lycée technique national Omar Bongo et ceux du CES d’Owendo, le ministère de l’Education nationale s’est vu obligé de prendre certaines décisions, notamment la fermeture du Lycée technique national Omar Bongo et du CES d’Owendo jusqu’à nouvel ordre. Après cette mesure, le ministre de l’Education nationale a rencontré les syndicats et associations de parents d’élèves pour faire la lumière sur la décision prise.
«Les images ont été violentes, peut-être les plus violentes qu’on n’ait pas vu depuis un certain temps mais surtout, il y a beaucoup de choses qu’on n’a pas vu dans les images», a déclaré Patrick Mouguiama Daouda. Selon lui, des élèves ont été blessés et les installations du CES d’Owendo détruites. «Le travail de réhabilitation qu’on est en train de faire avec le Génie militaire dans cet établissement a été en partie saboté», s’est-il indigné. «L’Etat a suffisamment des difficultés. On s’est engagé avec force pour négocier dans un cadre restrictif d’exécution du budget pour négocier la réhabilitation des établissements, il est hors de question que le sabotage de ce travail reste impuni et les gens qui ont fait ça vont payer», a-t-il prévenu.
Le jour de l’affrontement (vendredi 29 janvier), plusieurs élèves et particulièrement ceux du Lycée technique national Omar Bongo ont été arrêtés par les Forces de police nationale. Placés en garde-à-vue depuis lors, ils ont été présentés au parquet ce 1er février.
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