Sans éluder les questions relatives aux salaires et à la formation des employés, le chef de l’Etat revient, avec Gabonreview, sur l’importance de l’usine de transformation d’huile de palme d’Olam quant à la marche du Gabon vers l’industrialisation.

Ali Bongo face à la presse, le 14 août à Kango. © Gabonreview

Ali Bongo face à la presse, le 14 août à Kango. © Gabonreview

 

Gabonreview : Il y a quelques semaines vous inauguriez une usine de transformation de manganèse à Moanda. Aujourd’hui vous voilà à Kango pour le lancement officiel des activités d’une usine de transformation d’huile de palme. Est-ce à dire que l’industrialisation du Gabon est effective ?

Ali Bongo : L’inauguration de cette usine représente une nouvelle marche vers l’industrialisation de notre pays. C’est donc un fleuron important que nous inaugurons aujourd’hui. Nous avons de grandes ambitions et c’est un grand jour pour nous, car quatre ans après la mise en terre des premiers plants, nous sommes aujourd’hui face à une usine qui nous permettra d’atteindre plusieurs objectifs. Le premier est la diversification des produits. Cette structure permettra également d’offrir plus d’emplois de qualité et, enfin, elle fera en sorte que notre pays soit beaucoup plus compétitif sur le marché international. Aussi ce processus de diversification nous a-t-il permis de mieux supporter la baisse du prix du baril de pétrole. Certes le chemin est encore long mais nous avons fixé le cap sur 2020, pour que plus aucun produit sorti du Gabon n’aie pas subi au moins une première transformation. Je suis donc satisfait de notre parcours jusqu’ici et de la présence à nos côtés d’investisseurs dévoués à l’atteinte de cet horizon. Toute chose qui témoigne par ailleurs que le Gabon est une bonne destination avec de vrais partenariats publics-privés.

Remise au chef de l’Etat, par les notables de la zone, d’attributs traditionnels du pouvoir. © Gabonreview

Remise au chef de l’Etat, par les notables de la zone, d’attributs traditionnels du pouvoir. © Gabonreview

Nombre d’employés rencontrés sur le site se plaignent notamment de la faiblesse des revenus, inférieurs pour la plupart à 150 000 francs CFA…

J’ai effectivement été mis au fait de cette question salariale. C’est un dialogue qui doit avoir lieu entre les ouvriers et les dirigeants. Pour notre part nous prenons acte de cette situation et la relayerons à qui de droit.

Monsieur le président, industrialisation rimant avec formation, quelles sont les dispositions prises à ce niveau ?

C’est un volet qui fait en sorte que, plus nous avançons dans l’industrialisation, plus il nous faut des hommes et des femmes qualifiés. A cet effet, la transformation nécessite donc qu’il y ait au préalable une formation adéquate. C’est donc un volet pour lequel nous voulons aller vers le transfert de technologies et c’est un aspect sur lequel nous mettons un accent particulier avec nos partenaires.

 

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Gab241 dit :

    C’est bizarre! Lorsque Ali parle, ses propos ne sont convaincants, ni sincères. J’ai l’impression qu’il fait tout pour distraire, pour endormir ceux qui l’écoutent. Honnêtement! Et ça ne date pas d’aujourd’hui. Il ne m’a jamais convaincu. Et j’avais pas tord, voyez le résultat.

    On parle des salaires des travailleurs, il distrait.
    On parle de formations, toujours le jetage.

    Pas une seule phrase de réelle et sincère.

  2. FRANCOPHONE dit :

    ALI est un imposteur, depuis + de 20 ans qu’il occupe des postes de responsabilités, j’ai pas encore eu l’occasion de suivre un débat auquel il a participé.
    Il serait intéressant de confronter les certitudes de l’emergent en chef face à un contradicteur .
    Qu’il échange avec des pointures de la politique Gabonaise sur son bilan …..

    • Mpunghu dit :

      Une usine? encore des histoires! Où est la SIAEB de Boumango? Et le rendement de Sosuho devenue sucaf? Et la sonadeci? Agrogabon? Siat? Du bluf. Pour se feliciter de cette inauguration, il faut etre demagogue ou menteur de nature. Pour celui qui lie theories economiques et histoire du development du Gabon, on devait comprendre qu’une usine digne de ce nom ne s’inaugure pas avec des hommes politiques mais uniquement entre hommes d’affaires et pas besoin de tapage mediatique sauf pour une publicite quand il s’agit de la vente des produits. Depuis 1968 on nous sert le meme potage: pose de premiere pierre, inauguration, pas de bilan, privatisation, pas de bilan, enfin greve des employes! Comment se debarasser democratiquement d’une dictature?

  3. matho dit :

    Ali va s’en référer à qui de droit,tchouooo,c’est qui celui là? Ibèh!!

  4. Kombila dit :

    Une nouvelle marche ? La première a eu lieu quand ? Et puis, qui est au-dessus du Président gabonais vers lequel celui-ci va relayer la question sur la souffrance des Gabonais se plaignant des salaires insignifiants que leur verse Olam ? Par ailleurs, Ali parle de formation ? Tiens ! c’est intéressant : avec ces années scolaires en dents de scie, des étudiants à la diète à l’étranger ainsi que d’autres situations déplorables qui pourraient démontrer que la formation est son millième souci, de quelle « formation adéquate » parle-t-il ?

  5. jean -jacques dit :

    Si certains pensent que les usines , questions des salaires ne sont pas des sujets importants, Qu’ est ce que votre reveur Ping a laissé ou a fait à l’UA comme projet?

    les salaires c’est pas un president qui decide ce sont nos deputés , senateurs. de tous les partis( PDG et opposants).Et ils font les propositions au gouvernement .
    Si vous pensez que tout ce le Pdt vous vous trompez.

  6. jean-jacques dit :

    Avant de parler des projets d’Ali , svp citez un seul projet que Ping a realisé ou a une reforme au niveau de UA?
    Pour moi son bilan nul.

    Ou même dans sa province même un petit jardin d’enfant , il n’a pas pu faire sous l’ere d’OBO.
    si on met ping et ndaot pour un debat , le premier cité quittera ce debat la tête basse. il n’a rien fait à POG.

  7. lepositif dit :

    VIVE LES CRITIQUEURS!!!
    Quand c’est pas le Kongossa, c’est la critique tout azimut, meme la ou il faut appprecier. Droles de cocos, ces gens la.
    Quand on pose une 1ere pierre, ils grognent .On inaugure une usine, ils grognent encore. on emploie plus de 750 Gabonais, ils grognent toujours. A la fin, vous voulez quoi pour ce pays?
    Mpunghu vient enoncer les societes etatiques que les « voleurs de la Republique » dont certains sont dans la nouvelle opposition ont fait tomber (SIAEB de Boumango,Sosuho devenue sucaf.Et la sonadeci? Agrogabon? Siat?) sans aucun sens de discernement. Olam est une societe privee et pense d’abord a son profit. Kombila, un president ne decide pas des salaires des entreprises privees, il y a un minima qui est le Smig fixe par les autorites que les societes sont tenues de respecter. S’il venait a l’imposer pour le bien-etre des gabonais, meme a une societe du pole nord, vous serez le premier a venir le crier haut et fort ici, que c’est de la dictature, qu’il n’a pas le droit de le faire On vous connait. Cela peut se discuter vu qu’il y a un partenariat entre Olam et l’Etat gabonais, mais le president ne peut nullement l’imposer.
    La 1ere marche a eu lieu le 12 Juin 2015 avec l’inauguration de l’usine du Centre Metallurgique de Moanda. Faut suivre. Quand on ne peut pas kongosser, les faits sont la, on critique. Faites. La vie est un choix.

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