Parc industriel multisectoriel intégré, la Zone économique à régime privilégié (Zerp) regorge en son sein un Cluster de l’ameublement, dont les premiers résultats confortent le Gabon dans son ambition de pénétrer le marché mondial du meuble.

Un employé de Goria en pleine activité, le 12 janvier 2017 à Nkok. © Gabonreview

 

Dans le cadre de la promotion de ses investissements dans le pays, Olam Gabon a lancé, le 11 janvier dernier, une série de visites sur ses sites majeurs à travers le pays. Une opération démarrée sur la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok, à une trentaine de kilomètres de Libreville, où le géant singapourien s’est félicité des avancées du Cluster de l’ameublement.

Il s’agit d’un site industriel déployé sur 40 000 m2, au centre de la Zerp, pour héberger essentiellement des fabricants de meubles, aussi bien étrangers que locaux. L’espace a ainsi été conçu pour que chaque opérateur ait son propre atelier de 500 m2 ou plus, et puisse y développer sa production. C’est le cas de la société Goria, implantée sur le site depuis octobre 2016 et spécialisée dans l’ameublement.

Yohann Burger, le patron de Goria, et quelques produits de la production de sa société. © Gabonreview

«A terme notre production sera dédiée à la production de mobiliers de jardin et tous les aménagements extérieurs : chaises, tables, jardinières, etc.», a expliqué le responsable de l’entreprise, révélant avoir été sollicité pour réduire le déficit en matière de tables-bancs, dans les lycées publics, à Libreville notamment.

«Les responsables du Cluster ameublement, en concertation avec Olam, nous ont adressé la commande de 20 000 tables-bancs à réaliser pour l’Education nationale. Ce mobilier est entièrement réalisé à base d’essences gabonaises, à 100%, provenant de différents opérateurs de la place», a révélé Yohann Burger.

95% de la production de la société est ainsi axée sur les tables-bancs. «Nous sommes donc en train d’industrialiser le processus de manière à arriver, à terme, à une production journalière de 120 tables-bancs. Pour l’heure, nous n’en produisons que 40 par jour, prêts à être livrés», a poursuivi le chef d’entreprise, ventant au passage les mérites de Zerp de Nkok.

Pour lui, il s’agit clairement d’une zone attrayante pour différentes raisons, en tête desquelles les infrastructures et autres avantages fiscaux. «D’autant qu’il y a un guichet unique regroupant l’ensemble des représentants des différents organismes de l’Etat gabonais. Ce qui permet une certaine facilité dans la gestion et le suivi du traitement des dossiers», a conclu Yohann Burger.

Un exemple que les responsables de Zerp de Nkok entendent étendre à plusieurs opérateurs, en vue de concrétiser l’ambition nourrie à la création du premier Cluster de l’ameublement en Afrique centrale : permettre au Gabon de pénétrer le marché mondial du meuble.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. pipebois dit :

    travail sur bois humide
    zero emboitement, ni tenons, ni mortaises
    du mapane amelioré un peu comme mon champion de senegalais

  2. pipebois dit :

    penetrer le marché mondial du meuble lol

  3. Mankwel dit :

    Ce serait bien qu’il y ait aussi des magasins vendant les meubles et autres production (matériaux de construction, etc.) pour la consommation locale.
    L’état pourrait ainsi avec la TVA récoltée (même réduite) récupérer un peu d’argent parce que pour l’instant les compagnies installés là-bas ne reversent (officiellement) aucune fiscalité au Trésor Public.
    Au fait tous les loyers à la ZERP vont dans la poche de OLAM? Gabonreview doit aussi enquêter sur cet aspect de la Zone économique de NKOK : qui touche les retombés financières de ce Business?

  4. diogene dit :

    Les zones de privilèges sont des zones de concurrence déloyale.
    Pourquoi l’ensemble du pays n’a pas bénéficié des mêmes privilèges?

  5. Stred dit :

    Vous aussi, On a investi des centaines de milliards pour créer Nkok. Et on essaie de pénétrer le marché mondial du sans emboîtement. Ni mortaise, ni tenon. Colle (kan yen a et des pointes de 30 poir led petits assemblages et 80 poir le reste). Est ce une mauvaise chose ? Non. Le restr du monde b’utilise plus. Donc c porteur. Car je pense que l’avenir de la menuiserie sans emboîtement c en effet la colle et la pointe. Comme en 1880 lorsque la colle était fabriquée avec des restes de poissons. Bandes de jalouXes va !!

  6. pizzapapa dit :

    ah moi jespere me faire emboité ce soir, 20mil et la mortaise je m en fout

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