L’ancien Premier ministre se lance dans la culture de l’Iboga, avec une plantation expérimentale de trois hectares, pour les trois espèces qu’il envisage de promouvoir. Si les rendements sont au rendez-vous, la culture s’étendra sur une zone de 30 hectares.

L’ancien Premier ministre Paul Biyoghé Mba se consacre désormais à la culture de l’Iboga. © D.R.

 

Le tout premier Premier ministre d’Ali Bongo, Paul Biyoghé Mba, a désormais un nouveau challenge. Il s’est lancé dans la culture de l’iboga ; un arbuste dont l’écorce de la racine concentre une douzaine d’alcaloïdes très actifs, utilisés dans la médecine traditionnelle, notamment lors des cérémonies initiatiques Bwiti au Gabon. Il est également utilisé depuis peu dans la médecine moderne, pour lutter contre la dépendance aux drogues.

Les premiers plants mis en terre en attendant le résultat final. © D.R.

L’ancien Premier ministre vient de lancer, à Bikélé, une plantation expérimentale de trois hectares pour les trois espèces qu’il envisage de promouvoir. La première plantation, d’un hectare, est réservée à la culture de l’Iboga Mebang. Une espèce très utilisée lors de certaines cérémonies initiatiques (Ombouiri, Bwiti, Bilombo, Dissumba). Le deuxième champ d’un hectare également est réservé à la culture de l’Iboga Mevoe. Cette espèce est très amer et est principalement utilisé pour les veillées. Car, «il tient beaucoup et longuement en éveil». Quant à la troisième variété, l’Iboga Titsaye, un espace d’un hectare lui est également réservé. Il est également «très fort» et peut atteindre une hauteur de 2 mètres.

Dans ce projet, Paul Biyoghé Mba s’est entouré de plusieurs notables et «grands connaisseurs nationaux», en particulier issus des ethnies Tsogho, Apindji et Fang. «Si la plantation expérimentale donne de bons rendements, la culture s’étendra sur une zone de 30 hectares que M. Biyoghé Mba a déjà réservée».

 
GR
 

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