Un projet d’adduction en eau potable et en électricité des zones rurales et péri-urbaines est en cours au Gabon. Bénéficiant du financement de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement, le projet devrait toucher un peu plus de 60 000 foyers dans le pays où l’accès à l’électricité et à l’eau potable demeure encore un luxe pour certains. Le ministre de l’Eau et l’Energie en fait le point au chef du gouvernement, le 10 décembre.

Alain-Claude Bilie-By-Nze lors d’une précédente audience à la Primature. © D.R.

 

«Il faut savoir que le chef de l’Etat a placé la question de l’eau et de l’électricité au cœur des urgences gouvernementales. Et madame le Premier ministre a souhaité que les éléments clairs soient portés à sa disposition pour qu’elle puisse en informer le chef de l’Etat», a déclaré le ministre de l’Eau et l’Energie à l’issue d’une séance de travail, le 10 décembre dernier, avec le chef du gouvernement. Participaient notamment à la séance de travail à la Primature les Représentant résidents de la Banque mondiale (BM) et de la Banque africaine de développement (Bad), les responsables des entreprises adjudicataires et de membres du gouvernement.

Selon Alain-Claude Bilie-By-Nze qui en a fait le point au Premier ministre, le projet d’adduction en eau potable et en électricité des zones rurales et péri-urbaines du Gabon doit être porté devant le président de la République, par le Premier ministre, afin que les décisions soient prises non plus en termes de recherche de financements qui, par ailleurs, sont déjà disponibles, «mais plutôt pour un chronogramme d’exécution des travaux».

Ce chantier comporte, notamment, le projet d’accès aux services de base en milieu rural et péri-urbain mis en œuvre avec l’appui financier de la Banque mondiale pour un peu plus de 32, 412 milliards de francs CFA ; et le projet intégré en eau potable du Grand Libreville bénéficiant d’une enveloppe d’environ 41, 591 milliards de francs CFA de la Banque africaine de développement (BAD).

Les entreprises devant effectuer les travaux sont connues, et selon le ministre d’État en charge de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques, elles ont présenté au chef du gouvernement un calendrier d’exécution desdits travaux. «Dans certains cas, les travaux ont démarré. Notamment dans certaines zones à Libreville, pour ce qui est de l’électricité du côté de Bambochine, Igoumié mais aussi Malibé. Les entreprises ont réceptionné des sites au niveau du Woleu-Ntem, de la Ngounié. Dans le Haut-Ogooué on est en train de procéder à l’indemnisation des populations pour que, dans les semaines et les mois à venir, les travaux puissent démarrer également», a expliqué Alain-Claude Bilie-By-Nze parlant du volet électricité.

Travaux probablement livrés en 2023

En matière d’eau, a-t-il fait savoir, soulignant que les travaux concernent le Grand Libreville et tous les quartiers, «de ce qu’ont dit les entreprises, on attend un chronogramme définitif». Qu’à cela ne tienne, a-t-il indiqué, «les travaux devraient démarrer au 1er trimestre 2021 et le chef de l’Etat décidera exactement des dates de tous les travaux». «Je ne peux pas vous citer un quartier en particulier, mais je peux vous dire que tous les quartiers seront pris en compte en même temps», a soutenu Bilie-By-Nze  conscient de ce que tous les quartiers du Grand-Libreville connaissent des difficultés d’accès en eau potable. Toutefois, a-t-il signalé, dans la phase d’exécution des travaux, certains quartiers seront livrés en priorité parce que les travaux ont démarré. «Si les travaux commencent effectivement au premier trimestre 2021, certains travaux seront livrés au fur et à mesure et nous espérons que 32 mois plus tard, le dernier quartier sera atteint», a insisté le ministre expliquant que le projet procèdera au remplacement et pose de conduites d’eau et à la construction de châteaux d’eau.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. AKOMA MBA dit :

    C’est bien le fait de permettre aux populations d’accéder à l’eau et l’électricité, mais pour que cela soit effectivement dynamique, il faut aussi changer la tête de la Direction Générale. Le DG qui est actuellement là à la tête de la SEEG, est un detourneur de deniers publics et est incompétent. Il draine un passé sulfureux à port-gentil.

    Les populations ne veulent plus de cancres à la tête des sociétés comme la SEEG. On vit au XXIè SIÈCLE, les Gabonais méritent d’être satisfaits même pour des besoins sociaux les plus primaires comme l’eau et l’électricité. Ce DG n’a pas sa place là. N’y-a-t-il pas d’autres Cadres ou Intellectuels du Haut-Ogooué capables de diriger des Entreprises, si telle est la volonté du gouvernement ? Monsieur Alain Patrick Fulgence KOUMA a détourné l’argent de la SEEG quand il était Directeur Régional avant d’être actuellement DG de la même entreprise. Pourquoi promouvoir des voleurs et cancres aux affaires? Cela cache quoi Monsieur le Ministre d’État Alain Claude BILIE-BY-NZE ?

    Prenez votre courage à 2 mains et faites virer ce voleur, sinon le Chef de l’état aura votre tête, même s’il était nommé par le faiseur des rois Ian Ghislain NGOULOU sulfureux Directeur de Cabinet de Nourredin Bongo VALENTIN, avec qui le courant ne passe plus bien.

  2. Pauline Theydert dit :

    Bravo mon tout puissant onclo ! À chaque que tu passeras quelque part, tu laisseras ton emprunte ACBBN..

    • AKOMA MBA dit :

      Bonjour ma parente. Oui votre onclo est un homme qui a ses défauts certes, mais c’est un bosseur. Si j’avais ce pouvoir, j’aurais promu cet Homme Premier Ministre de ce Pays. Il a toujours défendu ce qui est bien.

      Si vous aimez vraiment votre onclo, demandez lui de changer la tête de la SEEG, auquel cas, les bêtises de l’actuel Directeur Général vont ternir l’image de votre onclo et le système n’aura d’autres choix que de le virer. Parlez-en à l’oreille attentive de votre onclo ; qu’il nomme un autre DG bien outillé et qui a des stratégies adéquates pour nous satisfaire, nous pauvres gabonais des mapanes

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