En séjour dans le Woleu-Ntem dans le cadre de la deuxième étape de sa tournée républicaine, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a lancé, à Oyem, le septennat de la formation des jeunes.

Ali Bongo, le 21 juillet 2016, à Oyem. © Primature-Gabon

Ali Bongo, le 21 juillet 2016, à Oyem. © Primature-Gabon


 
Quelques moments du meeting d’Oyem. © Primature-Gabon

Quelques moments du meeting d’Oyem. © Primature-Gabon


Au pas de charge, Ali Bongo Ondimba a été, le 21 juillet courant, à Oyem après deux jours passés dans l’Ogooué-Ivindo où, avec son épouse Sylvia Bongo Ondimba, il a rencontré les populations des différents départements de cette province. Comme lors de la première étape dans les provinces de la Nyanga, de la Ngounié et du Moyen-Ogooué, le discours, constant, s’articule autour du partage, de l’égalité des chances, la femme, la jeunesse, la formation, la paix et le développement du Gabon.
«Je suis venu vous voir, vous écouter, vous entendre et discuter avec vous», a lancé Ali Bongo Ondimba à l’entame de son speech dans le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem. Faisant le constat selon lequel, au cours de ses différents déplacements dans l’hinterland, les problèmes rencontrés sont littéralement les mêmes, il a dit vouloir apporter des solutions plus efficaces. Mais cela, a-t-il indiqué, passe par la préservation de la paix. «Nous sommes un pays en paix et nous allons rester en paix», a-t-il exulté devant la population amassée à la place des fêtes d’Oyem. «Nous ne laisserons personne menacer cette paix. Cette paix qui nous permet de mener le développement du pays», a-t-il mis en garde.
En venant au concept de l’«égalité des chances» dont il a lancé un programme du même nom en février dernier, Ali Bongo l’a illustré par la fin du monopole de la province de l’Estuaire sur le poste de Premier ministre : «avant il fallait être de l’Estuaire pour avoir ce poste ! Avec moi, que vous soyez du Nord ou du Sud, seul le travail compte. Le mérite. C’est le mérite qui doit être au coeur de notre société que vous soyez fils de fonctionnaire, fils de médecin ou fils de ministre
Le chef de l’Etat est apparu plus virulent que dans les autres provinces. Il s’est rappelé et a laissé entendre qu’avant son arrivée à Oyem, il avait reçu des fiches lui indiquant qu’il y sera mal accueilli. Ce qui ne fut pas le cas et face à une population nordiste vraisemblablement acquise à sa cause, il a été un peu plus dur contre ses adversaires, parlant de «sorciers», d’«ingrats» et les accusant d’être aussi à l’origine de la mort du président Omar Bongo Ondimba. Le disant, Ali Bongo a relevé que l’attitude par le passé de ces hommes qui se drapent désormais des oripeaux de la pureté et d’une candeur à toute épreuve, qui ont précipité le départ dans l’au-delà de son prédécesseur.
Abordant les perspectives, Ali Bongo a déclaré qu’il n’y aura «pas d’émergence sans les femmes gabonaises». «Grâce à vous, femmes, nous allons accélérer le développement de ce pays», a-t-il dit ajoutant qu’aux côtés des femmes, il a besoin de la jeunesse, «cette jeunesse qui est sacrée, cette jeunesse qui est l’avenir de notre pays».
«Nous avons eu un certain nombre de difficultés, mais nous ne nous sommes pas arrêtés en chemin. Je suis donc venu vous dire qu’au vu de ce que nous avons commencé à faire, nous devons faire davantage pour que l’émergence puisse atteindre partout», a-t-il précisé, rappelant que l’axe routier Bitam-Mayumba se fera d’ici-là, non-stop. «Il faut connecter tout le pays. Il était important que toutes les provinces du pays puissent se toucher. Ensuite, l’eau et l’électricité vont suivre», a promis le président de la République qui, dans un langage cru, a dénoncé ceux qui ne veulent que le développement de leurs poches. «Un leader rassemble», a-t-il affirmé appelant la population du Woleu-Ntem à refuser la division. «Nous voulons l’unité», a-t-il martelé, soulignant au passage : «Nous n’avons pas peur des sorciers, nous sommes les enfants de Dieu, nous irons au paradis».
C’est dans ce contexte qu’Ali Bongo a annoncé qu’il lançait, à partir d’Oyem, le Septennat de la formation de la jeunesse gabonaise, comme il l’avait fait en 2015 dans l’Ogooué-Ivindo pour la Décennie de la femme gabonaise.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Lukombo dit :

    «Nous n’avons pas peur des sorciers, nous sommes les enfants de Dieu, nous irons au paradis».
    Admirez le discours d’un membre de l’Organisation de l’Etat Islamique .
    Ce qu’il a oublié de dire c’est qu’arrivé au paradis il sera accueilli par sept vièrges .
    Certainement ce monsieur est sur le point de poser deux actes au Gabon :
    1) Un attentat à la politique piègée
    2) Il marche avec une ceinture explosive et prêt à se faire exploser à tout moment .
    Ali , vas au paradis toi même , c’est pas un départ collectif , c’est individuel, tu manges seul l’argent du pays et tu veux qu’on aille au paradis ensemble , quel bandit !.

  2. NYAMA dit :

    Ce n’est pas du tout la réalité.
    Images du Marketing – Qui a tué MBA OBAME ? ALI peut répondre à cette question ? Il peut parler de sorcier.
    Et l’axe Routier OYEM-MONGOMO ? C’est pour quand…
    La diversion doit s’arrêter.

  3. KIEM dit :

    « Ces mains qui s’ouvrent aujourd’hui pour t’acclamer, elles se refermeront un jour pour te frapper » Albert Bernard BONGO

  4. RAPO dit :

    Ali sera élu car c’est le meilleur. Le reste c’est des vendeurs d’illusion. Faux opposants , dégagez on vous connait.

  5. Jean dit :

    A Oyem le President a annoncé le septennat de la jeunesse.

  6. Fridelia dit :

    Nous disons oui à l’égalité des chances avec Ali Bongo Ondimba

  7. vraiment dit :

    former pour aller où ou sont les entreprises, pr aller travaille rpr le smarocains et les blancs ? non merci

  8. Mba Nguema dit :

    Tu connais mal l’homme FANG. On te fera çà dure le jour du vote. Tu imagines que nous sommes des cuillères dont l’utilité est requise lorsqu’on doit manger? Tu remets la gestion des gabonais aux beninois et autres espèces d’étrangers, et tu oses venir parler aux FANGS que tu insultes. tu es vraiment con; On te bouffe l’arget et c’est tout; ON NE T’AIME PAS ET ON TE LE PROUVERA COMME EN 2009 100% POUR L’OPPOSITION.

  9. Jean nzela dit :

    Une tournée républicaine qui a pu réunir les populations de toutes les villes visitées. Un succès total au message diffusé par le president de la Republique Ali Bongo .

  10. Prince charmant dit :

    Serieusement ne faisons pas du fanatisme, il n s’agit pas d’elire celui qu’on apprecie mais le candidat qui le meilleur projet pour notre pays ,je ne suis pas « pédégiste » mais Ali Bongo nettement mieux que tout les opposant ,l’opposition au Gabon c’est du n’importe quoi

  11. Meradie ndossi dit :

    Nous n’avons pas peur des sorciers, nous sommes les enfants de Dieu, nous irons au paradis».

  12. BLAISE BEGA dit :

    Ah sincèrement pensez vous que au Gabon Ya des opposent? non mais plutôt les chercheurs des postes; le seul et vrai candidat ce Ya ALI UN POINT CE TOUT.ET IL VA TRAVAIL LE GABON SUR.DEJA VAINQUEUR POUR L’ELECTOIN DU 27/AOUT/2016.CAR C’est la seul candidature sérieux

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