Les ministres concernés par la mise en œuvre du Plan de relance de l’économie (PRE) sont à pied d’œuvre pour concocter une stratégie de relance de l’économie post covid-19. Réunis autour du Premier ministre, le 3 décembre à Libreville, dans le cadre d’un Conseil de cabinet, il était question pour eux de définir les axes de cette stratégie.

Jean-Marie Ogandaga à l’issue du Conseil de cabinet. © D.R.

 

«Il était important qu’autour de madame le Premier ministre, que l’on sache chacun ce qu’il a à faire, comment le faire et dans quel laps de temps, de telle sorte que nous mettions en place un plan cohérent et chiffré» a déclaré, à l’issue d’un Conseil de cabinet à la Primature le 3 décembre, le ministre de l’Economie et de la Relance. Autour du chef de gouvernement, Jean-Marie Ogandaga et ses collègues concernés par le Plan de relance de l’économie (PRE) ont évoqué la stratégie de relance de l’économie post covid-19. «Le ministère dont la j’ai la charge a pour mission de proposer au gouvernement un Plan de relance de l’économie au sortir de la Covid, je dirai même pendant la Covid», a-t-il dit.

Quelques membres du gouvernement autour du Premier ministre le 3 décembre. © D.R.

Celle-ci s’appuiera sur des secteurs identifiés comme leviers de la croissance, notamment les mines, les hydrocarbures, l’agriculture, la pêche, le commerce, le tourisme et l’énergie. «Sans énergie, il n’est pas possible de faire un développement», a commenté le ministre en charge de la Relance selon qui, pour exécuter le PRE, l’Etat gabonais compte d’abord sur ses propres moyens. «Nous comptons d’abord avec nos propres forces. Et nos propres forces, c’est la mobilisation des ressources intérieures. Et cette mobilisation se fait par le truchement de la Douane, par le truchement de l’Impôt. Donc, nous taxons les marchandises, nous taxons les déplacements, nous taxons tous les produits. Donc c’est ça notre première source», a expliqué Jean-Marie Ogandaga.

Ce dernier dit compter également compter sur les Partenariats publics-privés et le secteur privé. «Nous devons savoir où trouver les financements, à quelle échéance, à quels taux, de telle sorte que nous n’ayons pas des financements très chers, que nous n’ayons pas des financements qui ne soient pas disponibles au moment où il faudra payer les entreprises», a-t-il indiqué.

Le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda fait «un travail de coordination» afin de «concentrer les demandes de tous les secteurs pour pouvoir les chiffrer et les mettre en cohérence». «Ce plan doit être exécutable, doit être chiffré, quantifié et il doit être un plan facile à comprendre pour chacun d’entre nous, de telle sorte qu’à partir de 2021, jusqu’en 2023 tout ce qui est prévu, soit réalisé», a fait savoir le ministre de l’Economie.

 
GR
 

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