Sujet à des moqueries et autres tentatives d’intimidation, le président du Parti social démocrate (PSD) est plus que jamais déterminé à défendre son projet de «provincialisation».

Pierre Claver Maganga Moussavou. © Facebook

Pierre Claver Maganga Moussavou. © Facebook


 
Candidat déclaré à la présidentielle d’août prochain, Pierre-Claver Maganga Moussavou est la cible de railleries et intimidations diverses. Habitué au retournement des situations, vieux routier de la scène politique, le président du Parti social démocrate (PSD) n’en démord pas. Rappelant, le week-end dernier sur «Le Talk» d’Africa 24, sa mésaventure de 2009 quand une rumeur faisant état du retrait de sa candidature lui avait valu d’être classé parmi les derniers candidats, il réaffirme sa foi en lui-même, se disant déterminé à ne pas se laisser voler la victoire tout en se posant en homme seul du fait de son positionnement.
Le maire de Mouila croit en son projet de société, fondé sur le concept de «provincialisation», et qui entend faire des provinces le socle du développement du pays. À travers son projet budgétisé à hauteur de 20 milliards de francs par an et par province, Pierre-Claver Maganga Moussavou veut impulser un développement équilibré, sur les mêmes fondements et de façon synchronique.
Affirmant ne plus rien à voir avec ses anciens alliés de l’opposition, il a initié une tournée à travers le pays, notamment dans l’Ogooué-Maritime et le Woleu-Ntem. Objectif : convaincre les populations qu’il est le meilleur cheval. «Ces élections ne sont pas des élections pour quelqu’un qui arrive de nulle part», fanfaronnait-il récemment sur une chaîne de télévision, ajoutant : «Le peuple gabonais a besoin de personnes d’expérience. Mais des personnes qui ont posé des actes pour sous-tendre le programme d’action qu’ils vont (lui) présenter. Je trouve, et le peuple gabonais est unanime là dessus, que j’ai le meilleur programme d’action».
Du point de vue de Pierre-Claver Maganga Moussavou, «la provincialisation» vise des résultats concrets tels que la création d’une véritable économie, la mise en place d’un réseau routier performant auquel sera consacré plus de 300 milliards de francs par an, l’adoption d’une meilleure politique d’éducation, de formation, d’insertion des jeunes (14,5 milliards de francs) et la santé. Au-delà, ce programme se fonde sur une politique nataliste devant permettre au Gabon d’atteindre les 5 millions d’habitants. Dans le même temps, le président du PSD entend faciliter la construction de 25 000 logements par an pour les familles nombreuses et à faibles revenus, l’octroi de 25 000 à 45 000 francs aux parents du premier au cinquième enfant. Tout un programme…
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Diana calendre dit :

    Ce Monsieur croit-il sincèrement que Nous sommes dupes. Que sais tu du Gabon hormis ta ferme de Mouila?. Joues tes dernières cartes . Le Gabon de 2016 n’est pas celui de 2009. Si tu étais un opposant véritable tu serais allié aux autres forces du changement mais comme tu es boulimique, tu préfères déguster ton festin en solitaire. Au fait quel était ton score en 2009?. Faux opposant

    • Venance Pambou dit :

      @Diana calendre. Et qui est vrai opposant ? Le père des enfants de ya pasco ? Celui qui soutient les tortures infligés à ses frères ? Celui qui emmène toute sa famille vivre sous les jupons de ya Pasco…. Demabdez aux fils du vrai opposant nommés Fr… et J-F d’arrêter de humer les dessous de jupons de ya Pasco, vous verrez s’ils peuvent…. Jusqu’à oublier leur mère…. Tchouoooo…. Et toi Diana calendre, tu veux nous dire quoi sur leur père

      • Diana Calendre dit :

        Pambou,
        Les forces du changement c’est tout individu qui se bat pour l’intérêt supérieur de la nation et non pour ses propres attributs, c’est le cas de ce Monsieur. Le passé nous apprend qu’il n’a jamais eu un intérêt pour nous les gabonais. Les opposants sincères sont denrées rare dans notre pays et notre rôle est de les dénoncer pourqu’ils ne nous trompent plus. Citez moi ce que ce Monsieur a fait concrètement pour sa province durant sa carrière politique et administrative?. Combiens d’investissements a t’il apporté à la Gounie?.
        Rien juste pour ces poches. Si je ne connaissais pas l’intéressé vous m’aurez convaincu mais j’ai connu le Personnage donc je sais de quoi je parle.

    • Lafayette dit :

      Il n’est pas un faux opposant, son seul défaut, à mes yeux, est de toujours naviguer en solitaire. La politique de la provincialisation est réaliste et peut impulser le développement du pays. Les assemblées départementales pourront ainsi initier des projets pourvoyeurs de richesses et d’emplois. Maganga Moussavou est un battant qui a réussi à la force du poignet. Sans lui, Mouila ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.

      • 100% gaboma dit :

        @ Lafayette, tu as tout vu juste. contrairement aux autres candidats il est le seul à avoir investie avant d’être ministre et piller les caisses du pays comme tous les autres autant qu’ils sont mais pour être réaliste, il ne peut pas gagner une élection présidentiel. S’il était malin il se serait allié aux autres.

  2. LIBOTA WONGO dit :

    Ton parti familial ne pourra pas te propulser jusqu’au firmament du pouvoir étatique. Même si tu fais le lit à BOA, il ne passera plus cette fois. Et puis, detrompe-toi, tu ne seras jamais président de ce pays. Autre chose, il te manque d’aura nationale. Un seul conseil pour finir, vas t’asseoir à MOUKOUMOUNABOUALA, c’est mieux. Je t’ai soutenu en 2009, en 2016, je pense à l’intérêt suprême. Donc je soutiens celui qui me paraît le plus patriotique. Merci cher aîné de me comprendre, cordialement.

  3. UN VRAI HOMME DE LE COTE dit :

    Cet homme perd son temps, c’est mieux pour lui de prendre une bonne retraite politique. Ali est et restera à jamais le meilleur dans l’esprit du peuple gabonais. Ali est des grand projets pour le Gabon. Ali a beaucoup fait pour l’avancement du Gabon.

  4. bonga bonga dit :

    … il est avec MBA ABESSOLO, MAYILA, les grands fossoyeurs de la démocratie gabonaise.

  5. Petit Piment dit :

    Mr 0% Si ta gestion de la Ville de Mouila était un exemple peut être que la on pourrai t’écouter

  6. Axelle MBALLA dit :

    Ah là… Voilà un Badjema qui me déçoit beaucoup! Provincialisme, Projet Gabon 2025, etc…Je connais ton regard sur le transfert des compétences et des attributions à l’échelon local. Mais tu n’as jamais fait montre d’une quelconque démocratie.Tous tes collaborateurs gardent toujours un « petit traumatisme ». Si tu aimais tant le Gabon, tu te serais allié aux autres milliardaires et chasser d’abord les étrangers qui commandent aujourd’hui le Gabon. Puis œuvrer pour la décentralisation qui est un projet qui appelle une nouvelle formation du Gabon entier (Démocratie, gestion des services publics de proximité, développement local, etc).
    Mais dommage que tu ne te suffises qu’à toi et aux tiens…
    Ce (tu) est parental et familial(Mr le Maire)….Rejoignez les autres leaders du changement (avec leurs défauts, et une nouvelle ambition du Gabon).

  7. Harvy dit :

    Pourquoi le pays accuse-t-il un tel retard dans son développement ? Comment expliquer qu’un demi-siècle après son indépendance, on meurt encore de paludisme? Le mal logement qui est un problème endémique au Gabon En dépit de la faible démographie du pays (la population du Gabon s’élevait à 1,67 millions d’habitants en 2013 selon la Banque mondiale) , d’une véritable politique de développement?ce type de questions se multiplie.
    Pour ma part le concept de  »provincialisation  » ne serait pas une mauvaise chose, càd donner à chaque province les moyens de réaliser ses priorités.

  8. Alex dit :

    Voici quelqu’un qui prétend être President mais meme sa petite ville de Mouila n’est pas tres reluisante est ce qu’il sera à meme de gérer le Gabon tout entier j’en doute fort très fort.

  9. Verité dit :

    je pense qu’aujourd’hui tout les gabonais doivent comprendre que le Gabon de Omar Bongo ne reviendrais plus . Et tout les candidats à l’élection présidentielle le savent. Aujourd’hui tout les adversaires d’Ali Bongo veulent nous faire croire le contraire . Et nous savons qu’ils ont quitté le bateau parce que leur intérêts ont été touché tout les pedegistes savent que le pays est dans cet état a cause de leur système alors c’est pas 6 mois d’une élection qu’on reconnais que le pays est mal géré. Évitez nous votre comédie et soyez content que c’est un pedegiste qui est au pouvoir et que c’est serais toujours un gars de votre secte qui reviendra en conclusion justice ne sera jamais fait. Prenez l’argent des Gabonais et faites la campagne avec ( Si on a de l’argent pour créer une chaîne de télévision on peut aussi créer une ecole privée ,une clinique privé ou une compagnie de transport , des plantations pour le bien des jeunes Gabonais)

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