Les activités académiques et administratives pourraient à nouveau être suspendues à l’Université Omar Bongo (UOB) si la dette à l’endroit des enseignants-chercheurs n’est pas réglée d’ici au 6 février prochain.

Les activités académiques et administratives pourraient être bloquées à l’UOB d’ici au 6 février 2018. © Gabonreview

 

En décembre dernier, Guy-Bertrand Mapangou avait annoncé pour février la reprise effective des cours à l’UOB. Mais les prévisions du ministre d’Etat en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pourraient bien ne pas se matérialiser. Le Syndicat national des enseignants et chercheurs de la section de l’UOB (Snec-UOB) menace de «bloquer l’ensemble des activités académiques et administratives à partir du 6 février 2018». Le Pr Mike Moukala-Ndoumou et ses compagnons donnent cette semaine au gouvernement et au rectorat pour régler leur dette à leur endroit.

L’assemblée générale du Snec-UOB tenue le 12 janvier avait recommandé le paiement des primes de corrections, d’organisation des examens, des honoraires des jurés et le paiement partiel des vacations avant le démarrage effectif de l’année académique 2017-2018. Lors du conseil d’administration de l’UOB, tenu le 10 janvier, un chronogramme de paiement avait pourtant été rendu public. Cependant, «jusqu’à ce jour, seul le paiement des corrections et l’organisation des examens est allé à terme», a regretté le président du Snec-UOB. Le rectorat et le service financier de l’université feraient dans «la surenchère».

Pourtant, le conseil d’administration de l’UOB avait annoncé, il y a quelques jours, qu’une somme de 300 millions de francs avait été débloquée pour le paiement des prestations des enseignants et du personnel.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. RG dit :

    Est ce que vous voyez des ministres se mettent en grève parce qu’ils n’ont pas été payés ?
    La règle c’est « Je me sert d’abord et les autres ont s’en fou »
    Est ce que vous connaissez combien gagne un ministre, un député ou un sénateur ?
    Vous seriez certainement surpris

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