A l’issue d’une récente rencontre avec le ministre de l’Enseignement supérieur, l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) et les représentants des étudiants, le recteur a promis d’exhumer certains textes pour sanctionner les perturbateurs.

Mesmin Noël Sumaho après la rencontre. © D.R.

 

Pendant quelques jours, l’Université Omar Bongo (UOB) a vibré au rythme d’une grève de nouveaux étudiants réclamant le paiement intégral de leur bourse. Pour calmer le jeu, le ministre en charge de l’Enseignement supérieur a récemment échangé avec les responsables de l’UOB, de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) ainsi que les représentants des étudiants. Rappelant que l’ANBG avait déjà discuter avec les étudiants sur la possibilité de verser de manière échelonnée les mois de bourse dus, la directrice de l’Agence a indiqué que le problème rencontré est dû au fait que les étudiants voulaient le paiement de 12 mois de bourse en une seule tranche. Or, a fait savoir Sandra Flore Mambari Pinze, «l’Agence n’avait pas la capacité de tenir un tel engagement».

La rencontre visant à ramener la sérénité au « Grand portail » où l’année académique 2019-2020 n’est pas encore achevée, les différentes parties ont convenu de considérer la date de début de cours à l’UOB en janvier, de payer 12 mois de bourse de manière séquentielle et «de revenir tout prochainement vers les autres parties prenantes en énonçant l’éventualité d’un paiement», a indiqué Sandra Flore Mambari Pinze.

Pour prévenir les débordements lors des grèves, le recteur de l’UOB envisage de sévir contre les perturbateurs. «Nous allons exhumer tous les textes relatifs au Conseil de discipline et que les étudiants qui seront pris en flagrant délit de perturbation, d’interruption ou d’appel aux actes de violence, seront traduits en Conseil de discipline», a promis Mesmin Noël Sumaho.

 

 
GR
 

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