La ministre centrafricaine des Affaires étrangères a pris part au City Tour de Libreville, visant valoriser et promouvoir le tourisme dans la capitale gabonaise. Sylvie Baipo Temon a notamment visité plusieurs sites chargés d’histoire dont la Mission Baraka, un ancien comptoir d’esclaves.

Sylvie Baipo Temon (à droite) et les membres du gouvernement gabonais lors du City Tour de Libreville, le 10 novembre 2020. © Gabonreview

 

En visite officielle à Libreville, la ministre centrafricaine des Affaires étrangères a mis à profit son séjour pour découvrir une partie de l’histoire de la capitale gabonaise. Le 10 novembre, Sylvie Baipo Temon a pris part au City Tour, un produit de l’Agence gabonaise de développement et de promotion de l’hôtellerie (Agatour) visant valoriser et promouvoir le tourisme dans la capitale gabonaise.

«J’ai trouvé cette visite exceptionnelle car cela a été l’occasion de découvrir les spécificités de la ville de Libreville et comprendre toute l’existence de cette ville», a confié la ministre centrafricaine. Sylvie Baipo Temon dit avoir particulièrement appréciée la visite de la Mission Baraka à Glass, dans le 5e arrondissement de Libreville. «Ce site représente un peu la particularité de l’Afrique, avec cette partie sombre liée à la traite négrière. Cette histoire me touche profondément et me rapproche davantage de mes frères et sœurs gabonais», a-t-elle affirmé.

Sylvie Baipo Temon a été reçue par le président Ai Bongo le 9 novembre, à qui elle a délivré un message de Faustin Touadéra. 24 heures après cette rencontre, elle a donc été invitée par le ministre gabonais du Tourisme, à visiter une partie de l’histoire de Libreville à travers le City Tour.

«Avec notre collègue des Affaires étrangères, nous avons décidé de présenter à madame la ministre le City Tour de Libreville. Cela nous a permis d’être édifiés sur l’histoire de Libreville, mais également sur les entités qui ont fait la force de la capitale administrative», a déclaré le ministre du Tourisme. Selon Pascal Houangni Ambourouet, cette initiative cadre avec l’une des missions de son département qui est de vendre la destination Gabon.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Luc Andy dit :

    Nous sortants des grandes écoles du Gabon à l’exemple de l’ENAM demandons juste l’amélioration de nos conditions de vies.

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