Ce souhait de la population et de certains acteurs politiques semble désormais trouver un intérêt auprès de certains candidats.

© Gabonreview/123RF

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Appelant solennellement à la désignation d’un candidat unique de l’opposition pour affronter le porte-étendard du Parti démocratique gabonais (PDG), Bruno Ben Moubamba, Casimir Oyé Mba et Raymond Ndong Sima estiment que cette demande populaire mérite d’être essayée, à condition que chacun soit prêt à s’effacer pour soutenir celui qui sera retenu. «Toute action non coordonnée assurera à Ali Bongo par avance la victoire et une fraude facile», a lancé le président de l’Union du peuple gabonais (UPG).
Pour Raymond Ndong Sima, quatorze candidatures ayant été validées, l’heure est venue d’ouvrir des négociations pour la désignation du «valeureux» représentant de l’opposition. «C’est, en réalité, maintenant que la question doit se poser, de savoir combien doivent rester en course et qui peut fédérer avec qui pour faire éclore une candidature de l’alternance», a analysé l’ancien Premier ministre, se disant convaincu que des négociations doivent s’ouvrir dans les jours qui viennent entre les différents candidats qui aspirent à l’alternance. A cet effet, il invite chacun d’entre eux à être prêt «à s’effacer pour soutenir celui que les autres pourraient retenir comme la meilleure chance du moment».
S’ils semblent tous épouser cette idée, il reste que le mode de désignation demeure une inconnue. Pour Bruno Ben Moubamba, il suffirait que Jean Ping, Guy Nzouba Ndama et Casimir Oye Mba désignent, parmi eux, un candidat unique et les autres se rangeront. Pour Casimir Oyé Mba, cette responsabilité doit revenir aux dignitaires les plus représentatifs du pays, invités à se concerter pour désigner quatre candidats qui seront, eux-mêmes, invités à désigner celui qui doit les représenter. Reste à savoir si les dix autres candidats s’inscrivent dans cette logique…
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. LEMOABI dit :

    Les gens comprennent enfin ce qu’il fallait comprendre depuis longtemps pour que l’électorat de l’opposition s’interesse à la politique. Comme on le sait, même si c’est un examen comme le C.E.P , ce n’est pas à quelques jours de la date ’’d’’ qu’on pourrait s’assurer de la réussite.
    L’Etat major politique du PDG est en train de rire aux éclats. Ces Messieurs les Candidats qui vont s’unir au dernier moment vont aussi se diviser au premier moment de l’exercice du pouvoir si, bien entendu, ils sortent vainqueurs de l’élection. La stabilité du pays sera t-elle assurée eux?
    Bon enfin, essayons d’abord de voir s’ils parviennent à une candidature unique et si les uns et les autres jouent franc jeu pour soutenir à fond celui qui sera retenu.

  2. Moukani dit :

    Présidentielle 2016 : Ndong Sima exige l’annulation des décisions de la CENAP
    Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Raymond Ndong Sima, ancien premier ministre et candidat indépendant à l’élection présidentielle du 27 août prochain a saisi la Cour constitutionnelle pour exiger l’annulation de la liste des 14 candidats à cette élection ainsi que de toutes les commissions mises en place pour organiser le scrutin, a-t-il annoncé jeudi dans une conférence de presse à Libreville.
    L’ancien chef du gouvernement a expliqué à la Cour constitutionnelle qui l’a auditionné que la Commission électorale nationale, autonome et permanente (CENPA) aurait violé la constitution et la loi électorale lors de la validation des candidats et la formation des commissions électorales.
    La séance plénière qui avait pris ces décisions ne respectait pas la composition prévue par la loi. Il manquait les représentants des candidats indépendants, a affirmé M. Ndong Sima. Cet économiste s’étonne du silence de la Cour constitutionnelle sur sa requête.
    Raymond Ndong Sima a soutenu qu’il est trop tôt de tirer des conclusions hâtives sur le mutisme de la Cour. Il n’envisage pas non plus le retrait de sa candidature. Mais regrette amèrement la violation de la loi par la CENAP.
    Raymond Ndong Sima est l’un des 14 candidats au scrutin à un tour unique du 27 août prochain. Aucun des 9 candidats indépendants n’est représenté dans les commissions électorales, fait-il remarquer.
    Né le 23 janvier 1955 à Oyem (nord du Gabon), Raymond Ndong Sima brigue le fauteuil présidentiel pour la première fois. Il a été Premier ministre sous Ali Bongo Ondimba du 27 février 2012 au 24 janvier 2014.
    Martin S.

  3. Militant dit :

    On constate que l’auteur de cet article ne suit vraiment pas l’actualité. Comment peut-il dire que mr Moubamba est président de l’UPG alors qu’il est radié des effectifs de ce parti. Ne trouvez-vous pas curieux qu’un président de parti n’arrive pas à se présenter sous la bannière de son parti à une élection aussi capitale que l’élection présidentielle ? Il se présente en indépendant mais on dit de lui qu’il est président de l’UPG. Donnez l’information vraie. Arrêtez de distraire les gens.

  4. l'ombre qui marche dit :

    Il n’est jamais trop tard pour bien faire dans quelques pays du monde des personnes qui veulent arriver au pouvoir élaborent ce qu’on appelle UN PROGRAMME COMMUN DE GOUVERNEMENT et ici le GRAND OBJECTIF c’est reprendre le pouvoir des mains de l’autre là et vous les anciens pédégistes devenus opposants aujourd’hui vous avez contribuez lourdement à mettre ali au pouvoir aussi vous devez lourdement vous assurer de son éviction du pouvoir et je vous assure votre vie sera mieux en ayant un poste avec l’un parmi vous comme président que comme opposant sous ali il cherchera à vous réduire à néant ou alors vous êtes prêts à aller piteusement lui demander pardon et lui faire allégeance en lui baisant les pieds?

  5. Rodgers dit :

    Toutes les tergiversations de Ndong Sima et Oye Mba ne visent qu’à sauver la face au regard d’une pré-campagne qui ne décolle pas et qui ne décollera jamais. Ces deux hommes politiques ont l’ego surdimensionné veulent sont suicidaires et n’aiment pas leur pays et les gabonais. Un homme politique qui ne peut pas se sacrifier et retirer sa candidature est un ennemi de l’alternance. Par conséquent il ne mérite pas le respect et la considération. C’est triste de voir que ces deux papys manquent encore de sagesse à leurs âges. Ils seront responsables de l’échec de l’opposition.

    • Missu bala dit :

      Très d’accord avec toi Rodgers. Je ne suis pas un pro Ping mais tout le monde sait que l’avantage qu’il a sur les autres candidats c’est qu’il est connu aujourd’hui dans toutes les contrées du Gabon. Partout où il est passé il a installé des cellules pour faire sa campagne. Oye Mba et Ndong Sima n’ont jamais été dans le Haut Ogooué ni à Mbigou, Sam’kita, Ovan, Malinga, Mayumba, ou Gamba. Combien de voix comptent-ils récolter là bas ? Mais leur ego s’est transformé en oeillères. Même Ali Bongo reconnaît que le seul adversaire redoutable capable de le battre c’est Ping. Je crois que les autres s’obstinnent à maintenir leur candidature pour faire obstacle à l’alternance. Oye Mba et Mba Abessole savent très bien qu’ils sont grillés politiquement mais ils s’entêtent, les Gabonais ne sont pas dupes !

  6. MAKAYA dit :

    Dieu seul sait http://www.philippekacou.org pour votre Salut d’abord, tout vous sera donner ensuite,les politiciens aiment mentir ;-(!

  7. Legende97 dit :

    L’idée d’une candidature unique n’est pas mauvaise en elle même. Cependant, au regard des tensions et divisions auxquelles nous avons assisté lors de la même tentative au sein du Front Uni de L’opposition, sa mise en œuvre sera extrêmement difficile. Le première écueil sera assurément le mode de désignation. Pour ma part, sans nier le fait que je sois un pro Ping, c’est ce dernier qui est objectivement le mieux placé pour espérer une meilleure adhésion populaire. Et, qu’on l’apprécie ou non, il a les moyens, mieux, il a une stratégie et est déterminé.

  8. BIGBILY dit :

    Il y a quelque chose qui capitale si on veut diriger un pays c’est la crédibilité chose que l’opposition n’a pas, leur seulement projet c’est destitué Ali Bongo Ondimba jamais on a entendu depuis cette affaire d’acte de naissance par Pierre PUAN pour diviser les Gabonais parce que ALI BONGO ONDIMBA a fermé le robinet des mallette de billet de banque et refuse de céder au chantage,et l’opposition Gabonais le plus incapable au monde et en manque d’idée trouve un projet pour distraire les Gabonais : l’acte de naissance d’Ali et tente de faire une coalition de circonstance pour destituer ABO chose qui les a ridiculisé aux yeux du monde entier.
    Cette opposition Gabonaise est finie le coup de grâce sera donné le 27 août 2016.

    • Legende97 dit :

      Vous êtes objectivement les seuls à penser que votre fiction là a encore une quelconque crédibilité. Trouvez sérieux qu’un pays aussi nanti que le Gabon puisse emprunter chaque mois mois de de 10 milliards à de particulier ? Où est donc passé le budget 2016 ? Et puis à quoi bon, Bigbily, entre adepte de la médiocrité, On vous comprend. Vos interventions ne nous offusqueraient pas outre mesure mais là, il s’agit du Gabon.

  9. BIGBILY dit :

    PONG=PDG+BONGO+MAFIA CHINOIS l’avenir des Gabonais est où avec le CHINOIS ???

  10. Gabon2016 dit :

    Candidature unique ou pas. Marimado dira que son bb a gagné et nous n aurons que nos yeux pour pleurer.

  11. Meradie ndossi dit :

    Reste à savoir si les dix autres candidats s’inscrivent dans cette logique…

  12. Alexia dit :

    Ça ce n’est qu’une utopie cela n’arrivera jamais ils sont bien trop égoïstes pour désigner un candidat unique chacun ne voit que ses intérêts

  13. Charles Auleley dit :

    Initiative pouvant élaguer tout le bois mort de ce paysage politique bien laid et décousu.
    Mais nous avons un amas d’égos surdimensionnés et des pions. L’unité resserrera les rangs des partisans autour d’un homme. Il faudra décliner une vision, vite articulée un véritable et concis plan stratégique et non une ébauche de plan digne d’un nain politique. Fort de cette dynamique, Un stratège et/ou leader collaborant avec son équipe (constituée des candidats rentrés dans le rang) peut faire communion avec la population pour terrasser définitivement les voyous, faussaires et incompétents aux commandes. Les bouter dehors vigoureusement est une question de salubrité politique et de survie de ce pays. Puis les juger tous pour leurs crimes…..et éventuellement, (j’aime bien ce qui suit!), les pendre tous haut et court serait rentrer dans l’histoire. Car un message fort doit passer pour rebâtir durablement cette nation et surtout discipliner les générations futures. Un ligne de démarcation bien claire avec le demi-siècle de retard avec la même famille, les  » 50 retards », depuis l’indépendance. Bref, un nouvel élan.

  14. Marquiz dit :

    Alexia tu as raison je valide

  15. Jean nzela dit :

    Jusqu’à quelques jours de l’élection, l’opposition gabonaise moutouki incompétente refuse l’idée suggèree par la population , celle d’avoir un candidat unique pour représenter l’opposition .

  16. Jean dit :

    Qu’elle soit leur unicité, Ali Bongo gagne cette élection les yeux fermés.

  17. Victoire dit :

    C’est le temps du regroupement en une seule candidature de l’opposition. Tous les partisans du changement véritable partage cette idée. Il y a quatre ténors candidats de l’opposition à savoir JEAN PING, CASIMIR OYE MBA, Guy NZOUBA NDAMA, MAGANGA MOUSSAVOU. Il faut un comité pour sortir de ses quatre personnalités celui qui peut être capable de renverser la dictature du pouvoir en place. Même si le reste des candidats ont leur raison d’être mais l’heure est à la suivie de la nation. Ayons une vision large, claire et lucide du moment, le pays est en trait de s’enfoncer. SAUVONS NOTRE PAYS SI CHER.

  18. l'ombre qui marche dit :

    Dans un entretien exclusif le 2 août 2016 le président français a abordé plusieurs sujets notamment la présidentielle américaine et celle du GABON il a dit: mr ali Bongo ne fait que des discours défensifs et non des discours constructifs ou démocratiques, mr ali Bongo ne peut se défiler de la situation chaotique que rencontre le GABON depuis bien longtemps car il en était acteur parmi tant d’autre, l’opposition gabonaise doit se solidariser, LE GABON DOIT ÊTRE DIRIGE PAR UN PRESIDENT ELU

    • François Ndjimbi dit :

      L’entretien auquel vous faites allusion est un faux. Contactée par nos soins du fait que cette interview était introuvable, la rédaction du journal français auquel on attribue le montage que vous citez, ne le reconnaît pas. Enfin, je ne faisais que passer…

      • l'ombre qui marche dit :

        En relisant le texte après, effectivement je me suis dit qu’il y avait de l’eau dans le gaz car la fin cet entretien a un français pas correct avec les usages:LE GABON DOIT ÊTRE DIRIGE PAR UN PRESIDENT ELU ET PAR LEUR PROPRE PEUPLE!!!
        Je continue à vous suivre!

  19. François Nguimbi a raison. J’ai cherché dans toutes les dernières parutions du journal Le Point ainsi que sur son site, cet entretien n’existe pas. TV+ qui a donné cette information verse dans l’intox. Ce média perd sa crédibilité avec ses fausses infos et reportages bidons qui dévalorisent la langue française et aboutissent les téléspectateurs.

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