Révision de la Constitution : Ossouka Raponda défend le projet malgré la levée de boucliers
Le 23 décembre à l’Assemblée nationale, le Premier ministre a défendu le projet de loi portant révision de la Constitution en République gabonaise. Malgré la manifestation des députés de l’opposition contre cette modification qui consacre l’immunité à vie du président gabonais, le chef du gouvernement s’est attelé à défendre le projet devant les élus du peuple, même si cette révision dévalue le poste de Premier ministre.
Rose Christiane Ossouka Raponda a présenté le 23 décembre à l’Assemblée nationale, le projet de loi portant révision de la Constitution en République gabonaise. Le projet adopté en Conseil des ministres du 18 décembre, concerne 26 articles sur les 114 que compte la loi fondamentale. Alors que l’opinion continue de s’interroger sur l’opportunité de cette révision, deux ans seulement après la dernière modification, le chef du gouvernement a expliqué les enjeux de cette initiative devant les députés membres de la Commission des lois, des affaires administratives et des droits de l’Homme.
«Depuis la dernière révision constitutionnelle intervenue le 12 janvier 2018, des événements très importants qui ont impactés le fonctionnement régulier des institutions et des pouvoirs publics se sont produits», a expliqué Rose Christiane Ossouka Raponda. «Ces situations ont conduit la Cour constitutionnelle, organe régulateur du fonctionnement des institutions et des pouvoirs publics, à dégager des solutions provisoires qui aujourd’hui méritent que le constituant s’y penche pour se prononcer sur le fond à l’effet d’éviter à la Nation de s’exposer à l’éventualité d’une interruption de la continuité de l’Etat», a-t-elle ajouté. Mais au-delà de ces raisons qui n’expliquent pas l’établissement d’un triumvirat pour assurer l’intérim en cas de vacance du pouvoir ou d’indisponibilité temporaire du chef de l’Etat, le renforcement de l’immunité du président de la République fait jaser (article 78 nouveau).
Les débats à l’hémicycle ont été tendus avec d’un côté quelques députés de l’opposition qui avant l’audition du Premier ministre exprimaient déjà leur «non à la modification de la Constitution» et de l’autre, ceux du Parti démocratique gabonais (PDG) et partis alliés qui soutiennent mordicus cette révision, troisième du genre depuis l’accession à la magistrature suprême d’Ali Bongo. Malgré ce niet des opposants, Rose Christiane Ossouka Raponda est allée au bout de la logique de son gouvernement.
Le PDG étant majoritaire à l’Assemblée nationale, nul doute que ce projet passera sans embûches. Les députés PDGistes d’accord ou pas, devraient encore avoir le goût amer des représailles exercées par leur parti lors de l’épisode de la dépénalisation de l’homosexualité dans le pays. L’amertume sera encore plus corsée lorsque cette révision produira ses effets sur le terrain. Ils seraient bien inspirés de relire la tragique aventure de Blanquette, la chèvre de Monsieur Seguin.
8 Commentaires
Rose Christiane Ossouka Raponda est un PERROQUET, une MARIONNETTE entre les mains de Sylvia Valentin et Nourredine Bongo (qui eux mêmes sont des marionnettes du Quai d’Orsay). Le projet du diable va certainement passer comme d’habitude. Il ne nous reste plus qu’une chose à faire : LA RÉVOLUTION. Commençons à nous organiser petit à petit. Nous devons faite TOMBER ce régime. Mais nous devons aussi déclarer la GUERRE aux français du Gabon. A Ntare Nzame !! ça va chauffer !!!
Une révolution sans effusion de sang reste toujours possible. Pourquoi ne pas faire un tee-shirt où il est écrit: « Ne touche pas à ma constitution » et de demander aux gabonais qui sont contre ce tripatouillage de notre constitution de le porter? Essayons d’imaginer des milliers de gabonais dans les rues de Libreville ou de Port-Gentil arborant ce tee-shirt ? Voila une façon de faire une révolution sans effusion de sang.
Faut-il rappeler à ce peuple indolent, pour ne pas dire MABOULE, que le régime présidentiel au Gabon est illégitime depuis même la pseudo indépendance de 1960 ? Même Léon Mba était un président illégitime, puisqu’il était aussi une marionnette du Quai d’Orsay.
C’est la raison pour laquelle je dis souvent qu’il ne nous suffira pas de CHASSER les Bongo-Valentin du pouvoir (ou tout simplement de chasser les Valentin, car en réalité les Bongo c’est bien fini depuis le décès de BOA), mais aussi et surtout de CHASSER ou de faire une GUERRE au français du Gabon et de la France, car ce sont EUX le réel PROBLÈME (le cancer) du Gabon.
Je le redis (et Jean Ping l’a DIT de manière implicite dans son discours d’hier soir), ALI BONGO EST bien MORT à Riyad en octobre 2018. Et tous les français le savent; je dis bien tous les français (même ceux résidant au Gabon). Seulement voilà, ne comptez pas sur ces français pour nous venir en aide pour mettre FIN à ce régime pourri. Peut-être qu’ils auraient pu le faire si c’était ENCORE Ali Bongo qui était à la tête du Gabon, mais ce n’est plus lui, puisqu’il est décédé.
Alors, vous me poserez la question de savoir qui dirige aujourd’hui le Gabon ? Réponse : Sylvia Valentin (française adoubé par le Quai d’Orsay). Elle est la nouvelle marionnette du Quai d’Orsay, et elle cherchera à convaincre le Quai d’Orsay (si ce n’est pas déjà fait) de nous proposer son fils adoptif Nourredine Valentin (Je préfère l’appeler désormais ainsi, parce qu’il n’y a plus de Bongo à la tête du Gabon).
Les Bongo c’est bien fini. Désormais c’est une française aux commandes de notre pays avec le soutien des autorités françaises. On est désormais comme un « département français » sans le nommer réellement de cette façon. Autrement dit, l’hypocrisie française se poursuit devant NOUS, et nous demeurons AVEUGLES, pauvres gabonais!
Voilà pourquoi ces même français continuent de nous considérer COMME de GRANDS ENFANTS pour ne pas dire des éternels SINGES. Car sachez le, les français continuent à nous considérer ainsi, mais ne vous ke diront jamais de VIVE VOIX.
Alors, les IMBÉCILES de « députés » de la pseudo majorité qui ont votés cette « nouvelle constitution » (inacceptable) que le QUAI D’ORSAY approuve (puisqu’avec ce torchon de constitution, il a son fidèle VALET), j’espère que vous êtes fiers d’être toujours considérés comme de véritables SINGES obéissants à Sylvia Valentin, instrument du Quai d’Orsay.
N’oublions pas une chose, vous les hypers diplômés du Gabon qui êtes SORTIS des « grandes écoles » de France, vous demeurez pour ces mêmes français des singes. Croyez-moi, sincèrement qu’ils le pensent.
Je suis vraiment TRISTE que les soi disants « intellectuels gabonais » ne comprennent toujours pas le jeu HYPOCRITE de dame France. Vous êtes peut-être INSTRUITS mes frères et soeurs gabonais, mais pas si intelligents que vous le pensez. Car ce qu’on vous demande c’est (non pas d’être rusés, c’est diabolique ça) d’être non seulement instruits (vous l’êtes déjà), mais aussi intelligents.
LA FRANCE SE FOUT TOTALEMENT DES GABONAIS (et autres africains subsahariens).
En votant pour cette « nouvelle » constitution, vous avez raté l’occasion de poursuivre en justice le défunt Ali Bongo pour espérer récupérer le MAGOT qu’il a DILAPIDÉ au trésor gabonais depuis don père adoptif Omar Bongo. Ce trésor est désormais en possession de la famille Valentin. A moins que la famille Valentin (famille française) s’est arrangé avec le Quai d’Orsay pour partager cet héritage volé par le clan Bongo ? Voilà pourquoi je dis que nous avons des politiciens qui n’ont pas d’intelligence. Ils sont instruits mais pas intelligents.
Pour ce qui est des « grandes écoles » françaises dont vous êtes fiers d’être sortis, moi je serai fier plutôt de voir les petits enfants sortir de grandes écoles ou universités du Gabon ou du reste de l’Afrique. Voilà ce qu’il faut construire au pays. Et de grâce, debaptisez-moi l’université du Gabon SVP. Donnez le nom d’un éminent homme politique résistant gabonais ou scientifique gabonais DVD.Mais pas Bongo SVP. Il ne le mérite pas du tout.
Ulys,
Une révolution sans effusion de sang rien qu’en arborant un simple tee-short sur lequel il serait inscrit: »Ne touche pas à ma constitution »,quelle lumineuse idée que celle de notre ami Ulys.Pourquoi ne pas simplement se masturber en disant: »Ne touche pas à ma constitution »?
Cher Ulys,une révolution digne de ce nom ne s’improvise pas.Elle se doit d’être pensée,réfléchie et mûrie.Prenez la peine de vous documenter sur les grandes révolutions du 18e,19e et 20e siècle.Sauf la révolution des oeillets au Portugal en 1974.Pour les autres,il a fallu recourir à l’extrême violence et j’estime que c’est ce qu’il faudrait appliquer au Gabon.On ne fait pas une révolution avec le dos de la cuillère car ceux d’en face feront tout pour s’accrocher à leurs privilèges.La méthode la plus éfficace et la plus radicale c’est de procéder aux liquidations systématiques des pédégistes ainsi que leurs simpathisants,même s’il ne devrait rester au Gabon qu’une population de 1O.OOO âmes.
Non DVD mais DCD.
Si seulement nous étions unis ce régime devait finir depuis mais nous avons peur .nous sommes un peuple faible pitié de nous.
C’est quoi cette histoire d’aimer sa chose et son contraire. finalement elle est quoi celle-ci, une des perverses….certainement, aucune indentite, elle ne se connait pas, quelle honte pour le pays, des hommes et des femmes sans valeur ni foi!!!!voyez vous ceci montre qu’elle n’a aucun pouvoir, c’est une bénie OUI OUI, elle est la, pas par conviction, elle est la par, complaisance. elle n’est pas integre, et digne. honte a la femme qu’elle représente a la tête du pays……. elle fait honte à la femme Gabonaise. Qui des femme peut croire en elle… elle fait partie d’une majorité, sans valeur, aucune…..elle a vendu son âme et conscience aux enchères…. le Diable l’a ligoté…