En écho à la tribune libre de Léandre E. Bouloubou, publiée ici le 29 avril dernier sous le titre «Autopsie de la classe politique gabonaise à l’approche de l’élection présidentielle», Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, ancien élève de l’École nationale d’administration (ENA) de France et militant de l’Union nationale (UN), a fait parvenir à la rédaction de Gabonreview le texte ci-après. La contre autopsie de la «classe politique» de M. Bouloubou.

© D.R.

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Monsieur Léandre Bouloubou, Très cher Ami,
À la lecture du texte intitulé «Tribune Libre : Autopsie de la classe politique gabonaise à l’approche de l’élection présidentielle», il s’est révélé nécessaire d’y répondre dans les mêmes formes. Afin que nul n’en ignore, son auteur le premier. Cette démarche est avant tout l’éthique, elle procède ainsi du devoir, du respect mais aussi et surtout de la responsabilité. Parce qu’il est question d’expression dans l’espace public, cette adresse, bien qu’à un Ami, se situera à égale distance de tous.
Avant de répondre sur la forme, comme dans le texte à cette Tribune dite «libre», il apparait nécessaire de réaffirmer que la Liberté individuelle est un droit fondamental indissociable de la nature humaine. Dans le même temps, la libre adhésion à un groupe humain, quel qu’il soit, emporte toujours le renoncement à une part de cette Liberté individuelle au nom de la responsabilité dans et envers le groupe. C’est donc en responsable, et toujours en responsable, qu’un individu exercera son droit à la Liberté, notamment l’expression de celle-ci.
Sur la forme
Sans préjuger du fond, l’Auteur aurait honoré sa corporation en s’inspirant d’un illustre ancien, Michel Rocard lui aussi issu de l’ENA (1958, Promotion 18-juin). Parce qu’il exerçait comme Inspecteur des Finances, celui-ci prit le pseudonyme de Georges Servet pour exprimer, notamment dans la presse, son opinion sur la Guerre d’Algérie et la politique française. Il est en effet surprenant qu’un haut fonctionnaire en fonction, nommé par le Chef de l’État pour diriger le plus important projet de développement revendiqué par le Pouvoir, se propose sur le fondement de son expérience antérieure dans l’administration de procéder à l’autopsie, c’est-à-dire à un Examen minutieux et approfondi, de la classe politique de son pays à l’approche de l’élection présidentielle en prétextant «donner un avis objectif sur les états de services des acteurs politiques d’envergure nationale».
Dès l’entame de son propos, l’Auteur laisse entendre que la Liberté d’opinion et la Liberté d’expression constitue en République Gabonaise des «acquis démocratiques obtenus depuis 1990». Pourtant, il ne peut ignorer le nombre de fonctionnaires de son pays qui continuent de payer le prix de leurs opinions, dans leurs emplois ou dans leurs carrières au sein de l’Administration. Parce qu’il ne peut ignorer le risque encouru, en avril 2016, par tout haut fonctionnaire nommé à un emploi supérieur qui se risquerait à exprimer une opinion de nature à contrarier le Chef de l’État, l’Auteur initie un exercice qui le contraint à la courtisanerie. La Liberté étant entendu comme la faculté d’agir sans contrainte, l’Auteur est-il vraiment honnête avec lui-même lorsqu’il qualifie sa Tribune de «libre» ?
Cette Tribune est supposée porter sur la prochaine élection présidentielle. Ayant une pratique éprouvée de la statistique, l’Auteur ne peut ignorer l’importance de l’échantillon choisi pour l’analyse. Comment justifier un échantillon dans lequel on retrouve sur la même grille d’analyse d’anciens candidats à l’élection présidentielle, des candidats déclarés ou probables à la prochaine élection présidentielle et des personnes dont il est clairement établi, pour tout observateur de la vie politique gabonaise, qu’elles ne se sont jamais portées candidates à une élection présidentielle et ne seront pas au nombre des candidats à la prochaine élection présidentielle ? En première lecture, dès lors que quatre (4) des neuf (9) acteurs politiques sur lesquels porte l’analyse de l’Auteur ne seront pas candidat à la prochaine élection présidentielle, le choix de l’échantillon manque de pertinence. Toutefois, en y regardant de plus prêt, le choix d’André Mba Obame, d’Alexandre Barro Chambrier, de Paulette Missambo et de Jean François Ntoutoume Émane est-il réellement anodin, ou révèle-t-il implicitement les intentions politiciennes de l’Auteur ?
L’Auteur use à plusieurs reprises de l’expression «sur la période de l’analyse» sans clairement indiquer quelle est cette période. Le lecteur constate que l’analyse ne porte pas toujours sur la même période en fonction des acteurs objets de ces analyses. C’est ainsi ladite période remonte jusqu’à 1984 et s’étale jusqu’à 2016. Dans cet intervalle, alors que tous les acteurs étaient déjà en activité, l’Auteur fait le choix de ne privilégier pour chaque acteur que les périodes qui confortent son analyse.
L’auteur prend le parti de se présenter selon ses formations, donc ses diplômes. N’y étant point tenu, il exprime volontairement l’importance qu’il accorde à la formation et au diplôme. S’il ne le savait déjà, il n’aurait eu également aucun mal à s’informer de ce qu’André Mba Obame est titulaire d’un doctorat en Sciences politiques, Jean Ping titulaire d’un doctorat en économie, Casimir Oye Mba titulaire d’un doctorat en Droit, Raymond Ndong Sima titulaire d’un DEA d’économie, Paulette Missambo titulaire d’un DEA en Linguistique, Guy Nzouba Ndama titulaire d’un DEA en Philosophie, Jean-François Ntoutoume Émane titulaire d’un doctorat en Sciences politiques, Alexandre Barro Chambrier professeur agrégé d’économie, pendant qu’Ali Bongo est incapable d’attester sans contestation de l’obtention du moindre diplôme. Même pas le Brevet des collèges (BEPC). Est-ce pour cette dernière raison que l’Auteur s’est résolu à ignorer les diplômes des membres de son échantillon ? Il est dès cet instant difficile à l’Auteur de pouvoir prétendre à l’objectivité de son analyse.
Enfin, la démarche choisie par l’Auteur conduisant à la comparaison, une confusion se révèle entre les positions de ministre, de Premier ministre et de président de la République. À ce niveau de compétence on est droit d’être plus exigent.
Dans le texte
Au-delà de la forme, la méthode commande de suivre les traces de l’Auteur et passer en revue son analyse sur chacune des personnes par lui choisies.
André Mba Obame.  Il est difficile de trouver une justification à la présence d’André Mba Obame dans cet échantillon sans que cela n’inspire une conclusion nauséeuse quand aux intentions. Pourquoi ne pas citer dans ce cas Georges Rawiri, Omar Bongo Ondimba ou Pierre Mamboundou ?
Au-delà de l’opinion de l’Auteur qu’il convient d’entendre au nom du pluralisme, certaines affirmations relatives aux faits et actes d’André Mba Obame dans ses différentes responsabilités gouvernementales gagneraient à être ici corrigées.
Il est contraire à la vérité d’affirmer que la mise en place d’un régime d’assurance maladie obligatoire en République Gabonaise est une idée de Bernard Kouchner. C’est André Mba Obame qui, dès son arrivée au Ministère des affaires sociales en janvier 2002, a inscrit ce projet au nombre de ses priorités et a conduit toutes les études et toutes les consultations nécessaires pour son adoption par le Conseil des ministres. Son successeur dans ce ministère, Maitre Louis Gaston Mayila s’est chargé de faire adopter par le Conseil des ministres le projet d’ordonnance portant création du régime d’assurance maladie obligatoire et création de la CNAM-GS. Bernard Kouchner a été invité à apporter sa contribution afin de convaincre les partenaires sociaux, syndicats et patronat de la pertinence de ce projet. Faustin Boukoubi et Ali Bongo Ondimba, respectivement Ministre de la Santé et Ministre de la Défense en 2002 peuvent en témoigner.
De son passage au Ministère de l’Éducation Nationale, l’Auteur ne veut retenir que l’échec du «Turn-Over», rejeté par les enseignants. Il aurait pu ajouter qu’à ce jour un seul établissement d’enseignement pratique le «Turn-Over» au Gabon : le Lycée Français Blaise Pascal de Libreville. Mais au-delà de cette seule réforme qui illustrerait le passage de Monsieur Mba Obame au Ministère de l’Éducation Nationale, l’Auteur aurait pu rappeler que c’est aussi ce Ministre de l’Éducation Nationale qui a décentralisé l’examen du Baccalauréat et qui permet aujourd’hui à chaque jeune Gabonais de passer le Bac dans la capitale de la province de son lycée. Avant le passage d’André Mba Obame à l’Éducation Nationale, tous les lycéens du Gabon devaient être transportés à Libreville pour passer le Bac. C’est également lors de son passage à l’Éducation Nationale qu’une Commission composée des représentants des enseignants et l’administration était chargée de se prononcer en toute transparence sur les nominations des Chefs d’établissement. C’est aussi à André Mba Obame que l’on doit d’avoir rebaptisé les Lycées et Collèges du Gabon des noms de nos plus illustres compatriotes. Mais ce que retiennent surtout les élèves, les enseignants et les parents d’élèves du passage d’André Mba Obame à l’Éducation Nationale, ce sont trois (3) années sans grève des enseignants.
Jean Ping. Il est effectivement candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, ce qui rend compréhensible sa présence dans l’échantillon retenu.
Lorsque pour tenter de balayer d’un revers de la main les états de service de Monsieur Jean Ping on affirme que «Le problème avec la diplomatie c’est qu’elle est abstraite et n’a pas d’impact réel sur le quotidien du gabonais lambda.», on serait tenté de douter de l’identité effective de l’Auteur. Un haut fonctionnaire, ancien élève de l’ENA, ne peut s’autoriser de tels propos et demeurer crédible. Que la diplomatie soit abstraite au commun des citoyens est admissible, qu’elle soit déclarée sans impact réel sur le quotidien de celui-ci est tout simplement inacceptable. C’est la diplomatie qui permet d’éviter ou d’arrêter les guerres, c’est elle qui permet de rapprocher les peuples et d’organiser les échanges entre eux, y compris pour le commerce.
Ce regard de l’Auteur sur l’importance de la diplomatie concerne-t-il aussi les nombreux accords bilatéraux signés au cours des deux dernières années entre le Gabon et le Royaume du Maroc ?
Casimir Oyé Mba. Il a lui aussi publiquement manifesté son intérêt pour la prochaine élection présidentielle dans le cadre retenu par sa formation politique, l’Union Nationale.
S’agissant d’un ancien Premier ministre, l’Auteur aurait dû se souvenir des attributions de cette fonction que la Constitution détermine ainsi en son article 29 : «Le Premier Ministre dirige l’action du Gouvernement. Il assure 1’exécution des lois. Sous réserve des dispositions de l’article 20 susmentionné, il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires de 1’Etat. Il supplée le Président de la République dans les cas Précités…». Ainsi rappelé, l’Auteur n’aurait eu aucun mal à reconnaitre que de 1990 à 1994, Monsieur Casimir Oye Mba a dirigé le Gouvernement de la République au cours de la période politique la plus riche de notre pays. Dans l’exercice de cette fonction il a confirmé sa qualité d’homme d’État et, qu’à ses compétences de manager établies à la Banque Centrale, il a fait la démonstration d’un sens élevé de l’intérêt général et de l’entregent politique. Il est le seul Premier ministre de ce pays qui a affronté une Assemblée Nationale réellement équilibrée et qui a été amené à faire face à plusieurs motions de censure en parvenant à obtenir la confiance d’une majorité de députés à chaque fois.
Lisant une analyse portant sur les responsabilités politiques de Casimir Oye Mba, les élèves de l’Institut de l’Économie et des Finances ne manqueront pas de dire leur surprise de ne pas y voir figurer la réalisation du principal document de prospective économique et de développement réellement abouti dont dispose le Gabon : le Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP), que le Comité Statistique dont se réclame l’Auteur n’a eu de cesse de vanter les mérites devant les équipes du FMI et de la Banque Mondiale.
Pour justifier sa déception à propos de Casimir Oye Mba, l’Auteur se prononce ainsi : «Alors que son collègue Richard Auguste Onouviet aura laissé à la postérité l’immeuble du ministère des Eaux et Forêts ou le barrage hydroélectrique de Grand Poubara, Nzamaligué, le village natal de Casimir Oyé Mba, ministre en charge de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques n’avait toujours pas d’eau potable jusqu’en 2009.». On résiste difficilement à la tentation de demander si Casimir Oye Mba était Ministre de la République ou Ministre de son village ? Naturellement, la question porte également la réponse. La responsabilité d’un ministre de la République est de mettre en œuvre, sous la Direction du Premier ministre, la politique du Président de la République. Elle n’est pas de se servir prioritairement pour sa famille, pour ses amis ou pour son village.
Raymond Ndong Sima. Autre candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle.
Doit-on être surpris ou déçu par les raccourcis de l’Auteur ?
«Dans tous les cas, nous n’avions pas gardé de Raymond Ndong Sima l’image d’un grand capitaine d’industrie, comme peuvent l’être aujourd’hui Jean Baptiste Bikalou (PDG Pétro-Gabon), Henri-Claude Oyima (PDG BGFI Holding), ou Serge Ruffin Okana qui a réussi à transformer la Société Nationale des Bois du Gabon (SNBG) d’une simple boite de négoce de grumes en une entreprise industrielle compétitive de la filière bois», dit l’Auteur. Est-il rigoureux de comparer la Direction d’entreprises privées avec la Direction d’entreprises publiques à des fins de restructuration et de privatisation ? Pourquoi donc ne pas faire la comparaison avec les autres Directions d’entreprises publiques : Air Gabon, Gabon Télécom, Gabon Poste, etc.
Raymond Ndong Sima a été Premier ministre du  27 février 2012 au 24 janvier 2014, donc sous l’autorité d’Ali Bongo Ondimba qui l’a choisi et nommé à cette fonction. Ne pas en faire état est l’expression des intentions de l’Auteur ainsi que les limites de l’objectivité de son autopsie. Un silence qui suffit à la démonstration.
Paulette Missambo. Elle n’est pas candidate à la prochaine élection présidentielle et ne l’a jamais été avant.
Difficile de comprendre sa présence dans cet échantillon. Il faudrait pour cela se souvenir de ce que la Vice-présidente de l’Union Nationale est native de Lastourville comme le Ministre de l’Économie auprès duquel l’Auteur a fait carrière. «La République au village», nous y sommes.
Est-ce également la raison pour laquelle il a été difficile à l’Auteur de rappeler que Paulette Missambo a été Proviseur au Lycée d’État de Port-Gentil et au Lycée National Léon Mba et que ce sont ses états de service qui lui ont certainement ouvert les portes du Gouvernement ?
Le « programme éducation est également entaché d’un grand scandale de détournement de fonds attribué à tort ou à raison à Paulette Missambo et qui continue de brouiller son image.» dit l’Auteur. Pourquoi le Spécialiste du Comité statistique se prive-t-il d’éclairer l’opinion sur le sujet, plutôt que de se contenter de l’évoquer pour entretenir la suspicion ? Pitoyable. Le programme BAD couvrait la construction de 300 salles de classe à Libreville ainsi que les Inspections académiques. Toutes ces constructions ont été réalisées et livrées en présence du Président de la BAD. Pourrait-on en dire autant des 400 salles de classe et 60 lycées annoncés ?
«Pour avoir géré avec un amateurisme indescriptible ce drame, aussi bien en amont dans la délivrance des licences d’exploitation qu’en aval dans la gestion de la catastrophe, la responsabilité de Paulette Missambo, ministre des Transports, première autorité concernée était clairement engagée. Pourtant elle n’a ni démissionné, ni été contrainte à quitter ses fonctions au grand dam des familles des victimes.». Ici commence l’indécence.
Ce drame qui a coûté la vie à 19 personnes ne peut et ne doit nourrir la polémique. Le Comité Statistiques, notoirement connu des initiés pour la production spécieuse et la sincérité douteuse de ses états budgétaires et financiers, aurait-il été saisi de cette question également ? Assurément non. Car, si tel avait été le cas, l’Auteur n’aurait pas manqué de relever qu’au moment de l’accident tous les passagers étaient en vie et que c’est l’absence de secours qui va couter la vie à 19 des 30 personnes. Des unités de l’armée, stationnées à quelques centaines de mètres du lieu du drame vont mettre plus de trois (3) heures pour intervenir. Nul n’ignore que ce sont les habitants et les pêcheurs locaux qui furent seuls à se précipiter avec leurs pirogues et repêchèrent les survivants échappés de la carlingue. Est encore présente dans les esprits, la gêne du message de condoléance de l’Ambassadeur de France, publié dans le quotidien l’Union, et dans lequel il déplorait l’interdiction faite aux militaires français d’intervenir. C’était le 08 juin 2004, le Ministre de la Défense était Ali Bongo Ondimba.
Guy Nzouba Ndama. Il s’est déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle.
«Qu’a donc fait Guy Nzouba Ndama pour son pays pendant de si longues années passées aux affaires ?
Sur d’autres plans, il a été certainement d’une grande utilité, mais sur le périmètre de l’analyse, Guy Nzouba Ndama n’a malheureusement rien apporté à son pays.
A part la très controversée proposition de loi dite « loi Nzouba «, vite rangée dans les placards, en scrutant mes archives, je n’ai trouvé aucune loi, aucun projet, aucune réforme structurelle, administrative ou sociale ayant un impact national et qui soit attribué ou même inspiré par ce dignitaire.»
Nous tenons enfin la justification profonde et réelle de la Tribune de l’Auteur : se payer Monsieur Guy Nzouba Ndama.
Au lendemain de la déclaration de candidature de Guy Nzouba Ndama, cette satire fut publiée sur infos Kinguélé (www.facebook.com/groups/infoskinguele/) :
« A partir de demain, les Parents Amis et connaissances de Nzouba vont avoir le choix entre :
1 – Venir l’insulter à la RTPDG
2 – être virés de leur boulot
Le Conseil des ministres va s’en occuper des demain.
La semaine prochaine, la PJ, la Commission de lutte contre l’enrichissement illicite et la Cour des Comptes prendront le relais.
Viendra ensuite le tour des Impôts d’Ogouma pour un redressement fiscal en bonne et due forme.
Et pour finir, des armes de guerre seront découvertes à Angondje.
Ainsi va le PDG-Émergent !»
Difficile d’être plus prévisible. Une certitude, la Tribune n’aurait jamais inspiré son auteur il y a 2 mois.
Mais l’Auteur avait fait l’effort de consulter les archives de l’Assemblée Nationale ou le Site internet de cette Institution, il aurait découvert les nombreux rapports parlementaires, les enquêtes et autres rapports que Guy Nzouba Ndama  avait initiés.
Jean-François Ntoutoume-Émane. Il n’est pas candidat à la prochaine élection présidentielle. Sa présence dans cet échantillon laisse sans voix. Un enseignant serait amené à qualifier cette insertion de remplissage.
Alexandre Barro Chambrier. Au moment de la publication de la Tribune de l’Auteur, le mouvement politique PDG Héritage et Modernité ne fait plus mystère de son soutien à la candidature de Guy Nzouba Ndama à la prochaine élection présidentielle. Monsieur Alexandre Barro Chambrier ne sera donc pas candidat. Sa présence dans l’échantillon participe dès lors d’une autre démarche. On est d’ailleurs surpris de ne pas voire figurer Serge Maurice Mabiala.
Le lecteur de la Tribune dite Libre ne manquera de constater le silence du passage de Monsieur Barro Chambrier à la tête du Ministère des Mines, du Pétrole et des Hydrocarbures (14 janvier 2011 – février 2012) sous le mandat actuel. Ce silence confirmera lui aussi les intentions de l’Auteur.
Ali Bongo Ondimba. Candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle.
Pour son analyse, l’Auteur ne retient que les dix années passées à la tête du Ministère de la Défense de 1999 à 2009 et la présence à la tête de l’État depuis 2009.
Il ne retient donc rien de son passage au Cabinet du Président de la République de 1984 à 1990, il ne retient rien non plus de son passage à la tête du Ministère des Affaires étrangères et de son passage à l’Assemblée nationale où il est supposé avoir siégé de 1996 à 1999.
Concernant son passage au Ministère de la Défense, l’analyse aurait gagné en crédibilité si l’Auteur n’avait pas passé sous silence l’assaut lancé par les forces d’intervention de la Gendarmerie sur le siège du Parti de Pierre Mamboundou, l’UPG. Où encore la responsabilité d’Ali Bongo Ondimba dans le drame du 08 juin 2004 évoquée ci-avant. Le sauvetage était de la compétence des forces de défenses placées sous l’autorité du Ministre de la Défense.
L’Auteur était également qualifié pour indiquer aux lecteurs que de 2000 à 2009, le Ministère de la Défense a endetté le Gabon pour un montant total de 241,6 milliards de Fcfa contre 57,8 milliards de Fcfa pour le Ministère de la Santé, 12,2 milliards de Fcfa pour l’éducation et 109,2 milliards de Fcfa pour la route.
Concernant sa présence à la tête de l’État, le lecteur prend acte de ce que l’Auteur ne parvient pas à déclarer qu’Ali Bongo Ondimba a été élu par le Peuple gabonais le 30 août 2009. Il lui sait gré de reconnaitre implicitement les conditions de l’établissement de celui-ci à la tête de l’État.
Concernant le  Bilan d’Ali Bongo Ondimba à la tête de l’État : «On ne tire pas sur une ambulance». L’Auteur se réclamant à raison du Ministère des Finances, il ne lui aura pas échappé que depuis le début du mandat d’Ali Bongo, la Cour des Comptes n’a jamais pu prononcer la déclaration de conformité des budgets du Gabon. Une première dans l’histoire du Gabon.

*        *

Omar Bongo Ondimba aurait déclaré : «D’un Chien je peux faire un Ministre». La lecture de la Tribune dite Libre inspirerait l’assertion suivante : «De talentueux et brillants cadres, son successeur fit des nigauds». Car, au-delà de la posture partisane, cette Tribune «libre», et c’est plus grave, relève de la paresse intellectuelle, de l’absence de rigueur et du manque de discernement. Elle est indigne de son auteur.
«Servir l’État sans s’asservir au pouvoir» est l’une des devises références de l’École Nationale d’Administration (ENA) de France. À la lecture de cette Tribune dite Libre, les mandants de l’Auteur au sein de la section Gabon de l’Association des anciens élèves de l’ENA de France attendront certainement de lui que par éthique il en tire personnellement toutes les conséquences. En retour, il conservera leur respect, leur estime, leur affection et leur amitié.
Jean Gaspard Ntoutoume Ayi
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Bonanza dit :

    Je n’ai jamais compris la démarche qui consiste à étaler son cursus scolaire, en introduction d’analyse. Cette démarche a t-elle pour objectif de légitimer les propos de l’auteur auprès du lecteur? Ou bien cette démarche est-elle utilisée par l’auteur, lorsque ce dernier sait qu’il s’apprête à user de malhonnêteté intellectuelle dans la démonstration qu’il s’apprête à faire, prenant du même coup les lecteurs pour des imbéciles. Merci Gaspar d’avoir répondu point par point à ce « gabonais de la honte » qui aurait gagné beaucoup plus à se taire. Comme disait Desproges, « l’intelligence c’est comme les parachutes, quand on en a pas on s’écrase ». Et puis, depuis quand est-ce que diplômé est synonyme d’intelligent ? Et surtout lorsque l’on sait que le gabonais est passé maître dans l’art du faux diplôme. Que ce monsieur continue à manger son blé. Et ne vienne plus nous servir ses analyses à deux balles, teintées d’ethnisme, de rancoeurs paysannes, et de féodalisme.

    • KOUMBWAMI MA-FWAT dit :

      Bonanza, vous avez rendu mon commentaire presque inutile, puisque vous avez tout dit… On a toujours l’impression que le Gabonais a inventé le diplôme. Dès qu’il en a, il l’annonce Urbi et Orbi. Dès qu’il a fréquenté une école particulière, il en fait un communiqué officiel. À partir de là, on se décrète « intellectuel ». Mais, pour emprunter son mot à Léo Ferré, quand les experts viennent analyser ce qu’il y a au fond du vase, ils se rendent compte qu’Il n’y a rien qu’un peu de vase !
      Je n’ai rien contre notre ami énarque du bord de mer. Comme chacun de nous, il est libre de penser et d’exprimer sa réflexion, à moins qu’il soit soumis à quelque droit de réserve. Mais, dès lors qu’il affiche ostensiblement ses titres universitaires, il doit veiller à ce que sa thèse soit rigoureusement construite et qu’elle porte d’une réflexion profonde. Sinon, on fait de la propagande en étrillant certaines figures de l’opposition pour faire mousser son champion.

  2. Cyd Aubiang dit :

    S’il fallait donner un titre à cette réponse, j’aurais donné : Réponse à un Kounabelisme intellectuel.
    Oui, lorsque j’ai vu ce que ce monsieur est venu pondre, je me suis dit est ce que à l’ENA on forme maintenant des « cancres »1. Car, comment peux t-on venir écrire des inerties pour plaire au roi?
    Comment peux t-on faire des jugements de valeurs lorsqu’on a une étiquette d’Emergent ?
    Non Monsieur, vous avez eu une réponse d’un autre cadre Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, qui vous ramène de cette planète appelé  » Mensonge  » pour une véritable planète appelé  » Réalité « . Réalité parce qu’on a trop laissé les cupides devenir des maîtres. On a laissé des Kounabelistes devenir donner des leçons aux probes. JGNA, vous ramène à cette réalité ou l’on a pas besoin d’etre myope pour lire la vérité.
    Auto satisfaire son candidat au détriment des autres, lorsqu’on sait qu’il a géré un pays 7ans, il n’a pu amorcer un réel développement. Mais, on peut le reconnaître qu’a même le New Forum, qui nous a coûté 4 milliards tandis que dans mon quartier Nkembo, l’eau est devenu une denré rare ce depuis 2009. Les courses de bateaux, lorsqu’on pense que les étudiants gabonais sont obligés d’aller se cultiver à la bibliothèque de l’Ex CCF.
    Le carnaval, lorsqu’on a menti aux hommes de culture qu’on va rénover et reconstruire le CICIBA,n’en parlons plus des Droits d’auteur.
    Rien que ça on peut lui reconnaître d’avoir comme priorité l’ambiance, le show au détriment du développement.
    Alors, Monsieur au lieu de faire l’autopsie morale des hommes politiques, faites nous une autopsie de la gestion du pays pendant 2009- 2016. Faites nous ce bilan, que vous êtes incapable de défendre car est plus désastreux.
    Merci au grand Jean Gas, pour avoir re-éclairer ce libre propos dans la teneur rédigé par un kounabeliste nous ramenez dans l’obscurantisme.

    • imagine2016 dit :

      Je ne sais pas si je peux le dire, Cyd Aubiang, j’ai le net sentiment que l’énarque Boulouboulou vient de subir un « redressement réajustement structurel » du FMI Ntoutoume Ayi kia kia kia.
      Non sérieux, je m’adresse aux intellos émergents, quand vous prenez la défense d’Ali, assurez vous d’avoir un argumentaire solide, je le dis pour votre bien, il y va de votre crédibilité intellectuelle, de votre honneur. C’est normal que vous preniez fait et cause pour votre champion mais attention de ne pas vous faire ridiculiser sur la place publique, car figurez vous, il se trouvera toujours sur votre chemin des Ntoutoume Ayi pour vous contredire et injurier votre intelligence, et ça croyez moi, ce n’est pas une posture enviable, pensez à votre famille, à vos enfants à votre femme, à vos amis qui rient sous cape.
      Cette réplique de Ntoutoume Ayi à son ami Énarque devrait amenr Ali à repenser son entourage, ces intellos proches de lui et de sa gouvernance, ils pourraient peut-être se poser des questions sur leur probité morale et Intellectuelle, encore que….comme on dit « qui s’assemblent se ressemblent » n’est ce pas?
      Jean-Gaspard, je me suis délectée à la lecture de ta réponse à ton ami, ton argumentaire est solide ,bien bâtie, parce que tout ce que tu dis est vraie, je dirai authentifié, cependant le reproche que l’on pourrait te faire serait celui d’avoir traité de manière lapidaire le cursus professionnel de Ntoutoume Emane, Ping, Raymond Ndong Sima et Nzouba, j’aurais souhaité que tu te répandes un peu plus sur leur parcours comme tu l’as si bien fait pour AMO, Oye MBA, Paulette Missambo qui ne l’oublions pas émargent comme toi à l’UN, histoire de ménager les susceptibilités, certains en effet de n’hésiteront pas à relever ce fait. De toi à moi, ta mise au point aurait gagné en plus d’objectivité si ces gens auraient eu le même traitement, tu comprends non?
      Bravo, mille ovations, J-Gaspard et en route pour la DTE

  3. Diana calendre dit :

    Tout simplement époustouflant, une réthorique patriote digne d’un fils du pays. Les faits et textes sont avérés, pour ceux qui font une propagande courtisane au BOA. Venez voir comment répondre à ceux qui ont perdu l’éthique de l’impartialité dans une tribune qui se dit libre.

  4. tank man dit :

    Châpeau Monsieur Eyi,c’est triste de constater que le cerveau de certaines personnes se ramolissent au contacts des privilèges!!!

  5. L'Observateur dit :

    Les intellectuels gabonais aiment se lire et s’entendre parler…distinction internationale zéro! Publications mondiales zéro. Réveillez-vous les amis, les jeunes gabonais sont à des miles de vos verbiages de savants.

  6. Bombey 2 dit :

    En parcourant le quotidien l’Union de ce matin, j’ai eu la malchance de tomber sur un tel article qui n’honore pas les énarques. Je souhaite également que le quotidien nationale puisse également publier cette mise au point très objective et qui force l’admiration: il y a également des valeurs dans notre pays que le pouvoir veut à tout pris écraser et mettre dans les oubliette.
    Merci mon cher AYI, tu es bon, comme le disent les étudiants dans les amphis.

  7. ada dit :

    Je dis bravo et comme Diana calendre <> et je rajouterai un fils du pays qui a vraiment fait l’ENA.
    Merci Monsieur Jean Gaspard Ntoutoume Ayi

  8. Milang-missi dit :

    Il m’arrive très rarement de constater qu’un compatriote est brillant, mais vous, M.Ntoutoume Ayi vous l’êtes assurément même si je ne suis pas d’accord avec tous vos écrits. Mais il y a une chose très importante et qui est la marque des personnes brillantes, vous prenez toujours la peine de vous appliquer vos propres arguments, et c’est cela le génie.
    Vous êtes un inconditionnel d’AMO et donc en général vous attaquez toujours vos adversaires sur les points où AMO était irréprochable.
    Votre Ami Bouloubou a étalé ses diplômes ignorant que celui qu’il défendait ne peut justifier d’aucun ce qui plombe tout son argumentaire. Et vous en bon stratège vous appuyez où ça fait mal.
    M. Ntoutoume a bien compris « La seule science parfaite est la sagesse rétrospective. »
    M.Bouloubou, vous avez complètement ignoré la théorie de la gravitation universelle mais s’appliquera toujours à vous.
    « Tout ce qui monte doit redescendre. » Newton, physicien
    M. Bouloubou sachez que « vous ne pouvez pas dire dans quel sens roule le train en regardant les rails » pour analyser plusieurs corps en mouvements il faut leur choisir un référentiel commun.
    Je ne sais pas quelle était l’intention de M. Ntoutoume mais il vous a ridiculisé, dorénavant vous rejoignez le camps de M. Bouroubou Epembia.

  9. mone fame dit :

    « Sublissimemant » déconcertant pour … Bouloubou !
    Bravo Jean Gass…

  10. MAM dit :

    Chapeau !!!! Très belle réplique de Jean Gaspard..

  11. kenny Aldo dit :

    Sincèrement, vous les opposants enragés, vivement qu’arrivent les élections pour que vous rentriez dans vos petits souliers avec vos cohortes de grabataires intellectuels qui ne font que polémiquer sans démontrer le contraire, sinon insulter.
    L’insulte et la polémique sont l’arme des faibles. Ali va vous donner des crises d’apoplexie. Munissez-vous de sédatifs. Et surtout on saura si votre fanfaronnade chronique se traduira dans les rues. Le peuple ne vous suivra pas car il aspire à la paix
    Votre rage dans ce site est à la mesure des frustrations de vos barons inutiles et incapables
    Rendez-vous en Septembre pour un Gabon avecAli à la barre et les papys au musée des cadavres politiques
    Bande de poltrons on vous connaît et vous êtes des ingrats car étant bien repus

  12. Kem Wr dit :

    Doit-on cancaner longtemps sur ce droit de réponse ? Loin s’en faut. Nous sommes en Démocratie. Et, parce que nous sommes en Démocratie, il y a des points sur lesquels nous devons réagir à notre tour en tant que citoyen libre participant au débat démocratique gabonais :
    – Ce soupçon persistant et injustifié ou cette rumeur qui accuse de courtisanerie tout citoyen qui soutient la vision politique de Monsieur Ali Bongo. C’est un fait tout à fait caractériel de cette ligne de pensée de vouloir que tous les partisans d’Ali Bongo soient tous des PDGistes ou des courtisans vivant indûment des deniers publics du Gabon. L’auteur évoque l’histoire de Michel Rocard qui se serait déguisé en un certain Georges Servet ; on attend donc qu’il nous dise quel est ce haut fonctionnaire gabonais qui se cache derrière le pseudonyme de Léandre E. Bouloubou. Sur ce point nous sommes restés sur notre faim. A la place, il nous a fallu nous contenter de suppositions, d’allusions et autres insinuations malveillantes. Ce qui pourrait aussi relever d’une certaine « paresse intellectuelle, d’une absence de rigueur et d’un manque de discernement ».
    – Quelle objectivité doit-on par ailleurs accorder à votre droit de réponse quand votre propre appartenance politique ne fait l’ombre d’aucun doute. Vous déclarés être un militant de l’Union Nationale ! L’angle de votre papier est donc nécessairement partisan. Ainsi que vous le démontrer sous des traits faussement objectifs. Ce qui pourrait laisser douter de la probité de votre éthique d’ancien énarque.
    – « Cette tribune est supposée porter sur l’élection présidentielle … » De quelle tribune parlez-vous ? Vous avez peut-être un droit de réponse, mais je doute fort que vous ayez celui de définir la ligne éditoriale d’un média libre comme GR.
    – Quant aux diplômes, c’est connu, il y a la vie de la science et la science de la vie. La politique est d’abord une sagesse pratique comme la morale. Revisitez l’histoire et vous observerez que la collection des titres scolaires et universitaires ne fait pas nécessairement les meilleurs leaders politiques. En politique, il est à la fois question de savoir que de savoir faire et de savoir faire faire. Nul besoin que le chef ait tous les diplômes du monde pour se montrer fin stratège politique. Pour rire, on évoque même souvent le cas d’un certain chef d’Etat africain, de vénérable mémoire, qui conseillait ses conseillers. Ce dernier resta au pouvoir pendant près de 42 ans ! Il est indéniable que la performance de cette longévité au pouvoir n’est pas à attribuer aux diplômes.
    Pour le reste, nous sommes tous tenus à l’impératif éthique ainsi qu’à la rigueur scientifique dans nos autopsies respectives. Et, vive la Démocratie. Changeons Ensemble !

    • La Fille de la Veuve dit :

      @ Kem Wr,
      Ce que l’on vous repproche à vous les Émergents c’est d’abaisser sans limite le niveau de notre pays.
      Vous n’avez rien compris au texte de M. Ntoutoume Ayi et vos commentaires constituent un hors sujet monumental. Comme lui, je vais essayer de vous répondre par le texte :
      1 – la courtisanerie dont parle JGNA se justifie des lors qu’une personne placée en position de subordination prétend porter une appréciation sur celui sous l’autorite duquel il exerce. Un fonctionnaire ne peut juger l’action du Chef de l’Etat ou le Chef de l’Etat lui-même sans tomber dans la courtisanerie. Or Bouloubou ne fait rien d’autre que cela.
      2 – JGNA evoque Georges Servet pour indiquer à M. Bouloubou que comme Michel Rocard il aurait mieux fait de choisir un Pseudo.
      3 – JGNA à signe son article de son seul nom sans autre qualification. Dans une Tribune libre, c’est la rédaction du journal, ici http://www.gabonreview.com qui choisi le chapeau. C’est donc Gabonreview qui a choisi de le présenter comme Enarque et Unioniste.
      4 – « de quelle tribune parlez-vous? » vous interrogez-vous. JGNA parle de la Tribune Libre de M. Bouloubou. Gabonreview n’est pas une Tribune, mais un journal en ligne. Le terme Tribune libre est consacré aux articles écrit par des personnes qui ne sont pas du journal et que le journal accepté de publier.
      5 – en ce qui concerne les diplômes, JGNA ne fait jamais état des siens. M. Bouloubou le fait dans sa Tribune. C’est donc à lui que s’ votre observation à ce sujet.
      Relisez donc ce texte que vous semblez n’avoir pas suffisamment lu.

    • Gab241 dit :

      @ Kem Wr
      Pour toi là, c’est du bavardage! Du bruit! Va t’identifier à GabonReview et publie ton analyse ou un droit de réponse.
      Parce que dans les quelques lignes que vous venez d’écrire, on voit juste un frustré, celui qui n’aime pas la vérité et la réalité. Allez préparer votre analyse à votre tour, et revenez nous.

  13. De Moanda dit :

    Brillant! Il me tarde de vous le dire de vive voix!
    OOG

  14. JOE dit :

    Clap! Clap! Clap! Mr NTOUNTOUME AYI

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