«En introduisant une requête en révision de la décision de la même Cour Constitutionnelle, les avocats de Jean Ping permettent de «rendre justice», devant l’histoire et pour la postérité, aux neuf juges qui composaient la Cour Constitutionnelle du Gabon», écrit dans le libre-propos ci-après Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, membre éminent de l’avant-garde intellectuelle de l’Union nationale et porte-parole de Jean Ping pour la dernière élection présidentielle.

Manifestation de la communauté gabonaise de France. © D.R.

Manifestation de la communauté gabonaise de France. © D.R.


 

Le 27 septembre 2016, lors de la cérémonie d’investiture de celui qu’ils s’apprêtaient à établir de nouveau à la tête de l’État, au prix du sang de plusieurs dizaines de Gabonais, seul René Aboghé Ella fut intensément ovationné. Par ce geste que l’histoire retiendra, Ces femmes et Ces hommes qui ovationnaient étalaient ainsi à la face du monde, sans aucune pudeur, sans aucune retenue, leur reconnaissance à l’endroit de leur héros qui avait rendu possible l’inimaginable.

À cet instant, dans cette même salle, d’autres femmes et d’autres hommes, devaient probablement regretter que ce sacre fût réservé au seul président de la Cénap (Commission électorale nationale autonome et permanente). Ils auraient aimé être eux-aussi reconnus et acclamés pour la décisive contribution qui fut la leur et sans laquelle, la dite manifestation n’aurait pu se tenir de la même manière, avec les mêmes convives et surtout la même personne pour prêter serment et recevoir les félicitations.

Ce 27 septembre 2016, à l’inverse de René Aboghé Ella qui était traité en sauveur, François de Paul Adiwa-Antony, Afriquita Agondjo, Louise Angué, Christian Bignoumba Fernandes, Jacques Lébama, Marie-Madeleine Mborantsouo, Claudine Menvoula, Hervé Moutsinga et Baptiste Quentin Rogombé, tous membres de la Cour Constitutionnelle, n’ont pas été ovationnés. Pourtant, ils devaient se sentir en droit de recevoir le même hommage.

En introduisant une requête en révision de la décision de la même Cour Constitutionnelle, les avocats de Jean Ping permettent de « rendre justice », devant l’histoire et pour la postérité, à ces quatre femmes et cinq hommes qui composaient la Cour Constitutionnelle du Gabon.

La requête en révision introduite par Maître Jean Rémy Bantsantsa et Maitre Éric Iga-Iga, ne vise pas à obtenir de la Cour Constitutionnelle qu’elle dise le droit, ni qu’elle rende la justice au nom du peuple Gabonais. Ironique, Maitre Éric Iga-Iga ne manquera pas de dire devant la presse : «Nous n’avons pas de potion magique pour redresser la Tour de Pise». Cette requête constitue l’autopsie des décisions rendues par les 9 juges de la Cour constitutionnelle du Gabon.

Alors que certains, tout en reconnaissant que des doutes subsistaient, se sont empressés de prendre acte, les avocats de Jean Ping viennent établir qu’il existe bien plus que des doutes. Ils décrivent par le menu, le déni de droit et la falsification de la vérité qui ont été opérés par les neuf juges de la Cour constitutionnelle du Gabon.

À la lecture de la requête des deux avocats, l’histoire retiendra qu’en septembre 2016, neuf Gabonais, quatre femmes Afriquita Agondjo, Louise Angué, Marie-Madeleine Mborantsouo et Claudine Menvoula et cinq hommes François de Paul Adiwa-Antony, Christian Bignoumba Fernandes, Jacques Lébama, Hervé Moutsinga et Baptiste Quentin Rogombé, ont annulés à dessein 21 bureaux de vote dans le 2ème arrondissement de Libreville, privant ainsi des milliers d’électeurs de leur expression démocratique. L’histoire retiendra aussi que ces mêmes acteurs ont travestis de la manière la plus grossière les résultats du vote dans la province du Haut-Ogooué, afin de parvenir à leurs fins et installer à la tête de l’État leur candidat, le candidat auquel les Gabonais avaient clairement refusé d’accorder leur confiance lors du scrutin du 27 août 2016.

De la même manière que les autopsies qui ont été réalisées sur les victimes des massacres d’août et septembre 2016 ne rendront pas la vie à nos compatriotes, qu’il ne nous sera probablement jamais possible de savoir où sont passées toutes les personnes disparues, cette nouvelle requête devant la Cour Constitutionnelle ne légalisera pas, à elle seule, la victoire de Jean Ping à l’élection présidentielle du 27 août 2016. Mais, de la même manière que ces autopsies nous permettent d’attester sans contestation des causes et conditions de la mort de nos compatriotes, et que nous sommes désormais en situation de dire qu’ils ont été froidement et/ou lâchement assassinés avec des armes de guerre, nous pourrons aussi dire que la Cour Constitutionnelle a activement participé au braquage de l’élection présidentielle du 27 août 2016 et décrire son mode opératoire. Maintenant nous savons. Les générations futures sauront que nous savions et nous ne pourrons désormais plus dire que nous ne savions pas.

Les neuf membres de la Cour Constitutionnelle :  François de Paul Adiwa-Antony, Afriquita Agondjo, Louise Angué, Christian Bignoumba Fernandes, Jacques Lébama, Marie-Madeleine Mborantsouo, Claudine Menvoula, Hervé Moutsinga et Baptiste Quentin Rogombé, sauront gré aux deux avocats de Jean Ping d’avoir permis, en introduisant cette requête en révision de reconnaitre le rôle essentiel qui a été le leur.

Pour les autres acteurs du braquage qui sont en attente de reconnaissance dans leurs rôles respectifs, nous nous limitons à ne citer que Maitre Denise Mekamne, agissant en qualité de garde des Sceaux, a eu la lumineuse idée de saisir la CPI (Cour pénale internationale). Cette institution se hâtera manifestement avec la lenteur qui est la caractéristique connue de la justice de vérité. Mais elle n’oubliera personne et déterminera le rôle de chacun et sa participation à l’établissement de l’imposture à la tête de l’État gabonais.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. J&B dit :

    Au moins nos enfants auront et sauront la vérité. Ils retiendront les noms des 9 juges qui ont refusé de dire le droit au nom du peuple gabonais. Le président Jean PING et son équipe démontré qu’ils ont épuisé tous les moyens démocratiques mis à leur disposition comme la loi le prévoit. La France nous a montré ses limites quant à la résolution de notre crise post-électorale. Nous devons comprendre désormais que nous devons faire sans elle car elle a choisi Ali Bongo qui garantit leurs intérêts. Ali fait leur compte car étant la marionnette de service comparativement au président Jean PING. C’est pourquoi nous gabonais libres et déterminés allons prendre nos responsabilités pour libérer la liberté afin que la lumière soit dans notre pays.

  2. ma vie, ma terre, ma patrie, le Gabon dit :

    cet article m’inspire deux sentiments: espérance et regret…
    tout d’abord l’espérance en une justice à venir qui nous a été privée depuis des décennies mais que leurs propres turpitudes rendent inévitables; oui car il est vrai que la CPI connaîtra toutes les entraves possibles dans sa quête pour l’établissement de la vérité, mais comme cette dernière génère en elle même les germes de sa propre résurrection oui la vérité réapparaîtra devant les hommes; et que, par leurs différentes décisions aussi contradictoires que légères et dénuées de tout fondement, les recours auront démontré que ces gens sont tout aussi coupables que ceux qui ont organisé et commandité les exactions ayant conduits au massacre des citoyens….
    Tristesse oui parce que l’auteur le dit bien messieurs et mesdames les membres de la cours tout comme les autres acteurs de cette mascarade ont droit aux mêmes applaudissements que le président de la CENAP chacun pour leur rôle déterminant dans cette affaire…ce recours leur permettra de réclamer au produit de leur oeuvre sa reconnaissance à lui et de tout ceux qui aujourd’hui chantent ses louanges.
    cette vérité nous attriste mais nous réconforte…
    réjouissez vous du matériel qui récompense vos œuvres démoniaques mais l’odeur du sang vous poursuivra..le sang des innocents et les cris des détresse des citoyens qui demandent à Dieu la justice…oui le temps de Dieu finira par arriver.

  3. Vert Jaune Bleu dit :

    Ah merci…! Moi c’est juste ces noms que je cherchais. C’est bien mémorisé. Aboghe Ella, on connait très bien sa famille. Voilà les champions toutes catégories, les noms à garder en mémoire de la C.C: François de Paul Adiwa-Antony, Afriquita Agondjo, Louise Angué, Christian Bignoumba Fernandes, Jacques Lébama, Marie-Madeleine Mborantsouo, Claudine Menvoula, Hervé Moutsinga et Baptiste Quentin Rogombé.

  4. Rodyp dit :

    Simple rhétorique qui élude le débat juridique, pourtant nécessaire en l’espèce. On commence un peu à s’habituer à cela de la part de nos intellectuels autoproclamés.

    • Nelson Mandji dit :

      Les intellectuels autoproclamés sont tous ces universitaires affidés du PDG, comme Rossatanga Rignault (qui pourrait bien être l’auteur de ce post) ; ces universitaires qui parlent pas, qui écrivent n’importe quoi, qui bavent et qui vivront vieux leur vie de lèche-bottes. Il faut revoir vos fondamentaux, repartir à la définition de l’intellectuel. M. Ntoutoume Ayi est plus proche de Jean-Paul Sartre ou d’Emile Zola que Rossatanga ou Enongoué qui veulent se draper de l’intellectualisme… du gros intestin. Basta.

      • Ossimane dit :

        Cher Nelson Mandji,
        un intellectuel est « une personne dont l activité repose sur l exercice de l esprit, qui s engage dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses points de vues sur les sujets les plus variés ou pour défendre des valeurs (…) »Joseph Schumpeter. Nos fondamentaux ainsi révisés, j aimerais bien comprendre comment un Pr et un Dr ayant plusieurs publications à leur actif, sur des sujets variés et/ ou pour défendre des valeurs qui visiblement ne sont pas les vôtres mais que eux au moins ont le courage d assumer, j aimerais comprendre donc comment ils ne correspondent pas à la definition ci-dessus. C est méconnaître la science et nier à l être humain sa liberté de penser que de vouloir enfermer les gens dans une pensée unique qui n irait que dans le sens que vous estimez être le bon.Arrêtez donc avec ces commentaires qui ne servent qu’ à biaiser des questions plus importantes comme celle dont traite Ntoutoume Ayi. Si vous avez des comptes à régler faites le ailleurs, nous ici on a mieux à faire que d écouter ces mêmes récriminations que vous avez contre ceux qui justement, alimentent le débat intellectuel de notre pays, que vous soyez d accord ou pas avec leurs positions.

        • Nelson Mandji dit :

          Cher Ossiman alias Rodyp,
          De votre définition il faut retenir le groupe de mots « qui s’engage dans la sphère publique ». « Qui s’engage ». L’engagement est essentiel, fondamental. Or, il n’y a pas d’engagement chez les « intellectuels » que vous défendez ici, il y a production d’écrits pour plaire au prince et pour bomber le torse au quartier auprès des gens incultes. Je pourrais citer le dernier article de Rossatanga dans l’Union pour tenter de contrer (maladroitement et sans convaincre) un article de Mays Mouissi sur les listes électorales gonflées pour les besoins de la fraude. C’était déplorable, sans consistance et à la limite du hors sujet. De plus, les écrits « sérieux », les fameuses publications, de vos héros n’ont aucun retentissement dans le giron universitaire auquel elles sont en premier lieu destinées.
          S’il ne s’agissait que d’avoir un actif de publications, tous les universitaires ayant des publications seraient des intellectuels, Georges Mpaga ou Dieudonné Milama qui pondent des rapports, ou encore tous les journalistes seraient des intellectuels, tous les étudiants ayant rédigé mémoires et thèses seraient des intellectuels.
          Dans l’encyclopédie Universalis, on peut lire ceci : « Le mot intellectuel est né durant l’affaire Dreyfus, quand des professeurs, des écrivains, des artistes dénoncèrent l’injustice faite au capitaine Dreyfus, accusé de haute trahison. Dès lors, le mot intellectuel renvoya plus à une prise de position éthique et politique qu’à la nature intellectuelle des activités professionnelles de ceux qui s’en réclamaient. » On parle ici de prise de position éthique et politique, de dénoncer des injustices, pas de publications scientifiques destinées aux campus. L’Encyclopédie Universalis précise qu’il n’est pas question de la « nature intellectuelle des activités professionnelles de ceux qui s’en réclament ». Or vous évoquez la « nature intellectuelle des activités professionnelles » de vos « intellectuels » gaboma, adossés à la présidence de la République et ignorant royalement la cause du peuple, fermant les yeux sur les injustices, avec un déni de la réalité déplorable et à vomir. On vous dit qu’un artiste peut être un intellectuel, pas forcément un universitaire à publication, de surcroît sans rayonnement.
          Monsieur Ntoutoume Ayi a des prises de poisition éthiques et politique. Il dénonce des injustices. Il est plus proche de la définition de l’Encyclopedie Universalis que vous qui le taxez d’intellectuel autoproclamé. Les autoproclamés sont ceux des votres qui utilisent leurs titres universitaires et leurs dissertations à deux balles comme paravent ou comme blason. Je vous laisse à vos plaidoyers pro domo. Et ce n’est pas en changeant de pseudonyme que vous tromperez les gens. Re-Basta !

          • Rodyp dit :

            Cher Nelson Mandji,
            Je retiens de vous que vous êtes un adepte de la pensée monocolore, du nouvel autoritarisme issu des charbonnages où le salut et la notoriété ne sont acquis qu’ au prix de louanges faites à Mao, devenu Moise à vos yeux et à ceux de vos semblables. Vos salmigondis sur l’intellectualisme n’enlèvent rien à la pertinence de mon post faisant le constat du caractère propagandiste du libre propos de M. Ntoutoume Ayi, dans un débat qui devrait se limiter à la confrontation des faits au droit. Ce genre d’articles ne convainc que les petits esprits tels que vous et manifestement, nous ne boxons pas dans la même catégorie. Vous êtes de ceux qui s’intéressent au vernis des choses, à leur superficie et qui sont incapables d’explorer leur profondeurs. Si vous étiez un petit peu intelligent, la lecture de la requête en révision de M. Ping à la lumière des dispositions pertinentes de la loi organique sur la CC, vous aurait amené à comprendre pourquoi votre intellectuel des échos du nord évite le débat juridique. Sur ce, je vous souhaite une excellente journée.

          • Nelson Mandji dit :

            Cher Rodyp
            Hors sujet. Je n’ai rien discuté que le qualificatif d’intellectuel autoproclamé que vous attribuez à l’auteur de cet article, jamais d’autre chose en rapport avec votre post. Merci pour les injures (adepte de la pensée monocolre, salmigondis, petit esprit, manque d’intelligence, etc). Trop peu pour moi. Basta, encore et encore.

          • Ossimane dit :

            Nelson Mandji en distributeur de bons points ! Les cancres sont toujours de l autre côté de la rive. Loool

  5. MOT dit :

    Ce article me ramène à une réflexion de plusieurs années. En effet, je me pose la question de savoir que vaut la FAMILLE dans la vie actuelle? J’ai cru entendre que le Président Jean PING était le frère du Président AGONDJO. Et donc Mr PING est le « père » ou l’oncle, selon, de Afriquita AGONDJO. Même elle a préféré « liquider » son père en perte et profit. Pour que intérêt? Après on viendra nous parler de la spoliation des veuves et orphelins. Quel regard aura Mr PING sur sa fille qui la « poignarde » ainsi? Pour le reste, l’histoire rendra des comptes à tout un chacun. J’y crois comme un fer.

    • damiens dit :

      bonjour,
      je me permets de réagir pour rétablir la vérité concernant Afriquita, qui en vérité n’a jamais liquidé son « père »; bien au contraire, elle aurait voté pour le recomptage des voies, et cela, malgré d’éventeuelles menaces.
      Afriquita est une femme intègre .
      bonne semaine dans la paix du Christ.

  6. Paul dit :

    Tous ceux qui ont participé au massacres des gabonais sont tous entrain de payer la loi de cause à effet, acrombesi et maintenant au pianga, c’est n’est que le début, toi Ali c’est un militaire qui va finir avec toi.

    • On en a mar dit :

      Qu’en ai t-il de la sentence de Ping qui a commis des crimes rituels comme tout ces freres(Ali, Nzouba,Ye MBA,…)?

      • totolenumero dit :

        Ah oui ? Donc Ali a commis des crimes rituels?
        Du coup ton dossier de preuves est où?
        Parce que les preuves que la Garde Républicaine d’Ali a tué par balles des jeunes gabonais elles sont bien nombreuses. Et les témoignagnes accessibles à tous.

    • Nkembo dit :

      Pourront aussi suivre : ceux qui ont envoyé les enfants dans la rue avec des intentions criminelles

      • totolefilo dit :

        Ah bon? Qui sont-ils? Avez vous des preuves vidéos? Comment voyez vous les intentions? Ces « enfants » étaient ils armés? Ou vous avez un scanner qui permet de deviner les intentions? Ces enfants sont ils dénués de libre arbitres?
        Et que pensez vous de ceux qui ont envoyés les corps armés (qui n’agissent que selon des ordres comme le prévois leur formation) avec des armes lourdes avec des intentions criminelles et AYANT executé ces intentions en faisant de nombreux morts et blessés tels que constaté par les divers médias internationaux ainsi que Abdoulaye Bathily de l’ONU qui est venu par la suite au QG de Jean Ping ?

  7. Bonanza dit :

    D’aucuns disent déjà, « mais qu’est-ce que cela nous apporte t-il? ». Cet ultime recours permettra effectivement de lever le doute sur le rôle de chacun. Il est souvent trop simple de se cacher derrière le collège. Nous avons tout entendu durant la période entre le traitement du recours déposé par Jean Ping, et la délibération de la cour constitutionnelle. On nous a raconté que certains juges auraient subi des pressions, alors qu’ils étaient contre le verdict préétabli de la cour. Ils auront ici, si c’est le cas, une dernière chance de se racheter, et dire la vérité sortie des urnes. Dans le cas où la cour confirmerait sa première décision, le doute sera définitivement levé, et chacun des 9 juges aura à répondre, tôt ou tard, de sa responsabilité devant le peuple et l’histoire. Lorsque l’on est en mesure de poser les responsabilités individuelles dans ce genre de régime, il ne faut surtout pas s’en priver. En effet, la longue marche vers la démocratie véritable est à ce prix. Dans ce genre de régime félon, la dilution des responsabilités individuelles dans une pseudo responsabilité de groupe, permet au système de prospérer. Hors si les individus qui composent ce groupe commence à être pointé du doigt individuellement, de moins en moins nombreux seront, les volontaires passifs aux massacres, aux crimes économiques, et aux Denis de droit et de justice. Mesdames et messieurs de la cour, la balle est dans votre camp.

    • On en a mar dit :

      Savez vous que la cour constitutionnelle n’est pas obligé d’accepter la plainte des avocats de Ping? selon les lois,ils ont dépassés le délai des 15 jours. Les vrais fautifs, sont les éléments de la CENAP,la cour n’a les chiffres que par la CENAP. Et toi Ayi, tu penses qu’en citant le noms des neuf juges là,qu’il y aura quoi?

  8. DOUKAGA DOU NGAZI dit :

    Trump élu mais les manifestations continuent… Face à une situation ou un destin défavorable, il est inutile de se lamenter. Il faut au contraire accepter son sort et chercher à en tirer le meilleur profit.

    • Totohelico dit :

      Les gabonais parlent de « JUSTICE », « DROIT » et toi tu parles de « SORT », « DESTIN »… Je ne savais pas que la CC était composée de devins et d’oracles… la pensée magique a encore de beau jours avec les gens comme vous… bizarrement elle n’est jamais dans l’intérêt du peuple !

    • totolenumero dit :

      Bizarre Doukaga:
      Là où la tribune de JGNA parle de « JUSTICE » et de « DROIT », toi tu parles de « DESTIN » et de « SORT », à croire que la CC c’est le PMUG ou alors que les juges sont en fait juste des oracles…
      Etrange fatalisme et étrange destin qui n’aboutit jamais qu’à la réélection d’un bongo ondimba depuis 50 ans !

  9. andreconbilamabondu dit :

    La lutte continue,avec ou sans les Français,avec ou sans les Américains,nous vaincrons car nous aurons toujours Dieux avec nous…

  10. OKAZAKI dit :

    François de Paul Adiwa-Antony, Afriquita Agondjo, Louise Angué, Christian Bignoumba Fernandes, Jacques Lébama, Marie-Madeleine Mborantsouo, Claudine Menvoula, Hervé Moutsinga et Baptiste Quentin Rogombé
    Ces noms doivent figurer dans nos livres d’histoire afin que les générations suivantes, à chaque fois qu’elles s’interrogeront sur comment à t-on pu en arriver là, ils sachent qui en sont les responsables entre autre! Ces gens n’ont aucune excuse, ils ne sont pas excusable!
    Et on en est à se demander comment ces gens peuvent dormir la nuit en sachant ce qu’ils ont fait, on se demande de qui se moquent ces juges lorsqu’ils vont demander une messe d’action de grâce après avoir travesti la vérité. Toute chose à une fin, vous n’êtes pas obligés de porter sur vous les conséquences de ce qui si rien n’est fait sera inévitable. Des investisseurs qui partent, des entreprises qui licencient l’Etat qui peine à payer des salaires, et on refuse de voir la bombe à retardement qui est en face de nous.

  11. A-P. oliveira dit :

    A qui, ils et elles doivent leurs présences dans le vert pâturage du sable mouvant où ils ne leurs reste que la tête libre pour brouter? Au père omar au fils adoptif ali, et aux esprits simples qui les ont dressé au suicide collectif pour l’apparence et le mimétisme professionnel génocidaire! si ils ont un couteau sur la gorge, qu’ils en gardent les preuves? ils devront justifier leurs complicité séculaire pour mériter une éventuelle grâce populaire le jour de la libération!

  12. Nkembo dit :

    Juste rappeler à certains. Il n’y a plus meurtrier que celui qui envoie les jeunes innocents dans la rue avec des intentions malsaines. Ceux qui crient cpi par-ci ,cpi par-là pourraient être surpris en voyant les leurs à la barre.

    • totolefilo dit :

      Comment juge tu les intentions? Tu lis dans les cerveaux des jeunes qui avaient les mains nues et qui se sont pris des balles?
      Pense tu qu’ils avaient comme intention de se transformer en HULK ?
      Aussi, as tu lu, vu ou obtenu une seule vidéo de la personne qui a « envoyé les jeunes innocents dans la rue » ? Cette personne a aussi « envoyé les jeunes innocents dans la rue » à POG et aux 4 coins du pays en même temps? Ces jeunes en plus d’être innocents, ils sont aussi aux ordres??
      Du coup dans ta logique, ces jeunes sont plus criminels que les personnes qui attaquent une propriété privé avec des armes de guerre, tirent des rafales de balles sur des…jeunes innocents?
      Tu penses sincerement qu’ils se retrouveront à la barre du meme tribunal?
      Belle idée de la justice.

  13. imagine2016 dit :

    Ntoutoume Ayi semble avoir la mémoire sélective, heureusement que quand on écrira l’histoire du Gabon, ceux commis à cette lourde tâche s’attèleront à combler les oublies volontaires de toute sorte, en vue de restituer la vérité rien que la vérité.
    Madeleine Mboranstsuo et ses collaborateurs n’ont rien fait de nouveau qui surprenne les gabonais, ils ont encore une fois, et ce depuis 1993, sauvé le système Bongo auquel appartenait Mba Obame grand mentor de Ntoutoume Ayi.
    Ntoutoume Ayi qui n’a pas 15 ans, a conscience que depuis l’existence de la CC, cette institution a toujours été fidèle au pouvoir et à ses partisans les plus zélés, à telle enseigne que quand certains perdaient les législatives , il se trouvait quelqu’un au ministère de la défense pour envoyer un hélicoptère transporter les urnes en vue d’un éventuel bourrage qui ferait triompher le perdant , je crois que tous avons encore souvenir de ces hold up validés par la CC, et aucun des nouveaux opposants et encore moins Ntoutoume Ayi n’avaient jugé nécessaire à l’époque de livrer à la vindicte populaire les membres de la CC.
    Petit frère, la liste n’est pas close, tu as omis des noms prestigieux qui, pour délit ou déni de démocratie devraient figurer aux côtés de ces messieurs et dames de la CC et oui, c’est un devoir de mémoire, en effet, comme j’ai coutume de le dire, tout n’a pas commencé en 2016, notre combat pour la transparence des urnes date des années 199O, c’est dire que ton article aurait gagné à évoquer ces périodes où, certains nouveaux démocrates et héros des temps nouveaux étaient plus que réfractaires et allergiques aux mots « opposition », « recours », « justice des urnes »
    Ta liste n’est pas exhaustive, il manque des noms et pas des moindres et vu les éloges que certains t’adressent, il est certain que si c’est moi qui venait à faire des rajouts, ils m’opposeraient une fin de non recevoir, c’est la raison pour laquelle, je te supplie de revoir à la hausse, le nombre de personnalités à livrer à la vindicte des populations et surtout n’omets pas celui du Président élu Jean Ping qui, en 2009 avait refusé de reconnaitre la victoire de ton ami AMO.
    Notre tort à tous , c’est cette lecture partisane des évènements que nous faisons de la crise politique sans précédent qui secoue le pays, nous refusons obstinément de comprendre et de voir que si ceux qui se réclament aujourd’hui proches des populations avaient étaient sincères dans le passé, s’ils avaient franchement œuvré pour l’instauration , l’ancrage d’une réelle démocratie, les Madeleine Mboranstuo et consort seraient de l’histoire ancienne, voilà nous sommes rattrapés par nos dérives démocratiques et naturellement nous en payons le prix.
    En ce qui me concerne, je sais la contribution qu’a été celle de Mborantsuo dans ce déni d’alternance, je sais que de 1993 à 2009, elle pouvait compter sur les opposants nouveaux, je sais aussi et surtout que si Madeleine Mborantsuo ou un de ses collaborateurs venaient à déclarer la guerre à Ali, bcp bcp bcp de gabonais n’hésiteraient pas à la porter sur un tipoye tel une reine, et avec ça vous espérez l’alternance?
    Petit frère, on a coutume de dire: ne regardes pas où tu es tombé mais où tu as trébuché, nous trébuchons depuis des années et 2016 n’en est que la manifestation la plus évidente.
    Je sais que tu es un bon démocrate et que tu ne m’en voudras pas pour mes propos, j’ai tout simplement tenu à livrer ma part de vérité….Il n’y a pas que les membres de la CC qui méritent d’être jugés sévèrement par les générations futures, mais aussi tous ceux qui ont participé hier, comme aujourd’hui, aux braquage des urnes renvoyant aux calandres grecques toute forme d’Alternance au Gabon.

    • Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dit :

      @imagine2016,
      J’aurais pu en effet remonter à l’esclavage, à l colonisation, aux années 1960, etc. Il se trouve que mon récit porte sur l’election présidentielle du 27 août 2016. Cela semble ne pas vous convenir.
      Rassurez-vous, http://www.gabonreview.com ouvre à chaque gabonais la possibilité de s’exprimer à travers un libre-propos. Nous allons donc attendre votre contribution à la construction de notre mémoire collective.
      Je note simplement que vous ne me proposez de retirer aucun des noms que j’ai cité dans mon texte, et cela suffit à me rassurer sur l’objectivite de mon propos.

      • imagine2016 dit :

        Ce que je déplore et dénonce, c’est le temps que tu as mis à réaliser que le justice des urnes était un combat qui valait la peine d’être menée.
        Tu aurais du prendre cette posture du temps d’AMO qui, ne l’oublions pas, comme tous les ministres de l’intérieur proclamait des résultats erronés, à l’époque tu n’as pas dénoncé cette forfaiture , AMO étant en phase avec la CC et la CENAP, ceci explique ma sortie.
        Oh, non, je ne te demanderai pas de retirer aucun des noms que tu as cités, ce n’est que justice, petit frère!

  14. jesus dit :

    vraiment ou en sommes nous actuellement? les dernières nouvelles sont ou?

  15. michel dit :

    dieu a décidé …
    c’est la violence apportée par l’opposition qui la source de tous les problèmes,les métisses n’ont pas votés, les gabonais qui ne sont pas d’origine ont eu la trouille et qui font tourner le gabon une bonne parti des 430000 voies manquantes, vous réclamé une victoire sur 1/3 des gabonais
    soit les 177 mille qui ont voté si le peuple avait voté dans la sérénité il y aurait eu environ 450 mille donc le peuple n’a rien dit, ce n’ait pas les littéraires et les master de droit qui font tourner un pays
    les gens parle de justice et de vérité dans la vie courante je vois le contraire, votre champion est le meilleur dans ce domaine.

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