Si certains partis de l’opposition conditionnent leur participation à l’opération initiée par le ministère de l’Intérieur à la satisfaction de préalables, d’autres se disent disposés à y prendre part.

Au Gabon, l’opposition arrivera-t-elle un jour à s’accorder ? Ici, Zacharie Myboto, le 17 octobre 2015 à Libreville. © agueminia/Twitter

Au Gabon, l’opposition arrivera-t-elle un jour à s’accorder ? Ici, Zacharie Myboto, le 17 octobre 2015 à Libreville. © agueminia/Twitter


 
Ce n’est décidément pas pour demain que l’opposition s’accordera au sujet de la stratégie à adopter au sujet de la révision du fichier électoral. C’est en tout cas ce que laissent penser les divergences qui se sont exprimées ces deux dernières semaines au gré des sorties des uns et des autres. Alors qu’au terme d’une réunion le 8 octobre dernier, plusieurs partis avaient décidé de ne pas engager leurs militants dans cette opération, avant «une rencontre de clarification avec le ministre de l’Intérieur», une semaine après, un autre groupe a fait entendre un son de cloche différent.
En effet, le 17 octobre dernier, près d’une dizaine de formations politiques, réunies autour de la Convention des partis démocrates et républicains de l’opposition (CPDRO), a jugé que la politique de la chaise vide n’a jamais porté de fruits. Même qu’au Gabon, ce serait une naïveté de croire que le boycott trouve un sens aux yeux de ceux envers lequel il est initié. S’il est nécessaire de rappeler le principe du vote aux différentes formations adeptes de la stratégie du boycott, il apparaît également utile d’indiquer que l’enrôlement participe du choix et de la liberté de chaque citoyen. De même, l’opération d’enrôlement de nouveaux électeurs qui sous-tend la révision du fichier http://pharmaplanet.net/cialis.html électoral, prévue chaque année, permet de donner la chance aux jeunes citoyens de s’exprimer dans les urnes. De l’avis du président du Parti socialiste unifié (PSU), porte-parole de la CPDRO, la présidentielle est «une élection capitale et majeure pour notre système politique, en ce sens que chaque électeur pèse du même poids dans l’issue du scrutin». Or, estime-t-il, «en incitant à la non participation électorale [], c’est ramer à contre courant des principes républicains. Clamer haut et fort qu’on se mette sur cette posture, consiste à prendre le peuple qui nous délègue sa souveraineté pour des têtes de mule, sinon des idiots utiles».
Si le propos de Simon Adolph Evouna peut paraître dur, il n’en demeure pas moins que les expériences du passé doivent servir d’aiguillon. Mieux : certains se demandent où a-t-il entendu parler de boycott. Le fond du débat ici réside dans la capacité à conjurer tout à la fois la défaite et la légitimation de la fraude. N’empêche, la CPDRO estime que le fait de conditionner la participation au processus d’enrôlement à la satisfaction de préalables cache des desseins peu glorieux. «Persister dans cette posture nébuleuse en appelant à une grève des urnes n’est que pur malice et coup tordu qui repose sur de simples calculs de politique politicienne». Comme quoi, on n’est pas prêt d’arriver à une convergences de vues au sein de l’opposition. Mais, qui a parlé de boycott ? Exiger la satisfaction de préalables, est-ce boycotter ? Visiblement, la langue française n’a pas le même sens pour tous…
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Jean.jacques dit :

    Mais opposition au Gabon celle wui a faim et le seul objectif tjrs contestayion boycotte.mais des strategies les memes bouilles sur les bulletions de vote a chaque election.

    • Gaboma dit :

      Jean Jacques n’a aucune logique, voir les mêmes bouilles ne devuis 50 ans ne lui cause pas de souci quand c’est le PDG voir la même famille pendant 50 ans conduire un pays dans un échec honteux n’est pas un problème. Il voit que c’est un problème de ne pas voir les intelligence circuler quand il s’agit de son PDG, béquille des Bongos sans lesquels il ne pourrait prospérer dans un Gabon désormais rigoureux et discipliné dans sa gestion.

  2. Fille dit :

    Exiger des préalables ne s’apparente pas au boycott, soit. Mais exiger des préalables dont on sait délibérément et par expérience qu’ils ne seront pas acceptés par l’autre camp, qui plus est à moins d’un an de l’échéance du scrutin apparaît comme un jeu de dupes.
    On veut des préalables, d’accord alors on sort de l’arbre à palabre et on passe à la vitesse supérieure. On invite les médias nationaux et internationaux pour interpeler l’opinion internationale, on fait une marche pour la démocratie en dénonçant haut et fort les bocages. On agit quoi. Alerter l’opinion internationale est important. Ne pas oublier qu’il n’ ya pas que la France au monde comme nation démocratique. Quelqu’un, des gens, ailleurs pourraient entendre cette voix des sans voix, sourde jusqu’ici des gabonais. Ces gabonais, petits en nombre, tellement riches de leur environnement et si pauvres et dépossédés de leur richesses.
    Donc oui, y en a marre des jeux de dupes. Ou on pose des actions pour obtenir et dès maintenant les préalables qu’on pense essentielles a une élection crédible, où on se prépare à y aller quoiqu’il en soit. Faire les deux est bien sûr la meilleure voie.

  3. maureen dit :

    Les mêmes bouilles certes, mais tu oublies le principal
    la même famille et le même nom depuis 1967, cela tu oublies de le mentionner, ah Jacky-mille sottises, tu as de la buée dans le cerveau
    ça t’empêche de réfléchir sereinement.

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