Femmes actives du Gabon s’est officiellement dévoilé le 21 novembre à Libreville. Encourageant l’initiative qui a pour but de valoriser les compétences gabonaises sur le plan aussi bien national qu’international, le ministre du Commerce a rappelé les outils mis en place par le gouvernement pour encourager l’entreprenariat au Gabon, appelant les Femmes actives du Gabon à s’en servir.

Le ministre des PME visitant les stands des FADG. © Gabonreview

 

Le 21 novembre, le réseau de Femmes actives du Gabon (FADG) a effectué sa sortie officielle. Le Ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises (PME), Hugues Mbadinga Madiya qui prenait part à l’événement a dit encourager toutes les initiatives qui sont menées pour le développement de l’entreprenariat, d’autant plus que la plateforme compte plus de 3 000 adhérentes issues de divers domaines.

«Elles font leur première sortie et pour moi c’est un devoir de venir les soutenir parce que je pense que c’est aussi l’autre volet de la décennie de la femme. La décennie de la femme aussi, c’est l’augmentation du pouvoir économique de la femme. Une telle initiative menée par des femmes gabonaises méritait qu’on y consacre un peu de notre temps pour les appuyer», a déclaré Hugues Mbadinga Madiya. Lors de sa visite des stands d’exposition des produits Made in Gabon, il a rappelé ce que l’Etat fait pour encourager l’entreprenariat en général et l’entreprenariat féminin en particulier.

La co-fondatrice des FADG (droite) avec des membres dont Aziz Inanga © Gabonreview

Dans ce dispositif d’accompagnement, figurent les incubateurs pour aider les entrepreneurs à structurer leurs projets ; la loi d’encadrement des PME instituant l’agrément PME qui donne aux entreprises des facilités fiscales et douanières. «Il y a également des entités. La Chambre de commerce est une entité dans laquelle elles doivent adhérer», a déclaré le ministre qui dit avoir soumis une loi sur la sous-traitance pour l’octroi des marchés. «Parce que l’entreprenariat évolue de manière durable, il faut que les marchés soient justement accessibles aux PME», a soutenu Hugues Mbadinga Madiya. «Voilà les outils. Mais pour que tout ceci puisse marcher, il faut que cela rencontre une volonté de la part des entrepreneurs», a-t-il ajouté, appelant les FAG à y adhérer.

Entre défilé de mode, vente et dégustation des produits, les FAG qui se sont dévoilées le 21 novembre ont dit ne ménager aucun effort pour proposer aux Gabonais des produits de qualité. Membre du réseau, la chanteuse gabonaise Aziz’Inanga a encouragé ses amies à tenir bon. «Le plus important est d’avancer dans ce qu’on a entrepris», a-t-elle conseillé.

Co-fondatrice de FADG, Rachelle Bilogue a retracé  en peu de mots l’histoire de cette plateforme. «C’est à partir d’une discussion avec Ika Rosira que Femmes actives du Gabon voit le jour. C’est une plateforme qui réunit plusieurs femmes entrepreneures, celles qui sont dans les métiers et les étudiantes. C’est à travers un répertoire que nous avons dressé au niveau du site Internet que Femmes actives a réellement démarré ses activités et c’était au mois de juillet. L’intérêt pour ce lancement officiel est de davantage faire connaître Femmes actives du Gabon», a-t-elle expliqué, indiquant que FADG compte toucher d’autres pays africains pour vendre le concept.

 
GR
 

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