Si une bonne partie du legs du président de la République à la jeunesse est lié à l’affaire dite des «Biens mal acquis», au Gabon, peu porté sur la question, un comité de suivi des modalités de transfert de ce patrimoine vient d’être mis sur pieds.

Quelques participants à la réunion du 24 août 2015 à Libreville. © union.sonapresse

Quelques participants à la réunion du 24 août 2015 à Libreville. © union.sonapresse


 
Alors même que rien ne permet de dire si la totalité du patrimoine léguée par le président de la République à la jeunesse est exempte de vérifications par la justice française, dans le cadre de l’affaire dite des «Biens mal acquis», dans laquelle sont cités Omar Bongo Ondimba et d’autres chefs d’Etat de la sous-région, au Gabon, l’on s’empresse sur les modalités de transfert de ce «cadeau», jugé «inespéré» et bienvenu par certains. Sur des directives d’Ali Bongo lui-même, et pour une meilleure gestion du patrimoine qu’il dit léguer, le gouvernement a jugé nécessaire de mettre en place un comité de suivi. Et la réunion dirigée, le 24 août dernier, par le ministre du Budget et des Comptes publics avait pour objectif de parer au plus pressé. Comme pour nier le fait que ce patrimoine, à en croire certains, apparaît plus comme «un poison» qu’une restitution des biens appartenant aux Gabonais.
Ainsi, pour Christian Magnagna, qui aurait récemment reçu d’Ali Bongo une correspondance pour confirmer sa volonté de léguer sa part d’héritage personnel, en plus de certains biens immobiliers, l’occasion semblait toute trouvée pour montrer aux Gabonais que le président de la République fait ce qu’il dit. Aussi, s’est-il entouré de quelques responsables chargés de la gestion du patrimoine national à la direction générale du Budget et des Finances publiques (DGBFIP), des représentants de l’Agence judiciaire de l’Etat (AJE), ceux de l’Agence nationale de l’urbanisme et des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC). But : «Examiner les modalités juridiques relatives à la matérialisation de l’initiative présidentielle», fait savoir le quotidien L’Union (n°11911). Un empressement qui cache mal qu’en réalité, la résidence du Camp de Gaulle à Libreville, les deux hôtels particuliers de Paris en France, en plus des hypothétiques sommes d’argent qui reviendraient à l’héritier d’Omar Bongo Ondimba ne sont que des appâts électoraux.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Jean Max dit :

    L’héritage d’un père à une valeur sentimentale. Il ne peut donc être question de faire un don de ce leg à un tiers.Ali Bongo dispose des biens personnels qu’il peut partager. Pourquoi s’obstine t-il à partager un bien dont il n’est pas propriétaire? Quel but veut il atteindre?

  2. jean -jacques dit :

    Il ne faudrait pas qu’on fasse le jugement d’un seul coté, on parle de la famille Bongo, et MYBOTO? PING? JACKY? EYEGHE? CASIMIR? PAULETTE?Divungui Comme ces derniers ont pu acheter les vilas en France avec quel argent de leur parent? voila les gens qui ont participé au pillage du Gabon.On on fabrique les bombes intelliegentes pour finir avec tous ceux qui ont volé même 10000 dans le coffre de l’Etat , je suis TRES SÛR que ceux qui se disent opposants ne echaperront pas à ces bombes,

  3. richard moufiato dit :

    appât électoraux?je ne comprends pas vraiment le sens de cette phrase…c’est une décision personnelle encore que nous ne sommes pas encore arrivée à la date butoirs des élections…c’est bien ca l’homme noir toujours entrain de voir le mal partout

  4. andy dit :

    Je crois que nous avons déjà assez dit sur ce sujet. Just wait and see.

  5. vrai vrai dit :

    biens mal acquis ou légalement acquis. peu importe, la caisse de l’Etat va sourire. Il y’aura au moins une famille gabonaise qui va en bénéficier. Si tous les autres voleurs, marqués du saut de l’opposition pouvaient emboiter le pas, plusieurs famille béniraient Dieu, vrai vrai.

  6. Le Marquis dit :

    Pitoyable de voir que les gabonais aime bien le virtuel.

  7. Oréma dit :

    Merci mais nous ne sommes pas dupes.

  8. La Fille de la Veuve dit :

    Simples questions :
    1 – Ali Bongo décidé de léguer son héritage à l’Etat Gabonais. Est-ce à l’Etat de se réunir pour analyser les modalités de cette donation ou à Ali Bongo, sa famille et ses avocats de la faire. Donc l’Etat gère maintenant le patrimoine privé d’Ali ? Sommes-nous toujours en République ?
    2 – en quoi la Direction des patrimoines de l’Etat est-elle concernée à ce stade ?

  9. Petit Yannick dit :

    C’est le peuple Gabonais qui va aller récupérer l’argent d’Ali bongo…
    Ya trop d’empressement il y’a quelque chose de pas claire dans cette histoire.

  10. Jean Charles mba dit :

    Cela participe de la volonté du Président de réaliser ses promesses

  11. NKT dit :

    Moi je ne comprendrai jamais les decision de notre gouvernement.
    BOA fait un leg à la jeunesse gabonaise, pourquoi c’est au gouvernement de constitué un comité de suivi? depuis quand on a vu celui qui reçoit son cadeau à la noel se l’emballer lui meme?
    BOA dans sa générosité débordante fait un leg c’est à lui meme de faire toutes les demarches administratives et judiciaire.

  12. Ngouss mabanga dit :

    la lutte contre le blanchiment d’argent est un fait connu de tous. il devrait en être autant pour des biens mobiliers ou immobiliers. M. Ojuku Ali, arrêtes de prendre les jeunes gabonaises et gabonais pour des cons. Personnellement je n’ai nullement besoin de tes « biens mal acquis » pour vivre.il y a une chose que tu semble oublier:d’où tu viens;voilà pourquoi tu navigues à vue: entre l’amateurisme et le n’importe quoi!

  13. Manzo sinandong dit :

    Où était-il au début de son magistère? L’on n’arrange pas la toiture de la maison quand il pleut. Comment nous n’allons pas nous dire que c’est un geste de pré campagne. un bien privé ne peut pas mobiliser le gouvernement, cela entraînerait forcément la confusion entre le patrimoine de la famille bongo et celui de l’Etat gabonais.

  14. missu bala dit :

    Je dis hein ? Et s’il vendait les deux villas de Nice (puisque c’est sa part d’héritage) pour construire des centre de formation aux petits métiers pour ces jeunes désoeuvrés qui n’ont pas pu poursuivre leur cursus scolaire ?
    Au début de son magistère il avait promis des universités à Oyem, Mouila, Port-Gentil. Où sont-elles ? C’est l’université du Charbonnage qui va désengorger l’UOB ?
    Depuis qu’il est PR, il a inauguré quel centre professionnel construit durant son magistère pour la formation des petits métiers tels que : la maçonnerie, la mécanique, la menuiserie, l’électricité, la pâtisserie, la coiffure, la cordonnerie, la couture ou maintenance informatique ?
    Depuis janvier 2015 que la SNLS a lancé la campagne de distribution de logements sociaux déjà prêts depuis 2 ans à Agondjè, les Gabonais ont massivement déposé des dossiers à raison de 50.000 F de frais, combien de logements ont été remis aux économiquement faibles ? Ils attendent que ces maisons soient détériorées pour en faire des cadeaux empoisonnés à leurs électeurs.
    Pendant ce temps, les SCI appartenant aux Emergents font pousser, comme des champignons, des immeubles à Akanda qu’ils font louer aux riches.
    Le legs des deux villas de Nice et le domaine du Charbonnage dit « OYO » va changer quoi au quotidien des Gabonais économiquement faibles ?

  15. Yaali dit :

    Aaaaaaah vraiment un gouvernement de cabri

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