Les cours et tribunaux du Gabon ont effectué leur rentrée judiciaire 2017-2018, ce 2 octobre 2017 en présence du président de la République. Le premier président de la Cour des comptes, Gilbert Ngoulakia, a exhorté ses collègues à aider le gouvernement dans la mise en œuvre de son Plan de relance économique (PRE).

Scène de la rentrée judiciaire, le 2 octobre 2017, à Libreville. © Gabonreview

 

Scènes de la rentrée judiciaire, le 2 octobre 2017, à Libreville, en présence du président de la République, membres du gouvernement et responsables d’institutions. © Gabonreview

L’audience solennelle de la rentrée judiciaire 2017-2018, s’est déroulée le 2 octobre, à la salle d’apparat du palais de justice de Libreville, en présence du président de la République, les présidents des institutions et des membres du gouvernement.

Au cours de cette cérémonie, le premier président de la Cour des comptes, Gilbert Ngoulakia, s’est satisfait du bilan de l’année écoulée, issu du rapport moral annuel de l’inspection générale des services judiciaires. «En dépit de quelques difficultés rencontrées par les juges et certains auxiliaires de justice, dans l’exercice de leurs fonctions, les données statistiques des activités au titre de l’année judiciaire 2016-2017 sont relativement satisfaisantes», a-t-il souligné, invitant ses collègues à exercer, en toute liberté et impartialité, afin que la justice soit crédible.

Pour l’année judiciaire 2017-2018, le magistrat a exhorté le corps judiciaire à accompagner le gouvernement de la République dans la mise en œuvre de son plan de relance de l’économie. Selon Gilbert Ngoulakia, il n’y a point de développement économique en l’absence d’un pouvoir judiciaire indépendant, cohérent et crédible. «Car, dans le cas d’une telle absence, la corruption, l’insécurité et l’informel s’érigeraient en maîtres des lieux et finiraient par chasser les investisseurs avérés», a-t-il déclaré. Affirmant que «le processus de développement économique est conditionné par la coexistence d’un véritable Etat de droit et d’une administration compétente».

Cette cérémonie conforme à l’article 9 de la loi n°7/94 du 16 septembre 1994, portant organisation de la justice, a également permis d’installer le nouveau premier président de la Cour de cassation, Jean Jacques Oyono.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Georges ongali dit :

    Ho, il est tjrs au dessus de la magistrature. Il ne comprend rien ce bébé qui fait tout a sa tête. Il ne veut tjrs pas libérer la justice. Peu importe. Il ne sera pas jugé par ceux-la et a la même place. Il connait son juge, c’est la population gabonaise, il connait le lieu, c’est la place de l’indépendance en directe sur toutes de télévision, il connait le verdict final, alors là il le garde pour lui pour éviter votre sage réaction. Bye les amis.

  2. BEYEME dit :

    Mais je rêve ! Comment ce président peut dire que les données statistiques de l’année 2016-2017 sont relativement bonnes. Que fait-il des scandales financiers dont les auteurs croupissent encore en prison? Les exercices budgétaires ont-ils votés par l’AN convenablement? Alors si tout va bien, pourquoi souffrons-nous?

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