Jean de Dieu Moukagni Iwangou, président de l’Union du peuple gabonais (UPG-Loyaliste), donne la réplique au libre propos, publié ici, par Tony.S Minko Mi Ndong, avocat au barreau de Libreville, sous le titre «L’imposture du débat sur l’éligibilité d’Ali Bongo Ondimba à l’élection présidentielle de 2016». 

© Gabonreview/Shutterstock

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Jean de Dieu Moukagni Iwangou. © D.R.

Jean de Dieu Moukagni Iwangou. © D.R.


A regarder tout l’acharnement qu’ils mettent au triomphe de cet ouvrage, les tenants de la république bananière ne manqueront certainement pas un jour, de nous vanter sa mission civilisatrice.
Avec la colonisation, l’autre abomination de l’histoire, elle a de qui tenir.
Après avoir réduit tout un Peuple à l’esclavage, la traite des noirs a trouvé des regards bienveillants pour en légitimer le principe, jusque chez les grands défenseurs des droits de l’homme dont nous glorifions la pensée.
Thomas Jefferson était un avocat brillantissime, passionné des droits de l’homme. Mais pas des droits des noirs.
Rédacteur de la Charte d’indépendance en 1776 et militant acharné pour l’abolition, il était propriétaire de plus de six cent (600) esclaves, parmi lesquels Sally Hemings, une esclave de maison qui eût sept (7) enfants métis, que l’analyse de l’ADN a révélé qu’il en fut le père, dont ils n’ont rien hérité du fait de la couleur de leur peau.
Nourris par Rousseau au lait du contrat social, les républicains de tous bords s’étrangleront d’indignation en découvrant que celui qui a théorisé sur les inégalités, estimait que le noir n’était pas un homme, et qu’il n’avait pas d’âme.
Voltaire est l’auteur d’une thèse sur l’origine des inégalités des races. Pour rendre compte de sa pensée, je choisis un florilège de son œuvre, qui se passe de commentaires.
Il a écrit : « Je vois des singes, des elephants, des nègres, qui semblent tous avoir quelque lueur d’une raison imparfaite (…)  j’aurais du penchant à croire d’abord que de tous ces êtres c’est l’éléphant qui est l’animal raisonnable (…)  je prends des petits de ces différentes bêtes; j’examine un enfant nègre de six mois, un petit éléphant, un petit singe, un petit lion, un petit chien: je vois, à n’en pouvoir douter, que ces jeunes animaux ont incomparablement plus de force et d’adresse; qu’ils ont plus d’idées, plus de passions, plus de mémoire, que le petit nègre (…) ».
Chez Montesquieu, on sanctifie la separation des pouvoirs, mais de lui on préfère taire cette saillie, je cite: «On ne peut se mettre dans l’idée que Dieu, qui est un être sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir. […] Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes (…). » 
Sans rien toucher à leur notoriété, qui traverse les âges avec un rare bonheur, ces grands esprits montrent qu’ils ont eu leurs grands écarts, y compris sur des questions d’éthique sur lesquelles nul ne pensait les surprendre.
En concluant à l’imposture, au nom du mauvais usage des mots, ou en l’absence d’une décision judiciaire que même le diable serait en peine de rapporter, maître Minko Mi Ndong a dévoilé une sensibilité de haut vol propre au monde des grandes idées.
Dans un exercice où la disqualification n’est qu’une conséquence de l’inéligibilité, et l’absence d’une décision de justice la résultante du déficit d’Etat de droit, appeler les gabonais à « ne pas se laisser distraire par la vacuité d’un débat inopérant et pernicieux », relève d’une volupté de fin gourmet, qui montre que cet éminent membre du barreau du Gabon, n’a pas suivi avec le soin nécessaire l’évolution de ce dossier.
Si les obligations de sa charge lui avaient accordé un petit répit, il lui aurait suffi de suivre sur Africa24, le journaliste Babylas Boton et son invité d’un jour, le Porte-parole du Gouvernement, pour comprendre que  « la paix sociale et la stabilité politique de notre pays » ne tiennent, ni aux « conditions de mise en œuvre de l’article 10 alinéa 3 de la Constitution gabonaise » qui ne seraient pas réunies, ni à une quelconque « haine », mais bien plus, au déni de justice délibérément planifié par le pouvoir.
Quand le monde libre se prévaut du primat de la loi, pour garantir à tous, à la fois, la sécurité juridique et judiciaire qu’elle instille, et l’égalité de tous les citoyens devant la loi qui est fondatrice du vivre ensemble, le porte-parole du Gouvernement de la République Gabonaise réclamait, en mondovision devant la terre entière, le bénéfice de l’illégalité, en légitimant tout un septennat durant, l’inexistence de la Haute cour de justice. Autrement dit, la seule juridiction qualifiée par la loi pour connaitre des infractions commises par le chef de l’Etat et les membres de son régime !
En concluant qu’en l’absence d’une décision judiciaire devenue définitive, le débat sur l’éligibilité d’Ali Bongo Ondimba à l’élection présidentielle de 2016 confine à l’imposture, maître Minko Mi Ndong se doit, pour honorer sa robe, de dire de quel côté se situe cette imposture.
A un avocat, dont la parole est un précieux instrument de travail, je n’opposerais pas Simone de Beauvoir, qui a dit qu’il est des moments où parler est parfois une manière plus adroite que le silence, de se taire.
Républicaine et citoyenne, l’opposition Gabonaise qui porte ce débat, ne peut être prise à défaut, ni devant les procédures judiciaires qu’elle a amplement éprouvées, ni devant les procédures diplomatiques auxquelles elle a obligeamment souscrites, ni devant les procédures administratives qu’elle a rigoureusement suivies.
Pour rester dans l’univers des prétoires, qui est celui de Maître Minko Mi Ndong, c’est ici le lieu de porter témoignage des diligences observées par l’opposition, pour parvenir à une décision de justice réglant définitivement ce débat.
Le 18 novembre 2014, Monsieur Luc Bengone Nsi avait saisi le Président du Tribunal de Première instance de Libreville, d’une requête, sollicitant qu’il lui autorisé d’assigner Monsieur Ali Bongo Ondimba, pour advenue l’audience, voir déclarer nul, l’acte de naissance inscrit en faux par ses soins.
Le même jour, pour le même objet et aux mêmes fins, le Front de l’opposition pour l’alternance avait saisi la même juridiction, afin qu’elle dise le droit attaché à ce cas d’espèce.
En réponse, le tribunal avait décliné sa compétence, sous le prétexte fallacieux du statut pénal du chef de l’Etat, qui n’était nullement en cause dans un procès civil, qui soumettait simplement aux juges l’examen d’un instrumentum, en l’occurrence l’acte de naissance, et non la culpabilité de son détenteur, à propos de laquelle les requérants se réservaient d’y donner suite au moment qui leur plairait.
Pour ne pas faire de concession à la vérité, je me suis pourvu devant la Haute Cour de justice en date du 19 novembre 2014, à la faveur de trois actes de saisine.
Le premier acte de saisine vise Monsieur Ali Bongo Ondimba et ses consorts, pour faux en écritures publiques, usage de faux en écritures publiques, complicité d’usage de faux en écritures publiques, violation de serment.
En conséquence de ces chefs d’accusation, je sollicite que la sanction de la destitution soit prononcée, face aux incohérences patentes entachant aussi bien l’acte de naissance querellé que la Déclaration de naissance produite de manière incidente, tous actes à la faveur desquels, il a obtenu un avantage indu dont il doit être relevé.
Le deuxième acte de saisine vise Madame Marie Madeleine Mborantsouo et les juges de la Cour constitutionnelle ayant siégé en 2009, pour complicité d’usage de faux en écritures publiques et fraude à la loi, en ce que pour ce chef de prévention, je fais grief aux juges constitutionnels d’avoir rendu une décision de justice sur une base légale erronée, avec pour effet de soustraire Monsieur Ali Bongo Ondimba des justes sanctions prévues par la loi.
Le troisième acte de saisine vise Monsieur Antoine De Padoue Mboumbou Miyakou, Président de la Commission électorale en 1991, ainsi que tous les consorts l’ayant succédé à cette charge, sous la prévention de complicité d’usage de faux en écritures publiques, pour avoir successivement administré les élections législatives, et donc validé la candidature de Monsieur Ali Bongo Ondimba sur le siège de Bongoville, notamment en 1996, 2001 et 2006, forcément à la faveur d’un acte de naissance dont l’authenticité est suspecte.
Justiciable de la Haute cour de justice dont il nomme principalement les membres, le Président de la République, Monsieur Ali Bongo Ondimba, nonobstant cet avantage inédit sur la planète de l’état de droit, s’est gardé, tout le septennat durant, de désigner les magistrats devant siéger au sein de cette juridiction.
N’ayant de vérité que celles ressortissant des prétoires, maître Minko Mi Ndong est à la place qu’il faut pour observer l’imposture, et surtout, pour localiser le côté où elle se trouve.
Je m’incline devant cette rare sensibilité exprimée par un homme de l’art, qui s’indigne du mauvais usage des mots, au point de crier à l’imposture, devant l’évocation du concept de la disqualification, qui n’est que la simple conséquence de l’inéligibilité.
Mots pour maux, j’affirme, que lorsque le droit à un procès équitable n’est garanti à personne, et que le droit d’accès au juge naturel est refusé aux justiciables, il y a une insuffisance de République qui confine à l’indécence.
 MOUKAGNI IWANGOU
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dit :

    Monsieur Moukagni,
    Merci.

  2. Rodgers dit :

    Grande leçon de droit du futur Ministre de la justice du président Jean Ping. Le Gabon a encore des hommes de valeurs.

  3. Bouka Rabenkogo dit :

    VOTRE SOUTIEN TOTAL M’EST REQUIS
    « JE SUIS LE CANDIDAT DU PARTI DÉMOCRATIQUE GABONAIS »
    Peuple gabonais, Ali BONGO ne peut pas sept (7) ans durant, braver nos Us, nos Coutumes, nos ancêtres, honnir notre Pays, violer crânement et impunément LA CONSTITUTION. Ali BONGO ne peut prétendre solliciter un nouveau mandat comme si : DE RIEN N’ETAIT. Ali BONGO serait il convaincu, qu’il n’y a pas d’Hommes au GABON ? C’EST INTOLÉRABLE! Moi, Michel BOUKA RABENKOGO, membre du Comité Central, je me présente candidat du Parti Démocratique Gabonais (PDG) à l’élection présidentielle de 2016. Ma candidature participe d’une jurisprudence. Elle n’a qu’un seul et unique objet : DISQUALIFIER ALI BONGO. Les dispositions réglementaires du Code électoral précisent LA DISQUALIFICATION : DE DEUX CANDIDATS D’UN MÊME PARTI POLITIQUE. Peuple gabonais, cette élection est un tournant majeur pour Notre Pays. « Votre soutien total m’est requis ». LE GABON EST UN PAYS DE PAIX. Ali BONGO ne commettra plus jamais de massacres dans notre PAYS. Je suis le commissaire à l’élection 2009 que Marie Madeleine MBORANTSUO a utilisé le nom pour déclarer Ali BONGO vainqueur. Je suis aussi celui qui a le devoir disqualifier Ali Bongo. LES PLUS GRANDES VICTOIRES SONT PACIFIQUES.
    *L’Esprit-Saint illumine le Gabon*
    # JEAN PING EST LE PRÉSIDENT #
    « Fin de la théâtralité »

  4. guidouma dit :

    Hier j’avais de l’admiration du respect pour des personnalités comme le Docteur ou Prof ROSSATANGA, PAMBOU TCHYVOUNDA. Aujourd’hui, j’epprouve de la pitié de la honte et c’est ce que doivent ressentir beaucoup des GABONAIS qui, comme moi coyait que ces personnalités étaient des lumières pour le gabon, alors ils ne sont que ténèbre, ombre, honte pour le GABONAIS de demain. Comment comprendre que tous ces hommes contribuent à l’imposture à la mise en place d’une république bananière dans notre pays. Loin pour moi de reconnaitre ses hommes comme des intellectuelles, mais des profito-situationistes et des ingrats envers cette nation qui les a tout donné. Honte à vous et l’histoire ne vous pardonnera jamais. A cette liste M. le PRESIDENT il faut ajouer maître MAYILA, feu MBA OBAME, Jean François NDONGOU…

  5. ongouory dit :

    Et Toc voilà la réponse cinglante à maitre qui encore ?? Minko

  6. Rhody Junior dit :

    Merci Monsieur.
    Le rappel historique et le parallèle entre les combats nobles officiels et les actes personnels abominables de grands personnages (enfin, grands pour ceux qui les considèrent et pour qui ils ont œuvré) sont une manière très imagé de nous ramener à notre réalité.
    Mais Mr, guidez nous, guidez cette soif de justice et de libération… S’il vous plait… nous sommes face au même défi pour la nation que menaient déjà ceux qui étaient pourvu du même idéal en 1960, mais tous ceux qui nous ont précédé on échoué Monsieur, devrions nous échouer aussi et laisser le même combat (exactement le même) à la génération suivante?
    C’est votre combat aujourd’hui, Gandhi et Mandela ont vu le changement pour lequel ils avaient combattu de leur vivant, Martin Luther King non, mais en moins de temps que nous, on a vu la matérialisation de son grand rêve. En ceux qui nous concerne, seuls les gabonais du genre de Léon Mba, Bongo ou autres Bilié Bi Nzé voient leur vision du Gabon se matérialiser (état de non droit pour les autres et de tous les pouvoirs pour eux), et nous, quand est ce que nous voyons la notre? Aidez nous Monsieur.

  7. Milangmissi dit :

    Les intellectuels gabonais font honte à vouloir défendre un régime inique ignominieux, exécrable, moribond,…Je ne sais même pas si ces ventrocrates se rendent comptent qu’ils décrédibilisent le savoir.
    Qui honnêtement peut soutenir qu’un régime vieux de 50 ans peut apporter un plus à un pays à la 50e année? Tous les systèmes doivent se renouveler sinon ils tournent en rond c’est physique.
    Qui peut ne pas être outré par le fait qu’Ali Bongo sur son site internet prétend être diplomé en droit et sur le fichier national de thèses faites en France on y trouve une thèse de géographie?
    Qui peut ne pas être outré par la médiocrité du faux acte de naissance établi par Akassaga ?
    Qui peut croire que des gens incapable de falsifier un acte de naissance puissent diriger une nation?
    M. Moukagni c’est bien de répondre à ce monsieur mais je pense que c’est une perte de temps.
    Entre celui qui vient affirmer qu’Ali Bongo est soutenu par les jeunes parce qu’il a construit 0 lycée 0 collège 0 école primaire 0 école maternelle et celui qui dénie un débat sur la constitution on nage en plein délire.
    Votre flagornerie à l’écart de celui qui vous jette des bouts de pains est pathétique.
    “Dans la flatterie, aucune précaution à prendre, aucune limite à respecter. On ne va jamais trop loin.” Audiard

  8. Iboundji dit :

    Quod Erat demontrandum !!! Merci DjaDje !!
    « Tari gignuda mpugu m’okyègè ni » [le soleil ne refusera jamais d’éclairer 1 village au motif qu’il est trop petit] proverbe Obamba
    « Quiconque a répondu par l’offense à l’offense – n’a point à redouter la vindicte du ciel,-et quiconque se voit, pour prix d’1 imposture, – infliger 1 affront, ne reçoit que son dû. » Sophocle
    « Mwé-idimbu a sa gongu dyumbi » [le soleil ne refusera jamais d’éclairer 1 village au motif qu’il est trop petit] proverbe Guisir

  9. mone fame dit :

    Petit frère MOUKAGNI IWANGOU, « CQFD », bravo, bravo et encore bravo.

  10. doukdouk dit :

    Respect Président Moukagni Iwangou. Me Minko, repartez à l’école du MAITRE MOUKAGNI. Le reste n’est que théâtre.

  11. Jeannzela dit :

    Ali sera élu . Rien a dire , rien à refaire , nous attendons Août pour valider le dernier module

    • mebimendzeme dit :

      Vous jean nzela, vous devriez avoir honte car tous les émergents qui ont réagit à la réplique du Présdent MOUKAGNI n’apportent pas la contradiction mais toujours les propos qui qui traduisent et prévoient le passage en force, Seulement cette fois-ci se ne sera plus comme en 2009. Sachez que les chancelleries, les militaires Gabonais et les amis du Gabon vous laisseront encore marcher sur les cadavres des Gabonais comme en 2009. Nous défendrons notre constitution jusqu’au bout.

  12. murutab dit :

    Ceux qui pensent que le pouvoir va accepter de se faire battre par une élection credible rêvent. Les instruments de fraude se mettent dejà en place: CENAP bunkerisé à la cité de la democratie. Ministère de l’intérieur et Etat major de la police au Delta Postal. Il se trouve que le siège de Delta Postal renferme encore des infrastructures de télécommunications .
    Le plan B de l’opposition devrait être envisagé serieusement car le plan A ne va pas focntionner . L’éteau se resserre autour de l’opposition. Il va falloir passer aussi à la vitesse supérieure avec ce regime .

  13. christian222 dit :

    J’ai beaucoup de considération pour Monsieur Moukagni et j’en garderai toujours car il est certainement un des meilleurs dans son domaine. j’en suis fier en tant que gabonais mais pour ce sujet…huuummm
    Maitre Minko rappelle que: « L’acquisition de la nationalité gabonaise après la naissance peut s’opérer par l’effet du mariage (art.20 à 24), de l’adoption (art.25 à 26), de la réintégration (art.27 à 29), et de la naturalisation (art.30 à 32) ».
    Monsieur Moukagni ne le conteste pas! et il sait surtout que personne ne détient un document qui le prouverait!!!
    Ensuite, Maitre Minko ajoute; « toute les questions se rapportant à l’état des personnes, tels le faux en écritures publiques, l’authenticité des actes d’état civil, la nationalité, et j’en passe ressortissent à la compétence des juridictions ordinaires et, de ce fait, échappent complètement à la compétence de la Commission Electorale Nationale Autonome ou à celle de la Cour constitutionnelle »
    Monsieur Moukigni répond en nous disant que la justice n’avait pas fait son travail pour des raisons fallacieuses etc. En gros, aucune décision de justice.
    Bon, question: Comment on peut donc dire juridiquement aujourd’hui que Ali n’est pas éligible?
    de l’enfumage….c’est tout!!!!! dites la vérité au gabonais. Ali sera bien candidat!!!!
    Comme je l’ai dit au début, Monsieur Moukagni, Merci au moins pour votre éloquence habituelle. je savoure toujours vos écrits.

    • imagine2016 dit :

      christian 222,
      Mais quand est ce que Ali nous produira un acte de naissance authentique, un acte de naissance qui ne soit pas querellé, qui ne soit pas sujet à contestation?
      Le citoyen lambda ne comprend rien aux arguties juridiques développés par les uns et les autres, si par curiosité Christian, vous lui demandiez de vous dire quel est l’objet de toute cette agitation, il vous répondrait ceci en français facile:
       » Ali n’a pas un acte de naissance vrai, il a trafiqué un faux papier qu’il a présenté dans son dossier en 2009 pour devenir candidat, et puis Joséphine Kama n’a jamais accouché, dans sa famille tout le monde le sait, pourquoi Ali a beaucoup d’actes de naissance est ce que c’est normal, donc il doit être jugé parce qu’il a de faux papiers, mais comme il est le chef, la justice a peur »
      C’est bien de contrattaquer en ironisant sur les écrits de Moukagni que vous dites toujours savourer, mais que répondez vous au citoyen lambda qui s’interroge sur la multitude d’actes de naissance produits par le chef de l’état au fur et à mesure qu’il se sent acculé?
      christian, quand votre « propre frère », quelqu’un avec qui vous avez grandi vient sur la place publique crier que vous n’êtes pas son frère et vous invite de fait, à faire un test ADN, il y a de quoi cogiter non ?
      Christian, j’ai apprécié votre plaidoyer dont je déplore toutefois les limites, vous n’avez toujours pas réussi à convaincre le citoyen lambda qui ne comprend toujours pas pourquoi Ali a eu recours à un faux pour briguer la présidence en 2009.
      Prenez votre temps, soufflez un bon coup, implorez l’inspiration du St Esprit, sait-on jamais, peut être réussiriez vous l’exploit de convaincre l’homme de droit qu’est Moukagni, mais je vous mets au défi pour ce qui est du citoyen lambda, vous n’arrivez JAMAIS JAMAIS JAMAIS à le convaincre. Vous savez pourquoi christian?
      Les choses sont claires pour lui, Ali a un trop plein d’actes de naissance et cela il n’arrive pas à le comprendre parce que lui, le citoyen lambda n’en a jamais qu’un seul.

      • christian222 dit :

        Pour faire court. vous savez, le propre frère qui vient dénoncer comme vous dites était bien l’argentier de la campagne d’Ali en 2009 n’est ce pas? il était bien un des soutien du tout premier cercle car c’est bien lui qui portait la mallette lors de cette campagne…
        alors, cela signifie qu’il ne savait pas à l’époque tout ce qu’il déclare aujourd’hui? qui ose le croire? Son frère dont vous parlez est juste dans la manipulation!!! on a tous des famille, lorsque les problèmes arrivent, on déballe tout et on fait tout pour détruire l’autre…

        • imagine2016 dit :

          Un constant édifiant tout de même, quand j’attaque un émergent c’est à dire quelqu’un du pouvoir, ce dernier ne passe passe pas en mode injure, il comprend tout de suite qu’il s’agit d’un débat où chacun essaie de convaincre l’autre.
          Par contre quand je contredis quelqu’un de mon camp (pcq la contestation existe à l’intérieur des partis), j’ai droit aux menaces , aux injonctions et parfois à des injures.
          christian22, je fais ce constat par rapport à votre réplique, notre échange a été courtois, aussi je vais m’empresser de vous dire, cher compatriote, Ngoulakia qui hier était avec Ali , portait les mallettes a tout simplement compris que le Gabon avait plus d’importance qu’à ces mallettes.
          christian22, seul les idiots ne changent pas, Ngoulakia l’a compris et je l’encourage de toutes mes forces à poursuivre sa campagne de sensibilisation sur la destitution d’Ali.
          Fraternellement christian22

    • MOUKAGNI IWANGOU dit :

      Cher Christian222
      1. Les propos de Maître Tony S. Minko Mi Ndong rappelant les conditions d’acquisition de la nationalité gabonaise font œuvre de pédagogie. En tant que tels, ils n’appellent pas d’observations particulières de ma part.
      2. Si personne ne détient la preuve formelle de l’acquisition de la nationalité par l’adoption, le caractère surréaliste des mentions de l’acte de naissance et de la Déclaration de naissance constitue un commencement de preuve par écrit. Au surplus, le régime de preuve, édicté à l’article 42 du code de la nationalité, renverse la charge de la preuve.
      3. Pour ce qui est de la matière relevant de l’état des personnes, qui rentrent dans les prérogatives du juge judiciaire, il est tout justement étonnant que la Cour Constitutionnelle ait rejeté le recours introduit par Luc Bengono Nsi, qui a donc jugé, alors que l’administration d’une bonne justice lui commandait de renvoyer l’examen de cette question au juge judiciaire.
      4. Sauf meilleure lecture, je trouve indécent de conclure à l’imposture, faute par nous de justifier d’un jugement, alors que la juridiction devant laquelle nous entendons établir le faux est inopérante, du fait d’un déni de justice planifié par le pouvoir.

      • christian222 dit :

        je comprends que l’opposition ne fonde son espoir que sur une disqualification de Ali. c’est un peu dommage!
        pourquoi au lieu de mettre autant d’énergie sur une improbable disqualification elle n’essaie pas de créer directement un 2nd tour des élections en présentant un seul candidat? et prouver qu’elle se bat vraiment pour l’intérêt du pays!
        impossible… les ambitions personnelles sont trop importantes! chacun pense à ses intérêts. nos fonctionnaires super milliardaires veulent préserver leurs acquis (je sais que vous n’en faites pas partie). Le Peuple, nous sommes des pions c’est tout ( et je sais que je sors un peu du sujet mais bon, c’est de ça qu’il s’agit globalement)
        cette stratégie est vouée à l’échec!!! aucun doute. Ali a un programme, qu’on l’approuve ou pas mais il est bien là. les autres…on voit rien Monsieur Moukagni.

  14. Diambou-gavu dit :

    Sir! Aujourd’hui je suis convaincu, que je ne me suis pas tromper sur vous, vous êtes notre fierté, vous faites honneur au Gabon. Et croyez moi, à 10 000 km on est fier de parler et vanter l’élite, l’intellect du Gabon, le vrai ( Sir Moukagny Iwangou). Nous, épris de démocratie, d’impartialité, de liberté, de justice social, politique, et justice simplement, nous espérons qu’un système d’éducation en Droit du gabonais lambda, verra le jour après le 27 Août 2016, en tout cas nous le demanderons. Merci pour tout et bravo bravissimo!! Tout de même, prenez garde et soin de vous, vous le méritez, nous, le Gabon avons besoin de vous.

  15. Eveille-toi GABON dit :

    Tony, tu as compris j’espère. Penses-tu vraiment que quelqu’un doit être au dessus de la loi gabonaise?
    En tant qu’homme de loi, tu penses vraiment que le pays devait passer 7 ans sans haute cour de justice, ce qui est prévu par la constitution? Sans Vice président de la république, ce qui est prévu par la constitution? Penses-tu vraiment que le fait que tous les segments de notre appareil judiciaire se rejettent la patate chaude relative à la situation civile d’Ali Bongo, est de bonne augure? Penses-tu que nous devons tous fermer les yeux sur ce parjure, sur cette irrévérence à notre constitution et sur le discrédit dont un pays tout entier est recouvert depuis plusieurs années parce que son chef est le premier à ne pas respecter les lois du pays?
    Si tel est le cas, pourquoi et pour qui as-tu fait des études de droit? pourquoi plaides-tu dans un prétoire afin de condamner celui qui a conduit sans permis de conduire et qui a renverser un piéton? Pourquoi plaide pour la condamnation de celui qui a fait usage de faux afin d’obtenir des droits qu’il ne devait pas avoir? Pourquoi le fais-tu si toi, comme les autres juristes encrés au pouvoir, tu n’arrives pas à comprendre que les lois du pays doivent être scrupuleusement respectées et que nul, je dis bien nul, pas même Bongo, ne doit les transgresser sans craindre de représailles.
    Voilà en français facile ce que veut dire Moukagni Iwangou à toi et à tous ceux qui croient que comme aucune juridiction n’est compétente à reprendre Ali Bongo dans ses multiples forfaits, alors il faut dire: « circulez y a rien à voir ».
    L’histoire vous jugera, vous qui voulez faire de notre beau pays un champ d’expérimentation et d’apprentissage prolongé de la gestion du pouvoir.
    P.S: Bravo monsieur Moukagni!

  16. Biale dit :

    Maître machin ou plutôt le rampant d’il y a quelques jours peut il encore venir nous baratiner ; parceque là, aahh là, tu as trouvé garçon. Il n’a pas eu besoin de te repondre à la lettre, Il a fait subtilement un resumé de toutes tes tentatives de diversion, toi l’academicien, pour te passer une fessée memorable dont l’emprunte restera à jamais dans la mémoire collective des gabonais, parceque si tu as cru existé enfin à travert tes inepties, tu es vite mort dans l’oeuf du bon sens et du bon droit. En tout cas, si ce n’est pas assez, recommence tes bétises et Le juriste Jeau de Dieu MOUKAGNI IWANGOU en a encore plein la bésace pour les lézards et autres rampents comme toi, dont la seule façon d’avancer est de glisser « dance du ventre » avec le ventre. Respect Grand, tu nous inspires, par toi plusieurs des nos petits frères, fils, petits fils peuvent encore croire que c’est par l’effort, par l’école que la reussite est possible, tu fais honneur au Gabon Jean de Dieu MOUKAGNI IWANGOU

  17. Samuel dit :

    En dehors du contenu même de la tribune, il y a une erreur historique très grave dans le texte de monsieur Moukagni. Les phrases citées pour Montesquieu sont tirée du livre « de l’esprit des lois » dans le chapitre 5 du livre 15. dans ce chapitre il utilise l’ironie pour montrer l’absurdité des arguments utilisés à l’époque par les défenseurs de l’esclavagisme. Montesquieu était farouchement opposé à l’esclavage. Ne sortez pas les phrases de leur contexte pour servir votre argumentation, c’est un contre sens total !!
    Je cite :
    « En ridiculisant les arguments en faveur de l’esclavagisme, Montesquieu montre la brutalité des Européens avec les Indiens, le racisme qui justifie la traite des Noirs et l’impiété de ceux qui se disent chrétiens »

    • imagine2016 dit :

      Très bien Samuel , Moukagni a pu se tromper pour ce qui est de Montesquieu, mais revenons au débat qui intéresse les compatriotes, oui ou non, Ali a-t-il trompé les Gabonais en 2009 en ayant recours à un faux acte de naissance?
      Si c’est e cas, on fait quoi? on applaudi comme des esclaves contraints de toujours accepter tout ce qui vient du maitre?

    • MOUKAGNI IWANGOU dit :

      Cher Samuel
      Le mythe de l’ironie de Montesquieu pour l’esclavage, qui est popularisé par Lagarde et Michard, n’a pas fini de diviser les commentateurs. Je n’y ajouterai pas une ligne.
      Charles Louis de Secondat, Baron de la Brède et de Montesquieu est un homme de son époque, le 18ème siècle, au cours de laquelle l’esclavagisme qui se situait au fondement de la prospérité française était parfaitement assumée.
      L’extrait que j’ai prélevé est foncièrement raciste.

      • Samuel dit :

        Comment pouvez-vous parler de « mythe » !! un mythe est une légende infondée et remontant aux temps anciens : les sirènes sont des mythes. Je suis certain que vous ètes quelqu’un de brillant, avez fait des études et que vous avez Internet pour étudier la question.
        L’extrait que vous avez prélevé est foncièrement sorti de son contexte : cela s’appelle manipuler !
        Si vous utilisez déjà la manipulation de l’histoire pour de simples références à des auteurs, qu’en sera t il de la suite ? comment peux on croire la sincérité de quelqu’un quant on se rend compte qu’il essaye de nous manipuler ?
        Vous voulez me convaincre de cela : libre à vous. Je suis persuadé que c’est faux preuves à l’appui, alors vous n’arriverez pas à me convaincre de tout le reste de votre message politique … (cela ne vous rappelle rien : un seul mauvais acte et toute tentative est veine ??) non nous ne voulons plus de ce genre d’attitudes, alors pardon mets il faut élever le Gabon aujourd’hui et montrer notre sérieux.
        non nous voulons des hommes sérieux à la’tête de l’Etat, des hommes intègres comme le fut Sankara.

  18. Bouka Rabenkogo dit :

    MON PROJET DE SOCIÉTÉ ET MON PROGRAMME
    « JE SUIS CANDIDAT DU PARTI DÉMOCRATIQUE GABONAIS »
    Dans un précédent post, je vous informais qu’Ali BONGO a pu obtenir par ses méthodes à lui, un acte de naissance. Peuple gabonais, le rôle de la CENAP n’est pas de vérifier la qualité des pièces constitutives du dossier à la candidature. La CENAP n’en vérifie, rien que la conformité. Ali BONGO est le candidat investi par son parti politique, qui se retrouve être aussi le mien. Ali BONGO s’est disqualifié lui-même, en déclarant au monde entier sur RFI France 24, dans une émission du Franco-camerounais Alain FOKA, que ses papiers d’identités sont FAUX. Ali BONGO est donc inéligible. MAIS IL EST CANDIDAT. Peuple gabonais, nous avons laissé impunément Ali BONGO terminer comme si de rien n’était son mandat, confirmant ainsi sa légitimité sur le plan international. Ali BONGO a donc le droit de poser comme tout citoyen sans reproche, sa candidature à la magistrature suprême. TOUT EST DE NOTRE FAUTE. Par laxisme, par complaisance et pour beaucoup, par cupidité. Nous avons nous même rendu notre Pays la risée des Etats dits civilisés car, les institutions en charge de la destitution ne se sont pas exécutées depuis sept (7) ans. Nous sommes tous complices du PARJURE. Moi Michel BOUKA RABENKOGO commissaire CENAP à l’élection présidentielle de 2009, mon nom a été utilisé par madame Marie Madeleine MBORANTSUO, en sa qualité de présidente de la Cour Constitutionnelle, pour déclarer et affirmer faussement au monde entier, qu’Ali BONGO fut selon moi, vainqueur de l’élection présidentielle. Je suis donc par conséquent, celui qui a le devoir de rendre inéligible la candidature d’Ali BONGO. Inéligibilité reste notre seul et unique recourt pour empêcher pacifiquement Ali BONGO de concourir et d’embraser notre Pays. J’invite alors, tous les Patriotes épris de PAIX et de JUSTICE, à structurer et organiser ma candidature, qui n’a qu’un seul et unique objet : DISQUALIFIER ALI BONGO. C’EST MON PROJET.
    En réponse à Floria Okanda qui m’a demandé hier, mon projet de société. Chère petite sœur, les projets de sociétés de campagnes politiques ne sont qu’une lubie. Des rêves éphémères inaccessibles, des fantaisies issues d’une masturbation cérébrale juvénile. Je ne m’inscris pas dans les formats et les stéréotypes. Tout « PEUPLE SOUVERAIN » à la devoir de disposer de sa méthode, de sa propre démarche distinctive, structurelle, organisationnelle et fonctionnelle. L’ère n’est plus au copier-coller. Au soir de la Victoire, nous prendrons trois (3) décrets présidentielles :
    – Décret N° 1 : Dissolution et suppression des partis et associations à caractère politique en République Gabonaise. Tout concourt à une élection quelconque devient libre et unipersonnelle.
    – DÉCRET N° 2 : Convocation de la « CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE ». Cette Constituante permettra au peuple gabonais de s’approprier toute sa SOUVERAINETÉ.
    – Décret N° 3 : Le Mazouna (FANG) est décrété : LANGUE NATIONALE.
    Pendant les trois (3) mois que durera la CONSTITUANTE, l’Etat gabonais mettra à la disposition de tous les garants et détenteurs certifiés de nos rites et coutumes souillés, salis par soixante trois ans de médiocrité, tous les moyens financiers et matériels nécessaires, pour laver et nettoyer les mécanismes distinctifs d’interaction avec la divinité, que NZAMBE KANA (DIEU) a mis gracieusement notre disposition : MELANE, ABANDJI, ELOMBO, IBWOUIRI, MBIRI, FOUANGANGA, DJOBI LUMBU, DISUMBA, MISSOKO, SENGEDIA, NGONDET, MIYOBA, NDEYA, TAO TAO, MBOUMBA YI YANO, DJEMBE, GNEMBE, IVANGA, OKOUKOUE, MANGUMBA, NYEMBE, MONGALA, YASI, INDO, NGIL, NDJOBI, OMWIRI, BODI, MUKU, MWETI, MWIRI, MWELI, BYERI,
    LA RESTITUTION : PROGRAMME DIVIN POUR LE MILLÉNAIRE.
    C’EST MON PROGRAMME.
    *L’Esprit-Saint illumine le Gabon*
    # JEAN PING EST LE PRÉSIDENT #
    « Fin de la théâtralité »

  19. john Lee dit :

    Cher christian222,
    Vous fetes du faux et usage de faux car votre declaration « Et pourtant le service central d’état civil du ministère français des Affaires étrangères soutient qu’ABO est le fils d’Omar Bongo. Ainsi que le confirme la version officielle » est tout simplement fausse et vous le savez. Le tribunal de Nantes a declarer ne pas être compétent de juger de la véracité de cet act et reconnais que cet act est un faux produit au Gabon. l`avocat: https://www.youtube.com/watch?v=xewFYf7zzRE
    ecoutez Ali Bongo lui meme declarer qu’il a utilise des faux documents:
    https://www.youtube.com/watch?v=xewFYf7zzRE
    Leon Paul Ngoulakia haute personnalite gabonaise et cousin d’ Ali bongo qui declare:https://www.youtube.com/watch?v=cz_K2-Sr9NY
    Alors Rufus, vous avez etes surement acheté par Ali Bongo et ses amis voleurs et comme lui vous faite faux-usage-de-faux…
    Salut

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