L’avocate gabonaise, active dans le cadre de la défense des droits de l’homme, estime que Sylvie Nkoghe-Mbot est victime des fantasmes des autorités gabonaises et de ceux des internautes.    

Paulette Oyane Ondo, avocate, militante des droits de l’homme. © D.R.

Paulette Oyane Ondo, avocate, militante des droits de l’homme. © D.R.


 
Pour Me Paulette Oyane Ondo, avocate au barreau du Gabon, depuis son arrestation, il y a plusieurs jours, pour des motifs qui restent mal connus jusque-là, Sylvie Nkoghe-Mbot est «utilisée» et «exploitée» à «des fins égoïstes» par les différentes tendances politiques en opposition ces derniers mois. Or, dans une courte tribune publiée dans l’hebdomadaire Moutouki du jeudi 13 octobre 2016, elle a tenu à indiquer que la chirurgienne-dentiste et présidente de l’ONG Hippocrate «ne fait pas de politique».
«Madame Sylvie Nkoghe-Mbot est une femme intègre. Elle n’a jamais eu affaire avec la justice. Elle est médecin et n’a aucune compétence dans la récolte des données pour une procédure devant la CPI. Moi, j’ai cette compétence et je n’ai récolté aucune donnée», s’est prononcée Paulette Oyane Ondo, comme pour nier toute implication de la chirurgienne-dentiste dans la conception et la publication sur internet d’un rapport répertoriant les victimes des émeutes du 31 août 2016 à la suite de la contestation de la réélection d’Ali Bongo.  Si le nom du médecin apparaît bien comme l’un des auteurs dudit rapport avec celui de Jules Bibang Obounou, secrétaire confédéral de Dynamique unitaire et membres de l’association Témoins actifs, pour l’avocate, active dans le cadre de la défense des droits de l’homme, il s’agit de simples «fantasmes», qui n’aident pas à la libération de Sylvie Nkoghe-Mbot.
Pour Me Oyane Ondo, la présidente de l’ONG Hippocrate est «une victime expiatoire dans un combat pour le pouvoir qui la dépasse». Elle serait, prétend la femme de loi, «victime de l’injustice, parce que le pouvoir croit ce qui est dit dans les journaux et sur les réseaux sociaux, (mais également) victime d’une lutte de pouvoir où elle n’est qu’un pion». Loin d’être un danger pour les autorités gabonaises, Sylvie Nkoghe-Mbot serait, selon elle, «le genre de personne qui rend crédible le dialogue» que ces dernières entendent organiser dans le cadre de la résolution de la crise politique actuelle au Gabon. Toutefois, Me Oyane oublie de préciser que la collecte de ce type de données n’est pas une exclusivité des juristes. Est-elle mieux placée pour se prononcer sur la nature d’une blessure ou celle d’une mort ?
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. NYAMA dit :

    Me OYANE, Président de la défense des droits de l’homme nous attendons vos actions pour la situation qui prévaut au Gabon.
    Ce n’est plus le moment de faire de la causette mais poser des actes pour le peuple meurtri, des compatriotes privés de liberté, assassinés, torturés et humiliés sous les ordres du pouvoir. Vous le savez sans aucun doute.
    Quant le peuple se met debout l’impérialiste tremble . Notre révolution d’août 2016 est à ce prix.

    • gaboma dit :

      Lisez bien entre les lignes, Maître Oyane semble vouloir decredibiliser toute voix visant à dénoncer la barbarie du pouvoir des Bongos en parlant de ces blessés et de ces morts. Pour elle il sont victimes d’une lutte de pouvoir et non de leur soif de justice et de démocratie. Elle a assez faim pour désormais croire à la crédibilité d’un dialogue initié par un Ali Bongo foncièrement de mauvaise foi.

  2. La Fille de la Veuve dit :

    Est-il à ce point nécessaire de faire passer Madame Mbot pour une moins que rien et mépriser à ce point son engagement Citoyen pour la sortir de Prison ?!
    J’espère, Maître Oyane, que vous avez son accord pour adopter une stratégie de défense aussi minable !

    • gaboma dit :

      Il faut lire entre les lignes : Maître semble vouloir aller à la soupe. Elle parle d’un dialogue avec un Ali Bongo profondément de mauvaise et semble vouloir decredibiliser le combat d’aujourd’hui à une simple lutte de pouvoir entre deux hommes. Pour elle même s’il existait un rapport sur le nombre de morts et de blessés il n’aurait aucune valeur parce que elle qui croit être la référence en matière de défense des droits de l’homme n’a mené aucune enquête. Entre les lignes on voit qu’elle considéré aussi ces morts comme des victimes d’une guerre de lutte de pouvoir entre deux hommes et non des morts victimes de cette soif de justice et de démocratie.

      • Philibert dit :

        j’ai compris la meme chose. Elle a fini par ceder aux sirenes de la corruption du bongoime de toute evidence. D’ou son long silence sur les massacres pot electoraux commis apr le pouvoir. Et moi qui m’inquietait de son absence prolongee dans les medias et les reseaux sociaux. Comme quoi, tout homme a vraiment un prix. Je ne l’aurai pas cru de Paulette Oyane car je la pensais de la meme trempe qu’un Marc Ona Essangui, ou d’une Winnie Mandela. Quel gachis.

    • angazouamane dit :

      Vraiment minable ! Et prétentieuse comme d’habitude ! Fidèle à la très haute estime qu’elle a toujours eu de sa petite personne, Me Oyane Ondo estime qu’elle est seule à avoir la compétence dans la collecte des données pour une procédure devant la CPI et qu’elle n’a récolté aucune donnée. En d’autres termes, la très célèbre Me Oyane Ondo a enquêté et elle n’a trouvé ni mort, ni blessé à la suite des manifestations post-électorales survenues au Gabon entre le 31 aout et le 02 septembre 2016. Et s’il s’est trouvé quelques morts ou blessés, sa compétence en médecine lui permet d’affirmer que ces morts et blessés ne sauraient intéresser la CPI. Bravo chère défenseur des droits de l’homme ! Vous êtes décidément plus royaliste que le roi car même votre amant Christian Bongo, le propre frère du putschiste en chef, n’a pas pu dire de telles choses.

  3. Doane essatouck dit :

    maitre oyane, défenseur des droits de l’homme! ! Mais pourquoi donc ce silence, son silence assourdissant après que tout ce que nous avons connu…?

    • Yaali dit :

      Mme Paulette Oyane a disparu durant toute la procédure électorale, nous n ‘avons eu droit à aucun soutien ni engagement , à l’exception de ses poses excentriques.
      Je n’ai toujours pas compris son modèle d’engagement: est ce que ce sont ses voyages à l’étranger où elle reste admirative des autres et muette sur nos sujets.
      Je pense que son narcissisme a atteint un niveau élevé.
      Une déçue.

    • gaboma dit :

      En analysant ce discours tu comprendra que quand on parle de mort et de blessé Oyane Ondo ne voit pas des victimes innocentes morts pour leur soif de justice et de démocratie mais des simples pions d’une lutte de pouvoir. C’est pourquoi elle la référence en matière de défense des droits de l’homme au Gabon n’a fait aucun recensement et un quelconque recensement fait par le Docteur Mbot ou un autre ne peut être crédible et recevable à la CPI. Elle attend rendre crédible un dialogue initié par un homme que le monde entier sait tricheur, voleur, de mauvaise foi par sa participation et celle du Dr Mbot. Si ce n’est qu’à l’heure où la faim commence à tenailler, elle a plus à gagner en oeuvrant pour la continuité de l’usurpation de la famille Bongo.

  4. Bonanza dit :

    J’avoue que ce mode de défense est pour le moins surprenant, mais bon, c’est elle la professionnelle. J’ai quand-même du mal à croire que cette dame se soit retrouvée mêlée à cette histoire par le fait de manigances d’un bord politique ou autre. Et quand bien même, cela justifie t-il une interpellation, et épuré encore une détention dans les locaux du B2? L’avenir nous le dira, car la vérité n’a pas de tombe.

  5. poaty gomes dit :

    Me OYANE qui peretend etre defenseur des droits de l’homme peut nous dire si y a eu atteintes aux droits de l’homme au Gabon avant et après l’élection Présidentielle d’aout 2016? Y a environ 5 ans on ne l’a plus entendu ou elle a simplement été ramenée dans les rangs par le pouvoir PDG/ Sa prise de position dans le cas du Dr Silvie N. Mbot le justifie sans ambage.

  6. gaboma dit :

    Il faut lire entre les lignes. Maître Oyane commence a baisser la jupe. Elle parle de crédibilité pour le dialogue d’Ali Bongo. Il faut être schizophrène comme lui ou avoir d’autres intérêt pour parler de crédibilité d’un dialogue conduit par un Ali Bongo foncièrement de mauvaise foi. Les gabonais sont morts pour défendre leur souveraineté et montrer leur désespoir face des institutions dont Oyane Ondo à semblé dénoncer les injustices jusqu’à ce jour mais n’a pas dit grand chose sur la violence exercée par le pouvoir sur des innocents désarmées. Oyane Ondo veut nous dire que comme elle la référence en matière de défense des droits de l’homme au Gabon n’a pas recensé des morts et des blessés face à la répression policière, elle ne le fera pas, et donc il n’y a aucun rapport qui peut se faire en dehors d’elle qui soit valable…. On ne peut réduire la colère d’un peuple desabusé à la lutte de pouvoir entre Ping et Bongo. Il y a de faux amis du peuple qui en réalité ont plus d’intérêts à voir les Bongos continuer à usurper le pouvoir.

  7. natty dread dit :

    j’avoue ne rien omprendre à cette intervention de Me Oyane, que veut-elle apporter exactement au débat? Elle nous avait habituée à plus de pugnacité…bizarre.

  8. bonga pierre dit :

    Elle n’est pas crédible.
    Tant qu’elle pouvait se défouler sur Ali Bongo Ondimba, son gouvernement et sa politique de l’’émergence, « Me » Paulette Oyane Ondo avait fière allure. Militante zélée du PDG, ancienne ministre de feu Omar Bongo Ondimba et ancienne députée du PDG, elle avait pris définitivement ses quartiers dans l’’antichambre de l’ex Union Nationale sous couvert de la société civile. Depuis un certain temps, elle se présente dans l’habit du défenseur des droits de l’Homme.
    Alors qu’on la croyait désespérément démocrate, voilà que la Paulette vient de montrer son vrai visage. Sur Facebook, elle multiplie des appels à la délation et annonce son intention de traîner Michel Ogandaga et Manassé Mengaang en justice. Mais la vérité n’’ayant pas de tombe, des sources dignes de foi (un enseignant du département de Droit de l’’UOB et un ancien condisciple de « Me » Oyane) nous ont filés des infos croustillantes.
    Ainsi, étudiante en 2ème année de Droit, elle est au centre d’’un drame qui survient à l’’examen de fin d’année. Me Pellegrin, son amant enseignant et protecteur, lui fait un cadeau à la dimension de sa légendaire générosité : une note de 20/20 à une épreuve de droit privé. Motif : Me Pellegrin donnait suite au majestueux 0/20 qu’’un autre enseignant avait osé infliger à sa chérie à une autre épreuve. Et comme pareille provocation nécessite une réaction proportionnelle, « Me » Oyane a convaincu son enseignant et amant de coller au fils de l’’enseignant réfractaire à leur amour la note de 0/20, parallélisme des formes oblige… Me Pellegrin s’’exécuta et colla un cocasse 0/20 au fils de son collègue. Cette affaire ne passa pas inaperçu et mis la Faculté de Droit et de Sciences Economiques en émoi, il faut dire qu’à cette époque le taux d’’échec y était particulièrement élevé du fait de la cruauté et du « mauvais coeœur » de nombre d’’enseignants qui n’hésitaient pas à briser les rêves de plusieurs étudiants, même les plus méritants.
    Gêné par la tournure des événements, le décanat de la Faculté de Droit et des Sciences Economiques ne trouvera pas mieux que de suspendre les deux enseignants tout en prenant le soin d’’exclure leurs protégés respectifs.
    C’est sur ces entrefaites que dame Paulette disparaît du campus de l’’UOB pour aller traîner son charme dans un lieu encore tenu secret. Ce n’’est que bien plus tard qu’elle reparaîtra au Gabon, précisément dans le costume échancré d’’avocate stagiaire dans le cabinet de son amant et protecteur, le bien nommé Me Pellegrin Hardoff. Du coup, personne ne peut dire avec exactitude où était passée la charmante maîtresse pendant ces années sabbatiques. Certaines langues disent qu’elle serait allée à l’Université Paris 2, mais au regard des investigations effectuées, son nom n’’apparaît nullement dans les anciennes promotions, ni dans les anciens effectifs de l’’université.
    Maintenant que vous avez l’’information, au lieu d’’aboyer comme ils adorent le faire, que ses amis et amants de la société civile politisée prennent la peine de se rapprocher du décanat de la Faculté de Droit et des Sciences Economiques de l’’UOB pour vérifier si ce que nous révélons est faux ou vrai. Petite précision : inscrite en 2ème année Droit, « Me » Oyane avait, entre autres, pour collègues dame Geneviève Biloghé, aujourd’hui’ magistrat hors hiérarchie. Elle, et c’est connu de tous, y a fait toutes ses humanités en suivant un cursus normal jusqu’’à l’’obtention de sa maîtrise en Droit. Ce qui est clair, net et précis….

  9. ARC dit :

    « Moi, j’ai cette compétence et je n’ai récolté aucune donnée »
    Si c’est pas malheureux de la part d’un défenseur des droits de l’homme mais pire encore d’une gabonaise qui a pu assister à tout ces crimes.
    Vous n’avez de compétence que les bêtises que vous venez déballer!!!

  10. Bjr. les intervenants, mais ou est Jean Jacques
    Mon frère J Jacques dis quelque chose!!!!
    A la le niveau est très haut. tu fais bien de disparaitre et c’est mieux pour toujours.

    • Ogoula NZE dit :

      Vous pensez que Jean Jacques n a que cela a faire…
      Mais detrompez vous…il n est pas seul.
      Nous sommes nombreux PLUS NOMBREUX QUE VOUS!
      Plus nombreux que vous qui voulez la destabilisation du GABON.
      C est comme cela que vous pensiez aussi qu ALI etait seul, qu il allait etre isole?
      Il n est pas SEUL nous sommes nombreux avec lui…VISIBLES ET INVISIBLES…
      Meme dans la maison de votre PING. Dans son salon ou l y a le tapis en peau d animal.
      Ah si vous saviez o combien vous etes Petits. On vous regarde seulement pour voir jusqu ou vous voulez aller.

  11. Mapangou clotaire dit :

    Je pense que nous devons apprendre à garder notre calme et agir quand c’est nécessaire. Gardons notre énergie pour la libération du Gabon.

  12. nana dit :

    Une vraie chouette cette fille.

  13. LIBOTA WONGO dit :

    Tu es une prétentieuse, Oyane. Et en plus, tu n’as jamais été brillante à la fac. On se connait, non!

  14. OSSAMI dit :

    Me Oyane = Christian Bongo. Qu’est ce que vous n’aviez pas compris dans cette sortie trop prétentieuse. Elle croit détenir la science infuse. Dr Sylvie Nkoghe-Mbot ne représente rien à ses yeux. Elle Oyane, c’est le centre du monde. Que c’est triste de ne pas avoir ne serait ce que de la retenue en pareil circonstance!!!!

  15. imagine2016 dit :

    Paulette, ta sortie est maladroite.
    Tu aurais mieux fait de ne pas t’impliquer parce là, les intervenants t’ont écharpée.
    Paulette j’estime que Sylvie était bien dans son rôle, et la connaissant, ce n’est pas quelqu’un que l’on manipule, tu oublies que dans un sens c’est une espèce d’Eva Peron, c’est à dire une passionnée.
    Toi, Havami et moi savons de qui elle tient ….C’est une Nkoghe, la fille de Nkogue Gomane.

  16. Havami dit :

    Tout à fait, IMAGINE. Un silence éloquent vaut plus qu’une sortie maladroite. J’ai de l’admiration pour le Dr Sylvie MBOT c’est UNE FEMME DE CONVICTION. Je prie qu’elle sorte de ce guêpier. Vraiment Seigneur, prend pitié!

  17. Georges Lloyd Menest Antchouet dit :

    Si cette dame, mme nkoghe dont je connais les filles, ne fait pas de politique, pourquoi son avocat est le meme que celui de chantal myboto et jean ping a savoir, eric moutet??? Que l’on me reponde svp…

  18. TerreMère dit :

    Vous savez, lorsque quelqu’un (re)commence à flirter avec le pouvoir, aussi intelligent que tu es, tout ce que tu es fait est maladroit, débile, idiot, insensé et j’en passe…

  19. TerreMère dit :

    * tout ce que tu fais, est du coup maladroit. Flirter avec le démond c’est mauvaais. A la limite cela t’abrutit

  20. Ghime dit :

    Me Oyane semble oublier qu’avant d’être Chirurgien-dentiste le Dr Mbot est médecin à la base. Tout comme elle. Avant d’être avocate, elle est juriste avant tout. Je ne perçois pas du tout la pertinence de cette sortie. Ceci d’autant plus que c’est la médecine qui est qualifiée pour établir le diagnostic inhérent aux dégâts corporels et la justice. En plus, pour faire un constat sur des évidences connues de tous, on a pas besoin d’avoir une spécialisation.

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