Sénatoriales : Les craintes de René Ndémezo’o
La course pour les sénatoriales qui débutent ce 30 janvier est enclenchée avec l’investiture des candidats sensés être en lice. Le parti Démocratie nouvelle (DN) qui positionne deux candidats dans le Woleu-Ntem, espère compter au Sénat. Plaidant pour la sauvegarde du pluralisme politique, ce parti craint pour la démocratie gabonaise si le parti au pouvoir venait à racler toute la mise.
Dans la course aux sénatoriales, le parti au pouvoir, Parti démocratique gabonais (PDG), a investi 52 candidats pour la conquête des 52 sièges de la haute chambre du Parlement. Le parti espère bien racler la mise en occupant, pourquoi pas, tous les sièges sans rien laisser à ses alliés. Parmi ces derniers, Démocratie nouvelle (DN) de René Ndemezo’Obiang craint un recul démocratique en cas de victoire totale du PDG. Ce parti qui se positionne comme la 3e force politique du Woleu-Ntem, aura dans cette partie du pays deux candidats pour les sièges de Mitzic et de Bitam. René Ndemezo’Obiang qui estime qu’«il n’y a aucune guerre en vue à Mitzic ou à Bitam», appellent tout de même les conseillers municipaux et départementaux PDG à faire en sorte que le Sénat soit moins monocolore que l’Assemblée nationale.
Le secrétariat permanent de DN qui a investi ses deux candidats le 17 janvier, invite pour ainsi dire le PDG à lâcher prise sur certains sièges. «Si le PDG fort de la majorité acquise à l’issue des élections de 2018 se donne comme objectif de faire en sorte que partout sur toute l’étendue du pays il n’y a que les PDGistes qui sont élus au Sénat, c’est pour faire quelle démocratie ? Un retour au monopartisme peut-être», a déclaré René Ndemezo’Obiang.
Le 1er Secrétaire de DN qui refuse que ce schéma se réalise, estime que pour DN, l’idée avec ces sénatoriales est de sauvegarder le pluralisme politique. Au regard de l’occupation du terrain par le PDG et le nombre de ses conseillers sur l’ensemble du territoire, DN dit avoir conscience que le PDG aura sans doute la majorité des sièges, mais il appréhende «une sorte d’overdose», si la chambre haute du Parlement est totalement monocolore.
«Démocratie nouvelle et les partis alliés pour cette élection, notre objectif sauf être naïf n’est pas à l’issue des prochaines élections sénatoriales de chercher à renverser la majorité PDG au Parlement. Par contre, je pense qu’il est possible et souhaitable qu’en dehors du PDG, existent d’autres sensibilités politiques qui animent la vie démocratique au Parlement en particulier dans la haute chambre du Parlement puisque c’est elle dont il s’agit», a conclu René Ndémezo’Obiang au micro de Radio Gabon.
3 Commentaires
Mon petit frère René Ndemezo’Obiang, où vois-tu la démocratie au Gabon depuis la pseudo indépendance de 1960 ? A Ntare Nzame !! Ou tu cherches juste à jacasser ? Kié !! Pitié !!
Vous refusez de croire (ou bien c’est juste de l’hypocrisie de votre part) que le Gabon ne s’en sortira jamais sans une véritable révolution; continuez votre théâtre. Tu n’es peut-être pas aussi vieux que moi, mais tu n’es plus aussi jeune. Au lieu de vous battre pour vos enfants et petits enfants pour qu’ils ne vivent pas le calvaire que nous avons eu à subir et que nous continuons toujours à subir, vous faites la politique de l’autruche.
Je vais vous décrire notre Gabon d’aujourd’hui et de demain, tél que le souhaite la France: UN GABON QUI SERA TOUJOURS GÉRÉ PAR LA MÊME FAMILLE (quoi que nous soyons passé désormais des Bongo au Valentin) QUI, ELLE MÊME EST AUX ORDRES DU QUAI D’ORSAY.
ÇA TOUJOURS ÉTÉ COMME ÇA. C’EST COMME ÇA AUJOURD’HUI. CE SERA COMME ÇA DEMAIN.
SAUF SI NOUS DÉCIDONS DE NOUS UNIR POUR METTRE FIN À CETTE HÉGÉMONIE FRANÇAISE. CONTINUEZ DE CROIRE QUE JE RACONTE N’IMPORTE QUOI.
Mon petit frère René Ndémezo’Obiang, « Le malheur de l’Afrique c’est d’avoir rencontré la France », disait Aimé Cesaire. Et je lui donne RAISON à 100%. Et c’es ça le CANCER du Gabon et du reste de l’Afrique CFA.
http://companehemie.over-blog.com/2018/08/france-afrique-le-malheur-de-l-afrique-c-est-d-avoir-rencontre-la-france.html
C’est vraiment regrettable que la scène politique gabonaise n’ait à offrir que des personnages tristes comme NDEMEZO’O OBIANG.
Voilà des gens qui ne croient nullement à la politique comme instrument au service des populations. NDEMEZO’O est là pour les petits intérêts de son clan et ses intérêts personnels (on l’a vu, il a couru au bidon dialogue national pour espérer un poste. Il a en a obtenu une coquille vide qui lui permet quand même de toucher l’argent public à ne rien faire). Il pense que c’est avec 2 sénateurs de Démocratie Nouvelle qu’il va changer la couleur du SENAT face au PDG. Des bêtises comme ça, y a que ses maigres partisans pour y croire. On a beau répéter à ces gens que le pays a changé, y a une nouvelle génération mieux éduquée, mieux instruite qui comprend la manipulation, qui sait reconnaître la vérité du faux. Ils refusent de l’accepter et persistent dans cette manière dépassée de faire de la politique à la papa OMAR.
Quand on veut combattre le PDG, il faut œuvrer pour la création d’un grand mouvement d’opposition. Tous ces minuscules et ridicules partis familiaux tels que Démocratie Nouvelle ou le PSD de MAGANGA MOUSSAVOU ne servent que la cause du PDG. On a pas besoin de sortir de HARVARD pour le comprendre.
Comme MAGANGA-MOUSSAVOU, NDEMEZO’O OBIANG est un opportuniste sans scrupule qui se voit trop beau. En français gabonais simple, on appelle ça un rigolo qui n’a pas la constance et la droiture politique d’un Jean PING, dont il ferait mieux de s’en inspirer. On change un régime en le combattant sur la durée et non par des petits calculs opportunistes, c’est malheureusement le propre des petites gens.
Lavue vous observe tous