Le Lycée Mohamed Arissani s’est doté d’un nouveau bâtiment R+3 de 15 salles de classe et une salle polyvalente pour les conférences. Inauguré le 14 décembre par le ministre en charge de l’Education nationale,  il a été financé par le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG).

Le bâtiment R+3 du Lycée Mohamed Arissani. © D.R.

 

Le Lycée Mohamed Arissani vient d’inaugure sa nouvelle acquisition, un bâtiment R+3 constitué de 15 salles de classe et une salle polyvalente pour abriter des conférences. Ce bâtiment inauguré le 14 décembre par le ministre en charge de l’Education nationale, Patrick Mouguiama Daouda, devrait, selon lui, participer à la résolution du problème des effectifs pléthoriques. «Il s’agit d’un effort particulier pour la résolution du problème des effectifs pléthoriques», a-t-il déclaré.

Patrick Mouguiama Daouda y voit un objectif essentiel dans la stratégie mise en œuvre pour redonner au système éducatif gabonais ses lettres de noblesse. Ceci, d’autant plus que le Lycée Mohamed Arissani, au cours des trois dernières années, s’est inscrit au nombre des écoles qui comptent. Pour ne parler que du baccalauréat, a indiqué le ministre, le lycée est passé de 65 à 68% d’admis cumulés à 78% cette année. «Je note l’orientation scientifique de votre établissement puisque le Lycée Mohamed Arissani a réalisé 100% au bac C cette année», a-t-il relevé. «Je note avec grande satisfaction que le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG) étend son programme dans plusieurs localités des provinces de notre pays, au-delà de l’Estuaire. Notamment dans le Haut-Ogooué, l’Ogooué-Ivindo, la Ngounié et l’Ogooué-Maritime», a fait observer le ministre de l’Education nationale.

Financé par le CSAIG

Ce bâtiment a été financé sur fonds propres du CSAIG et le ministre a transmis à l’institution «la profonde gratitude du gouvernement pour sa contribution à la formation du capital humain». «Je note que vous vous inscrivez résolument dans l’amélioration des structures et dans la quête résolue de qualité dans le domaine de l’enseignement» a indiqué le ministre.

Selon le président du CSAIG, «la construction de ce nouveau bâtiment s’inscrit dans la droite ligne d’un ambitieux programme de travaux de restructuration, de réhabilitation et de rénovation des infrastructures de notre communauté afin de mettre à disposition de la communauté musulmane en particulier, et de tous les citoyens de ce pays en général des infrastructures répondant aux standards admis et jouer ainsi notre rôle de partenaire au développement de notre pays», a souligné l’imam Ismaël Oceni Ossa.

«En dépit des campagnes mensongères faisant état des financements extérieurs de la part des pays arabo-musulmans, ou même de plusieurs nationaux fortunés, qu’il me soit permis ici de dire qu’il n’en n’ai rien», a coupé court l’imam.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Ngom dit :

    L’Etat ne peut construire un seul nouveau établissement mais vient inaugurer le travail des autres sans honte bue.
    De plus, que faisons nous contre l’embrigadement de notre jeunesse par certains islamistes, nous pouvons voir les dangers que cela constitue dans d’autre pays.

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