A la faveur d’une conférence de presse tenue le 28 août, L’Observatoire panafricain de la démocratie (Opad), s’est réjoui du déroulement du scrutin dans l’ensemble, tout en invitant les acteurs au respect de la loi électorale et des résultats issus des urnes pour la préservation de la paix et la consolidation de la démocratie gabonaise.

Les représentants de l’Opad sur le processus électoral du Gabon. © Gabonreview

Les représentants de l’Opad sur le processus électoral du Gabon. © Gabonreview


 
Au lendemain du scrutin présidentiel, l’Observatoire panafricain de la démocratie s’est prononcé sur le déroulement du processus électoral dans l’ensemble. Par la voix de son président, Sylvestre Ntibantunganya, par ailleurs ancien président de la République du Burundi, l’Opad, s’est réjoui du calme qui a prévalu tout au long du vote, en dépit du léger retard constaté dans son démarrage. « Nous sommes jusqu’à présent satisfaits du déroulement du scrutin. On espère que tout se passera bien jusqu’à la proclamation des résultats. Et que les uns et les autres sauront faire preuve de maturité pour la préservation de la paix », a déclaré Sylvestre Ntibantunganya.
Falilou Diallo, porte-parole du Groupe des observations Africains. © Gabonreview

Falilou Diallo, porte-parole du Groupe des observations Africains. © Gabonreview


Pour l’ancien président du Burundi, le calme qui a prévalu démontre la maturité des acteurs politiques et du peuple gabonais. Bien que n’ayant pas d’éléments importants pour se prononcer davantage sur l’issue du scrutin, les membres de l’observatoire ont tous reconnu la crédibilité du vote du 27 août.
Pour maintenir ce climat serein, après le vote, le président de l’Opad a invité les acteurs politiques au calme et au respect mutuel, en attendant les résultats finaux. Dans le même esprit, il a également invité les autorités en charge du vote de respecter les résultats issus des urnes pour la consolidation de la démocratie gabonaise et la préservation de la paix.
Même son de cloche du côté du Groupe des observations Africains aux élections en Afrique qui a salué, ce 28 août, le déroulement du processus électoral au Gabon, qualifiant l’élection présidentielle de « crédible, transparente, juste et démocratique ».
Pour ce groupe d’observateurs, le déroulement de cette consultation électorale est satisfaisante dans sa globalité. « Ici au Gabon, nous saluons le consensus politique national qui a permis d’organiser l’élection présidentielle du samedi 27 août 2016 », a déclaré l’ambassadeur Falilou Diallo, porte-parole du Groupe des observations Africains.
Créée le 20 avril 1991 par la Déclaration de Lomé sur la démocratie pluraliste en Afrique, l’Opad est une organisation panafricaine qui a pour vocation de concourir à la défense des droits de l’Homme, à la promotion de la démocratie et à la consolidation de l’Etat de droit en Afrique.
Auteur : Jean-Thimothé Kanganga
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. louemba dit :

    Le processus électoral au Gabon « a manqué de transparence », a déclaré la chef de la mission des 73 observateurs de l’Union européenne (UE) aujourd’hui à Libreville à la veille de la proclamation des résultats officiels de la présidentielle à un tour.
    « Je félicite les électeurs gabonais qui ont exprimé leur volonté démocratique dans un processus dont la gestion a manqué de transparence », a déclaré l’euro-députée bulgare Mariya Gabriel dans une déclaration lue devant la presse.

  2. moukoutoui dit :

    Le processus électoral au Gabon « a manqué de transparence », a déclaré la chef de la mission des 73 observateurs de l’Union européenne (UE) aujourd’hui à Libreville à la veille de la proclamation des résultats officiels de la présidentielle à un tour.
    « Je félicite les électeurs gabonais qui ont exprimé leur volonté démocratique dans un processus dont la gestion a manqué de transparence », a déclaré l’euro-députée bulgare Mariya Gabriel dans une déclaration lue devant la presse.

  3. Do dit :

    Les observateurs internationaux sont légion à Libreville pour les élections présidentielles : l’Union africaine, le Corps panafricain des observateurs électoraux, le Plan international pour la démocratie et la paix en Afrique, Parlement africain, … l’Union européenne pour apprécier le déroulement du scrutin. Mais A quoi servent ces observateurs internationaux ? L’impression qu’ils nous donnent c’est qu’ils ne servent pas à grand-chose à travers les réponses qu’ils donnent : « dans l’état actuel des choses, je vous assure que tout se passe bien…nous avons observé un engouement de la part des populations, ce qui est un très bon signe pour le Gabon pour les Gabonais ». Est-ce qu’il suffit que les gens votent dans le calme et la sérénité pour dire que ça se passe bien? On sait qu’en Afrique le plus grand risque est pendant le dépouillement et la proclamation des résultats, en dehors de tout le processus en amont (élaboration de la liste électoral).
    Actuellement les deux principaux candidats se proclament vainqueurs chacun de son côté. Les observateurs internationaux ne pipent mot sur le déroulement du dépouillement, sur les tendances du moins après 75% du décomptage, au lieu que ce soient les candidats eux-mêmes qui le fassent. C’est aussi leur rôle, le dépouillement est public, il n’y a aucun interdit à ce niveau et les communautés nationale et internationale doivent être informées ; ceci sans empiéter sur le rôle de la CENAP et du Ministère de l’Intérieur. Cela a le mérite d’éviter les auto-proclamations des candidats.
    Si ces observateurs internationaux ne peuvent pas faire leur travail jusqu’au bout. A quoi bon de les déplacer ?
    Heureusement le rapport (à mis parcourt) de la commission de l’Union européenne pour cette élection apporte des informations assez détaillées sur le déroulement du scrutin.
    Malheureusement cette commission a été empêché de suivre la compilation des résultats dans certains centres de centralisation des résultats (exemple de le centre de centralisation des résultats de l’Estuaire).
    La véritable fraude a commencé.

  4. SEMA dit :

    Je suit d’accord avec vous monsieur @DO.
    Effectivement,ces observateurs qui ont donc assister aux dépouillement et ont les procès verbaux issus des bureaux de vote doivent dirent si ce qui est avancé par les uns et les autres est conforme au fait vécu.C’est là la question!!
    Mais s’ils ne veulent pas nous aider à consolider la démocratie on le fera par nous même et pour nous même.

  5. André Clodong dit :

    Le score « stalinien » d’une seule province aura suffit à renverser la tendance. 99.93 pour cent d’inscrits qui votent réellement est simplement impossible pour des raisons anodines (empêchements de dernière minute, circonstances familiales etc.) qui sont parfaitement prévisibles. Le niveau du score est la preuve imparable de la fraude elle-même. Les fraudeurs se sont tirés une balle métaphorique dans le pied.

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