Recours auprès des instances judiciaires toujours rejetés, absence des médias d’Etat, marches interdites, interdiction de manifester sur les places publiques – l’opposition gabonaise fait face à un régime rigide, fermé au dialogue, décidé à la faire taire. La campagne qui s’annonce ne devrait rien y changer. Que va-t-elle donc faire ?

Membres, leaders de l’opposition et candidats à l’élection présidentielle, gazés aux lacrymogènes, le 23 juillet 2016. © gabonews

Membres, leaders de l’opposition et candidats à l’élection présidentielle, gazés aux lacrymogènes, le 23 juillet 2016. © gabonews


 
Tous les horizons lui sont bouchés. Les libertés fondamentales des leaders et des sympathisants de ce camp politique sont bafouées. La police, dirigée par un général que l’on présente comme un spécialiste du maintien de l’ordre, ne se retient pas quand elle agit. Omniprésentes dans tous les lieux stratégiques de la capitale gabonaise et bientôt dans les grands centres urbains, Port-Gentil et Oyem et Mouila par exemple, les forces de l’ordre ont la mission de «montrer les muscles» face aux marcheurs. Pour la première fois depuis le retour au multipartisme et l’organisation d’élections à multiples candidats, un clip a été réalisé par les Forces de Police nationale pour appeler les populations à ne pas investir la rue. Mais cette invite n’est pas faite pour les partisans du pouvoir, puisque, eux manifestent dans les lieux publics sans qu’ils en soient chassés, molestés ou interpellés. Les forces de l’alternance et du changement se voient ainsi obligées de ne s’exprimer que dans des domiciles privés à Libreville, comme en province. Pendant ce temps, les partis et groupements liés à la majorité occupent allègrement les endroits publics, les salles de réunion de ministères (Arambo, Eaux et Forêts,…).
Dans ce pays qui a accepté de revenir au multipartisme il y a plus de vingt-cinq ans, l’opposition apparaît muselée, étouffée, sans respiration. Ses activités ne sont pas relayées dans les médias publics. Ni Gabon Télévision, ni sa jeune sœur Gabon 24, n’est autorisée à traiter de l’actualité relative à cette opposition. Au contraire, ces médias travaillent à ne présenter que «les bienfaits de l’Émergence»… Comble du malheur, la seule chaîne qui relaie ses activités, TV+, a été «techniquement fermée» pendant quelques jours, depuis le 28 juillet dernier, du fait d’une panne de l’émetteur principal. Dans le même temps, l’émission «News TV» de Radio Télévision Nazareth (RTN) est menacée de suspension, parce qu’elle fait «l’apologie de la liberté d’expression».
Sur le plan juridique, le pouvoir ayant placé ses hommes et ses femmes à la tête des juridictions, tous les recours intentés par des leaders de l’opposition sont systématiquement – parfois grossièrement – jugés «irrecevables». Cette semaine, un bi-hebdomadaire local a titré «La Tour de Pise n’a pas failli» pour montrer que les institutions sont partisanes, penchent toujours du même côté, selon ce journal reprenant une expression popularisée par feu André Mba Obame. Le pouvoir ne compte lui faire aucun cadeau.  Tous les horizons sont donc bouchés pour l’opposition.
Dans l’opposition, certains en viennent à proposer que les adversaires d’Ali Bongo se retrouvent pour désigner un candidat, un porte-flambeau derrière lequel tous les autres se placeraient. Dans ce sens, plusieurs membres de l’opposition estiment que Casimir Oyé Mba, candidat de l’Union nationale (UN) et «doyen» des candidats (74 ans et 4 mois au moment du vote) devrait être celui-là. «Après la victoire, viendra alors le temps de faire des réformes politiques et de parler de l’avenir…». Pour ces militants de l’alternance, l’opposition serait plus soudée, aurait plus de force pour faire face aux manigances de l’exécutif et de ses démembrements. «Ce serait ça l’essentiel pour voir tout le peuple de l’opposition derrière un seul candidat et pour voir partir le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG)» !
 

 
GR
 

33 Commentaires

  1. Jean nzela dit :

    Aucune contestation des opposants n’a été retenues par les autorités judiciaires .

  2. prince dit :

    Bravo GR pour ce brillant récit de la situation actuelle, alors dans ce conteste que peut faire l’opposition? à moins de jouer le jeux du pouvoir c’est perdu d’avance avec autant de candidats, de plus toutes les institutions en charge des élections( La cap, le ministère de l’intérieur, la cour constitutionnelle, la police la Gendarmerie, tous sont à la solde du parti au pouvoir, et pour répondre à jeune Afrique qui se demande ce que peut attendre l’opposition? La réponse est ( RIEN) même les observateurs de l’union européenne ils sont invité, logé payé par ce même régime Bref, le seul salut de l’opposition c’est une candidature unique étant entendu que c’est une élection à un tour, je lance donc un appel à tous les candidats de l’opposition de ne regarder que l’intérêt supérieur de la nation comme vous mêmes vous dites, le pays est en danger OUI le pays ne peut se permettre 7 ans encore d’alain bongo à sa tête, faite quelque que chose sinon nous sommes parti pour la ruine du Gabon et les gabonais ne vous le pardonnerons pas, pour ma part si il ya pas une candidature unique de l’opposition j’irais pas voter.

    • Antchiama dit :

      S’il y a une candidature unique les médias publics seront maintenant ouverts à l’opposition ? La police ne va plus empêcher les marches pacifiques de l’opposition ? Vous n’avez donc pas compris ce sujet de Gabonreview

    • Je dis hein ? À tous ceux qui parlent de candidat unique de l’opposition, à vous lire vous acceptez donc la candidature du faussaire. Qu’il ait violé l’article 10 de la Constitution ne vous gêne pas ? Quelle est donc la valeur de la Constitution si elle est ainsi bafouée ? Parce que le candidat de la majorité s’impose avec la force il faut dans ce cas lui fournir un adversaire unique. Mais on va où là ?
      Dites moi un peu, si Christiano Ronaldo vient au Gabon construire des routes, des écoles, des hôpitaux mais à l’ouverture d’un match Réal-Barča au stade d’Agondje devant des milliers de spectateurs il déchire le drapeau gabonais vous allez quand l’accepter et suivre le match, n’est ce pas ?

    • Mwana y ntche dit :

      Bien parlé koulou la tortue, l’instruction civique n’a pas été bien enseignée aux gabonais les valeurs de la République (l’amour de la patrie, le respect de la Constitution du drapeau) n’ont aucun sens pour eux, ils chantent l’hymne nationale sans conviction. Le nationalisme des habitais se manifeste seulement quand les Panthères jouent un match de football. Mais qu’ils aient un PR faussaire qui viole leur Constitution, ils s’en foutent !

  3. Pierrot dit :

    Pourquoi autant de candidatures dans le camp de l’opposition ? Pourquoi autant d egos, autant de candidatures indépendantes ? L opposition devrait s’interroger sur elle même !

    • En tout cas dit :

      D’accord avec vous Pierrot. Mais Gérald Mounomby, Casimir? Vous rigolez… Il va se retirer la veille en nous disant qu’il a subit trop de pression… Vous pensez que les gabonais ont oublié? Il est allé dans 2-3 villages pour ne pas bouleverser son confort de CAM la class… Votons Nzouba ou Ping pour la candidature unique. Ils ont au moins le mérite d’avoir sillonné le pays.

  4. Charles Auleley dit :

    Mes félicitations à vous, Gérald Mounomby, pour ce récit concis, actuel, reflétant la réalité vécue par les forces de l’alternance. Malheureusement, celles-ci sont encore infestées de plusieurs pions du régime. Le ver est dans le fruit. D’où leurs difficultés à s’entendre sur un seul cheval de course pour cette élection déjà pipée. Même si ce candidat unique est désigné, il demeure en face des perdants résolus à ne jamais jouer dans la transparence ou encore à s’avouer vaincus. Il ne reste plus qu’à se préparer à des confrontations violentes et inévitables pour asseoir le droit et la reconnaissance de l’opinion de la majorité opprimée. Des pertes humaines sont à prévoir pour récupérer les rênes de ce carrosse en perdition diriger actuellement par des tordus.
    Quand certains hommes ont accédé au pouvoir par la force, la tricherie et l’esbrouffe, ne comptez nullement sur eux pour vous le remettre gentillement. Il faudra la force, un engagement et une intelligence supérieurs à la leur pour les en écarter. Le blocage de toutes les institutions gabonaises par leurs pions tél qu’évoqué par Gérald Mounomby, exigerait que l’on exerce dès à présent des pressions et menaces, voire kidnappings organisés. Faut renverser la tendance par la préparation d’une rébellion urbaine. Un chaos bien organisé et ciblé. Que la peur change de camp. L’homme poussé dans ses retranchements pète les plombs, puis s’aliéne avec son maître et sa bande élargie de tocards.
    Les forces de l’ordre et l’armée ne peuvent pas intervenir à tous les endroits. Le désordre organisé peut servir à lancer un message aux quatre coins du pays, voire au-delà. Il demeure que le régime pourrait aussi envisager de faire pression sur les opposants avec les mêmes moyens, ceux énoncés auparavant ainsi que la coupure généralisée du courant, des sms et appels téléphoniques. Bref, le pouvoir pourrait orchestrer une panique généralisée à dessein pour atteibdre certaines cibles. Mais l’effet de masse ou encore la réaction des foules peut les freiner ou les déstabiliser momentanément. Opportunité à créer et saisir durablement jusqu’à l’atteinte du point de rupture de carcan de fer prôné par ces voyous.

  5. Koumangoye dit :

    Ceux qui sont des sous-marins, financés et téléguidés par le pouvoir Ali pour faire diversion, vous tomberiez des nues si vous voyez la liste, ceux-la s’en foutent, ils ont déjà eu leur argent. Les autres, bof ils se feront hara-kiri.

  6. Paul dit :

    Désolé mais je pense que le coup d’état reste le seul moyen fiable d’en finir avec ce régime.

  7. Rhody Junior dit :

    Je suis de ceux qui pensent unité de l’opposition pour rassembler toutes les personnes qui rêvent de voir changer la gestion de ce pays, qu’ils croient en ces gens ou pas, s’assembler serait un acte fédérateur qui attirerait sur eux une plus grande sympathie.
    Mais je ne crois plus qu’avec un seul candidat de l’opposition, la machine de triche s’arrêtera subitement, ce sera la même recette:
    Achat d’électeurs + bourrage d’urnes + changements de procès verbaux à la Cenap + validation du ministre d’Ali à l’intérieur Moubelet + Validation de la belle mère d’Ali à la cours constitutionnelle + Armée + policiers + gendarmes dans les rues + quelques morts = Président élu pas comme on l’entend mais il s’en fout.
    Je crois qu’il ne reste plus que la rue, et je me sens moi même concerné quand je le dis. On a enfermé Bung Pinz, Henrique, Yama Ollomo et tous les autres activistes pour moi, pour le Gabon, il faut que je me lève aussi. Ces hommes, n’ont que 2 mains 2 pieds et une tête, moi aussi j’ai tout ça, il me faut juste rassembler le courage qu’ils ont eux rassemblé… Et investir la rue, comme en Tunisie ou au Burkina… Dire non par des actes et pas juste par des mots… Il en est temps.
    On sait tous ici qu’une armée d’autant de personnes que celle qui s’est levée à la mort d’Amo libérera le Gabon de l’oppression… On a vu des hommes mains nues affronter des chars en Turquie.
    Tant qu’Ali sait, qu’il n’a pas été mis là par les gabonais, mais par sa machine à tricher, qui pensez vous bénéficiera de ces 7 prochaines années comme ce fut le cas pour les dernières? Bah ses gens, ce fut pareil avec son père durant 42 ans, rien n’a changé.
    Aux PDGistes et autres incrédules qui pensent que les enfants d’opposants doivent aller marcher pour la liberté, le combat n’est pas une obligation fut il mené par ton père car ta vie peut y rester, tu dois venir en ton ame et conscience (il ne s’agit pas d’une marche bien encadrée avec 5.000 à la clé et vous le savez) de un. De deux, la libération du Gabon incombe à tous les gabonais, moi compris et aucun individus n’est plus légitime qu’un autre dans une marche pour la liberté, nous sommes tous enfants du pays qui voulons liberer ce pays, donc je veux la présence du maximum de personnes et Ali tombera c’est sur, afin que ce triomphe populaire influence les prochains dirigeants dans leur gestion. De trois, tous les grands exemple de ce monde s’étant battu pour des causes nobles en battant le pavé, Gandhi, Luther King, Mandela et les autres n’ont jamais obligé leurs enfants à être en tête des cortèges, pourtant ils n’auraient jamais réussi, si des individus conscients et déterminés ne se seraient pas joints à eux et ces individus c’est nous. Ce combat se fait pour moi alors je veux en être, c’est ce qu’il faut se dire.
    Il y a des hommes qui tombent du bon et d’autres du mauvais côté de l’histoire, mais dans toute cette histoire, pour se libérer des hommes bons la trahison suffit (Sankara), pour se libérer des hommes mauvais c’est le combat (Compaoré). Donc Voyez vous même de quel côté se classe Ali.
    Battons nous mes frères!

    • Bassomba dit :

      C’est comme jouer à la loterie; le printemps arabe a marché pour certains pays, pour d’autres, comme la Syrie, c’est l’hécatombe. Prenez le risque!

    • SIMBA dit :

      Vous semblez omettre que même avec les nations unies,toutes les instances d’observations électorale du monde,le régime en palce est coute que coute déterminé à s’imposer. Pourquoi voulons nous rester dans un rationalisme anachronique,raillé par les tenants du pv?

    • KOUMBWAMI MA-FWAT dit :

      « Vous avez parfaitement raison lorsque vous fustigez (presque) la stratégie d’une seule candidature de l’opposition. La machine à s’imposer par la force et la friponnerie est branle ; elle n’est pas prête de s’arrêter, qu’il y ait mille candidats ou qu’il n’y en ait qu’un. Je suis même convaincu d’un d’une chose : le pouvoir espère en secret une candidature unique de l’opposition véritable. L’actuel occupant du palais du bord de mer pourra ainsi s’écrier :  » Ils se sont tous effacés devant un seul homme pour m’affronter. C’est non seulement qu’il me redoutent, mais qu’ils acceptent aussi ma candidature, rendue de fait légitime comme le sera ma victoire (imposée) ». Alors que faire ? chut !!!

  8. FangTomas dit :

    7 ans à ne rien faire d’autre que critiquer inutilement, en gros « faire la bouche », et c’est à moins de 1 mois d’un scrutin, que l’on se rend compte qu’il faut une candidature unique. Une opposition passé maître dans l’art du coup d’épée dans l’eau.

  9. Legende97 dit :

    Soutenir Casimir Oye Mba, la bonne blague GR. Les faits et uniquement les faits :
    – en 2009, quand il s’est agit de désigner un candidat unique qui a abouti au choix de Andre Mba Obame, qui est ce qui a refusé de voter ? Oye Mba;
    – Qui est ce qui s’est désisté au dernier moment, sans même prévenir ses partisans, sous prétexte qu’il aurait reçu des pressions extérieures ? Oye Mba;
    – Qui est ce qui a conseillé à ses militants et aux parties de l’opposition de ne prendre part à aucune opération d’inscription sur les listes électorales sous peine d’être taxés de collabos du pouvoir ? L’Union Nationale qui soutient Oye Mba;
    – Qui est ce qui a dit qu’ils ne présenteraient aucun candidat s’il n’obtenaient pas de conditions de transparence absolue ? L’union Nationale qui soutient Casimir Oye Mba et ses alliés. Ces conditions de transparence absolue sont elles une réalité à l’heure actuelle ? Non, pourtant l’Union Nationale a bien un candidat en la personne de Casimir Oye Mba.
    A supposer que tous les militants de l’Union Nationale aient respecté cette consigne, sur qui compte Casimir Oye Mba pour se faire élire ? Et c’est sur ce type qui a fait preuve d’égoïsme, d’un manque de courage en 2009 et dont la formation politique a un discours ambiguë depuis des mois que le peuple gabonais devrait fonder ses espoirs ? Non messieurs, il a eu sa chance en 2009, il n’a pas su la saisir, c’est son problème.
    Pour ce qui est de la candidature unique, que les gabonais souhaitent de tout leur cœur,si ils l’attendent de la part de certains de nos leaders politiques,elle n’aura jamais lieu du fait des égos démesurés. Cependant, il reste un espoir: que le peuple se choisisse lui même son candidat unique le jour du scrutin présidentiel qu’il ne faut boycotter sous aucun prétexte car la politique de la chaise vide n’a jamais payé.

    • Tu as même oublié de mentionner que lors de son passage récemment au journal télévisé de TV5 Monde Casimir Oye Mba à laissé entendre qu’il n’est pas prêt à s’aligner derrière un autre candidat quand la journaliste a évoqué cette possibilité de candidature unique de l’opposition.

  10. motema dit :

    Pour ma part faites disparaitre l’aéroport de Libreville pendant une semaine à une période bien ciblée et l’affaire sera réglée dans le Nord on a montré qu’il y a encore le pourvoir,le vaudou a ses limites

  11. Fille dit :

    La plate-forme mondiale pour le changement : change.org. Quelqu’un connaît ce site de lancement des pétitions mondiales ? Nous devons tout faire pour que le monde entier sache ce qui se passe au Gabon. Lançons une pétition pour le respect des institutions et l’alternance au Gabon.

  12. jean jacques dit :

    Pitié de vous la vieillesse ne permet plus de marcher sans se tenir la main dans la main.

  13. Rtg1 dit :

    Débat 2009 Historique sur la RTG 1 de l’opposant légendaire le Président Ndoss Pierre Mamboundou Mamboundou à revoir pour les plus anciens (initiés) et à voir pour les plus jeunes…
    Pierre Mamboundou – Le Débat 2009 (1)
    https://www.youtube.com/watch?v=nF45yKiKot0
    Pierre Mamboundou – Le Débat 2009 (2)
    https://www.youtube.com/watch?v=_Paz9xBgw1I
    Pierre Mamboundou – Le Débat 2009 (3)
    https://www.youtube.com/watch?v=MV7xKEw8LdE
    Pierre Mamboundou – Le Débat 2009 (4)
    https://www.youtube.com/watch?v=oj88wotYur0
    Pierre Mamboundou – Le Débat 2009 (5)
    https://www.youtube.com/watch?v=ZP8Ki_nJURI
    Le Gabon de demain se prépare aujourd’hui… ;=)

  14. Jean dit :

    Les opposants sont à court d’arguments. Ils n’ont qu’une seule et dernière option semer la mort au Gabon; caractéristiques des perdants.

  15. Meradie ndossi dit :

    Ils n’ont encore rien pigé

  16. Phares mezui dit :

    L’opposition n’a rien à faire elle doit juste s’asseoir et attendre la défaite et on reprend le cours normal de la vie avec le champion de tout le peuple Ya ALI

  17. Fridelia dit :

    Ils n’ont rien à faire maintenant que l’affaire état civil du President est clos

  18. Fridelia dit :

    Qu’ils nous présentent leurs projet de société

  19. NYAMA dit :

    @LEGENDE97 : Bon commentaire.
    Ce n’est pas un problème de l’opposition, libérer le Gabon est l’affaire de tous.
    Printemps ARABE, la fuite de COMPAORE sont autant d’exemples pour édifier les gabonais et gabonaises que nous sommes.
    La charité bien ordonnée commence par soi-même. Serrons nous les coudes et unissons nous pour dire NON à la poursuite du pillage de notre « beau pays ».
    Les égos doivent être au dessus de l’intérêt du peuple gabonais majoritairement dans la précarité.
    VOTEZ c’est un devoir, la politique de la chaise vide n’a jamais payé comme le précise mon cher frère LEGENDE97.
    ONA ONDO et ses colistiers de Ministre répondront des actes dans les années à venir.
    Ils sont tous une HONTE pour la province…

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