Sortie pour le moins attendue : suite aux perturbations dans l’alimentation en eau notées pendant près d’une semaine à Libreville, l’État gabonais se fait l’avocat du peuple et condamne son concessionnaire.

Remplissage des bidons à Libreville - © gabonenervant.blogspot.com

La Présidence gabonaise exige de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) des mesures compensatoires au préjudice subi par les populations à la suite du déboitement de ses canalisations d’alimentation en eau de Libreville, 23 octobre dernier. En effet, le justificatif de la SEEG selon lequel il s’agissait d’un «cas de force majeure imprévisible et d’intensité insurmontable, puisque c’est une route qui a été emportée par des glissements de terrains et la canalisation avec», ne semble pas convaincre les autorités gabonaises.

«La présidence de la République tient à signaler que la situation de la fourniture d’eau dans la capitale était déjà anormale, avant cette interruption, car plusieurs quartiers de Libreville manquent de fourniture d’eau régulièrement», a laissé entendre le porte-parole de la présidence de la République, Alain Claude Billié Bi Nzé, au cours de sa conférence de presse du 29 octobre 2012.

Les librevillois font la queue au point d'eau - © gabonenervant«La situation vécue la semaine dernière par les populations Librevilloises est inadmissible et serait le fruit du manque d’entrain du concessionnaire de l’État (le groupe Veolia) à maintenir ses installations en bon état et à assurer une fourniture régulière d’eau aux habitants de Libreville», a renchéri Alain Claude Billié Bi Nzé. Un argumentaire qui vient remettre en cause les explications fournies par le directeur général adjoint de la SEEG, Christian Lefaix, lors de son point presse dans la même journée.

«Le chef de l’État qui a déjà souligné cet état de chose à maintes reprises, réaffirme que cette situation ne peut pas continuer. Aussi, il annonce que des mesures fortes seront prises très prochainement», a fait savoir le porte-parole de la Présidence de la République.

«Mais d’ores et déjà, il demande à la SEEG de réfléchir en interne aux mesures compensatoires du préjudice subi pendant une semaine par les ménages, les commerces et les industriels, et d’en faire une communication dans les plus brefs délais, sans préjudice des actions de toutes natures qui pourraient être engagées par les particuliers ou par l’État», a conclu Alain Claude Billié Bi Nzé.

 
GR
 

22 Commentaires

  1. hart10 dit :

    Gabonreview, votre article est très explicite et bien rédigé mais le tire est mal écrit. La SEEG n’est pas la victime à dédommager.

  2. pffff dit :

    aahh pardon arretez de vous moquer des gens, ca commence a bien faire la

  3. Le beau-frère de la veuve dit :

    Si ce porte-parole avait terminé ses études, il saurait que l’indemnisation des victimes est liée à la démonstration d’une faute de la SEEG. Qui va perdre son temps et son argent en procédure pour chercher à apporter la preuve d’une faute de la SEEG?

  4. emergence dit :

    vraiment le gouvernement condamn mais qu’on t’il fait pour venir en aide o population?
    veolia et le gouvernemnt sont a condamner. Bon sang mais c’est impossible ! Meme un bien important comme le reseau de distribution d’eau,DANS LA CAPITAL DU PAYS on peut pas entretenir ca . vraiment c’est la foutaise !!!

  5. COSTERG dit :

    Bonne réaction du gouvernement Mais de grâce, veillez à ce que ce qui est donné par une main ne soit pas repris de l’autre. La SEEG ne peut pas augmenter ses abonnements ou ses tarifs parallèement pour se sembourser ce qu’ils pourraient accorder sur toutes les factures des ménages. Il faut contrôler au Gabon, c’est une culture à mettre en place dans toutes les entreprises où l’Etat est acteur. Mettre des clauses contractuelles strictes de type révisionnelles chaque années avec des indicteurs de suivis smart.

  6. mop dit :

    Tiens c’est la présidence qui monte au créneau au nom du gouvernement!! De mieux en mieux! Que fait le Ministère du Pétrole, de l’énergie et des Ressources Hydrauliques? Est ce que c’est du ressort de la présidence? ou meme de ce ministère? au fait à qui incombe la gestion de ce genre de société? Au fait à quoi sert le gouvernement? Je suis un peu perdu, est ce que quelqu’un peut me répondre? Merci d’avance

  7. Les choses du pays là... dit :

    le contrat passé entre la seeg et l’état gabonais me paraît presque « mystique » !
    qu’on nous révèle clairement les obligations des deux parties…
    c’est sur cette base que nous pourrions (nous peuple gabonais) être en mesure de condamner l’une des parties pour non respect de ses obligations…
    parce que monter chaque fois au créneau pour dénoncer la mauvaise gestion de la seeg et par derrière continuer à lui accorder sa confiance (je trouve que c’est contradictoire !),
    un contrat, une convention peut se dénoncer lorsque l’une des parties ne remplit plus ses engagements…
    pourquoi l’état gabonais veut attendre 2017 pour revoir les termes de la convention ? et pendant ces 5 années qu’est-ce qui se passe ? on continue de subir les « caprices de dame seeg » ? ;
    je trouve que ce problème est traité trop légèrement par l’état gabonais qui donne l’impression de diaboliser la seeg (si on vérifie bien, peut être que la seeg n’est pas si incorrecte…)

    • Anus dit :

      On fait un mauvais procès à Veolia. es-ce que la Seeg qui construit les routes qui sont détruit par dame la nature. Il faut commencer à poser la question suivante: qu’est ce que Bongo a fait du pognon de la vente des parts à Veolia. On oublie que les Bongo sont aussi actionnaire de cette société à hauteur de 49%.

  8. Demande de demission du DG de la SEEG dit :

    ça fait depuis 20 ans que Mr OMBANDA est DG à la SEEG. Il ne fou rien à ce poste. ça fait depuis 10 ans que certains quartiers de libreville ont des problèmes d’eau. Il doit démissionner de son poste un point barre!

  9. nkouakong dit :

    « L’Etat c’est moi ».
    (Ali Bongo paraphrasant le monarque Louis XIV).

  10. C'est une HONTE dit :

    Sous d’autres cieux sieur OMBANDA le DG de la SEEG aurait déjà depuis longtemps de sa tête; au regard des calvaires qu’il fait vivres aux librevillois; mais comme on est dans le gabon des BONGO et des hommes forts du haut ogooué, les gabonais doivent supporter le supplice. Mais jusqu’à quand?.

  11. C'est une HONTE dit :

    Sous d’autres cieux sieur OMBANDA le DG de la SEEG aurait déjà depuis longtemps payé de sa tête; au regard des calvaires qu’il fait vivres aux librevillois; mais comme on est dans le gabon des BONGO et des hommes forts du haut ogooué, les gabonais doivent supporter le supplice. Mais jusqu’à quand?.

    • Respect dit :

      C est quoi ce delire !
      Hors sujet !
      On est sur quel continent !
      Pourquoi faut-il un bouc émissaire ! L arbre qui cache la forêt !

      • COSTERG dit :

        Les hommes incomptétents ont laissé faire le désactre auquel le GAbon doit faire face. Qu’il soit obamba ou fang ou autre ce n’est pas le sujet. Le sujet c’est le salaire que lui verse chaque jour l’Etat Gabonais pour n’avoir pas fait preuve d’un bon management de ses responsabilités. Alors il doit sauter. A Singapour, le Ministre du tranport pour 1 seule panne a sauté en 2012 et ce pays marche du feu de Dieu… C’est tout !

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