À la découverte des Afriques qui se font
L’association Coordination pour l’Afrique de demain (Cade) s’est proposée, à travers une exposition de plusieurs panneaux et d’un livret d’accompagnement, de diffuser une image autre que celle d’une Afrique qui souffre et qui attend de se faire assister. Une nouvelle Afrique, celle qui se fait, est mise à l’honneur.
Soucieuse de faire savoir ce qui se passe dans les profondeurs des sociétés africaines, de penser les changements en cours dans les territoires, et de mesurer les progrès réalisés en matière de développement, la CADE a réalisé une exposition itinérante à géométrie variable sur l’Afrique subsaharienne.
La manifestation se décline en 7 thèmes et 27 panneaux, d’un livret de 160 pages exposant les problématiques des panneaux, et de 240 définitions dans le contexte subsaharien. Ce sont ainsi plus de 150 photos et de 40 cartes géographiques qui ont été mobilisées dans les 27 panneaux pour permettre à chacun de cheminer à son rythme dans la connaissance d’un continent complexe et varié qui se construit.
«Il s’adresse aux opérateurs du développement et aux humanitaires, aux scolaires, étudiants et enseignants, aux responsables associatifs et au public intéressé en Europe et en Afrique. Cette exposition se veut une présentation objective de la vie, des sociétés, de l’économie, de l’écologie et des œuvres africaines afin de montrer comment ce continent construit de manière indépendante et originale son avenir. Elle peut être le support d’animations orientées selon les intérêts du public», indique le communiqué de la Cade.
«L’Afrique change. L’Afrique bouge et se développe. Le sous-continent subsaharien affronte le défi démographique et climatique, du développement et de la démocratisation. Les sociétés africaines se modifient. Femmes et jeunes cherchent à conquérir leur juste place. Les nouvelles technologies se sont répandues comme une trainée de poudre. D’immenses villes se sont édifiées», soutient le communiqué.
La Coordination pour l’Afrique de demain (Cade) est une association de femmes et d’hommes d’horizons divers proposant de porter un autre regard sur l’Afrique. Lancé fin 1995, le réseau a effectivement débuté ses activités début 1996.
5 Commentaires
Photo de l’article est la Ville de Cap Town en Afrique du Sud. très développé et occidentalisé.
Joburg et Pretoria sont une honte en face d’elle. j’ai été à Joburg et Pretoria en 2009, je ne pouvais pas imaginer le degré de dégradement avancé de ces villes en 18 ans de démocratie! le blanc a construit, on te demande juste d’entretenir, l’ANC a échoué dans ce cas!
Concernant le contenu de l’article, je pense que c’est une bonne chose de montrer par le biais du livre, la beauté et le développement des villes africaines. il n y a pas seulement les guerres, les bidons ville, l’insalubrité et autre chose désagréable en Afrique, il y’a aussi des pays dont les villes sont en plein développement. Kigali au Rwanda est un exemple, même Lagos au Nigeria! Libreville, toujours décevant. 🙁
Ah, l’herbe est toujours plus verte ailleurs !
il me semble que, depuis le passage du père à la mairie, libreville est reconnu comme une des villes les plus propres en Afrique.
Par ailleurs, autant on peut louer le processus de developpement du Rwanda, autant on peut dire que le notre est définitivement enclenché !!!
Libreville, une des villes les plus propres d’Afrique ? https://www.gabonreview.com/blog/linvasion-des-ordures-menageres-a-libreville/#axzz2ArVCEA12
Ou bien https://www.gabonreview.com/blog/ainsi-donc-lincivisme-des-populations-serait-la-cause-de-nos-malheurs/#axzz2ArVCEA12
Arrêtez de regarder le nombril gabonais. Trouvez des comparaisons avec les autres continents. En Asie même pas 50 ans d’indépendance et vous avez des pays hérigés à la hauteur des meilleurs villes du monde. Eau Electricité routes, structures hospitalières et scolaires… tout est en, place et les investisseurs se ruent pour développer des marchés, des emplois… Arrêtez de ne parler que du Gabon en autosuffisance. On est très très loin derrière les autres à tous les niveaux. Il faut se mettre au travail pour rattrapper tout ça sans quoi on restera un pays pauvre qui n’intéresse personne à part pour les déturnements de magouilles en tous genres (pillage des ressources surtout par complaisance ou manque et contrôle). Il y a une éthique à adopter d’urgence au Gabon. Un bon élève ne regarde pas la page du moins mauvais voisin.
Il me semble que c’est ce qu’indique la légende, non ? Le Cap, c’est bien Cap Town ?