En quelques jours, l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire et l’administration centrale du ministère de l’Agriculture ont publié le même communiqué alors que l’urgence commande de coordonner les efforts.

© pbs.org
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S’il est vrai que la répétition est une vertu pédagogique qui peut être appliquée pour enseigner et faire comprendre les choses, elle ne doit pas se traduire par un chevauchement de compétences. Lorsque deux entités administratives distinctes publient, en l’espace de quelques jours, le même communiqué, cela dénote simplement de l’absence de concertation et de synchronisation.

En effet, pendant que certains États africains s’organisent pour mieux contrôler l’épidémie de fièvre hémorragique virale de type Ebola, les autorités gabonaises à travers l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) et le ministère de l’Agriculture et l’Élevage se confinent dans des actions et initiatives individualistes. On en vient à se demander à quoi sert le comité interministériel chargé du «dossier Ebola», récemment mis en place pour éviter la dispersion et la fragilisation des actions et mesures préventives arrêtées.

«Le Gabon a décidé de l’interdiction de l’exportation de viande de gibier vers les pays tiers (…). La délivrance des certificats sanitaires et de salubrité (CSS) est suspendue jusqu’à nouvel ordre pour les consommateurs-voyageurs», annonçait, en premier, l’Agasa. Quelques jours plus tard, le ministère de l’Agriculture a jugé utile sinon stratégique de pondre le même communiqué obtenu par l’agence de presse PANA, sans aucun apport nouveau à ce dernier. Tout se passe donc comme si l’administration centrale n’avait rien à proposer. De quoi inquiéter….

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. n'ndonguy dit :

    bonjour mes très chers frères! depuis quelques heures, des messages nous parviennent dans nos téléphones mobiles à propos d’Ebola. ce qui est une bonne chose dans la sensibilisation; mais sur le plan national, qu’est qui est fait à ce jour? rien! rien de rien! du coup, pour tout ceux qui savent que nos frères d’Afrique de l’ouest entre ici comme on emprunte la porte de la chambre d’à côté, c’est la psychose. car pouvant entrer au Gabon en pirogue ou en bateau, il est clair que nos braves frères de l’Afrique de l’ouest, mus par la quête du meilleur vivre, chercheront à entrer ici par tous les moyens possibles avec dans leurs bagages ou dans le corps, cette terrible maladie.
    alors, puisqu’il s’agit ici d’un problème qui, aujourd’hui fait trembler le monde entier, pour quoi ne pas mettre notre marine nationale à contribution pour la surveillance de nos eaux de jour comme de nuit (nous somme en temps de paix) pour la prévention, tout simplement. du côté des aéroports, il y a longtemps que nous aurions déjà fermé l’entrée aux vols en provenance des pays touchés. la protection des Gabonais passant avant toutes autres considérations.

  2. just dit :

    Le materiel de la marine, on ne le voit que pendant le defilé du 17 aout, apres il ne sert plus à rien. Dans notre pays on aime guerir que prevenir. Les autorités attendent qu’il y ait plusieurs cas déclarés pour bouger. elles attendent que le pays soit touché pour demander de l’aide exterieur en numeraires qui rentrera comme d’habitude dans leurs poches. Je ne comprends pas q’un probleme aussi grave soit traité avec beaucoup de négligence. Cette maladie n’a pas attendu pour se rependre dans d’autres pays et elle n’attendra pas le Gabon.

  3. Mwang dit :

    Encore une fois la charrue a été mise avant les boeufs , car les message de prévention ne evrait être émis qu’apres avoir déployer une stratégie éfficace et efficiente visant la non contamination de notre population…….bougez vous …sortez de votre léthargie garder nous quelques millions pour éviter extinction des gabonais!

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