Le 10 novembre, le Syndicat national des écogardes du Gabon (Syneg) a décidé d’entrer en grève dès le 12 novembre. Le Syneg motive cette grève par 6 points que devrait résoudre l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN). La grève si elle a lieu, pourrait être bien profitable aux braconniers.

Une grève des écogardes serait profitable aux braconniers. © D.R.

 

Le feu couve à l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN). Le 10 novembre, le Syndicat national des écogardes du Gabon (Syneg) a décidé d’entrer en grève dès ce jeudi 12 novembre. Le syndicat créé en septembre dernier, indique que cet appel à la grève concerne l’ensemble des employés de l’ANPN et motive son mouvement par six points: deux mois de salaires impayés, dégradation des conditions de travail, dialogue social déficient, préservation des droits professionnels des salariés, cotisation CNSS et Ascoma, la mise en place d’un statut de l’écogarde.

Le bureau du Syneg lors du lancement du syndicat. © Gabonreview

Cet appel à la grève devrait prendre effet le 12 novembre dès 8h00 sur tout le réseau des 13 parcs nationaux. Le mouvement, a fait savoir le secrétaire général du Syneg, Sosthène Ndong Engonga, «prendra la forme d’un arrêt de travail concerté des intéressés pour une durée indéterminée». Selon le Syneg qui assure qu’un courrier avait été au préalable envoyé aux responsables de l’ANPN, ces derniers ont répondu par le silence. Ce qui motive d’avantage le mouvement de grève de ce syndicat qui depuis sa création, n’a aucun retour de sa tutelle.

D’aucuns assurent que «la structure gérée pendant plus d’une dizaine d’années par l’actuel ministre des Eaux et Forêts, Lee White, est en train de toucher le fond». Ces écogardes, disent-ils, «vivent d’eau fraîche  et de promesses à l’emporte-pièce» du fait «des malversations financières et la gabegie» qui auraient cours depuis plusieurs années à l’ANPN. La grève des écogardes pourrait bien profiter aux braconniers qui auront moins de pression pour mener leurs activités.

 
GR
 

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