L’Union sacrée pour la patrie annonce, pour le 23 avril courant, son premier meeting à Libreville.

Scène de la première rencontre des membres de l’Union sacrée pour la patrie. © Gabonreview

Scène de la première rencontre des membres de l’Union sacrée pour la patrie. © Gabonreview


 
L’Union sacrée pour la patrie sera en meeting, le 23 avril courant dès 14 heures, sur l’esplanade du collège N’tchorere à Libreville. Manifestement, ses membres auront à renouveler leurs explications sur les raisons de leur refus de prendre part à la concertation sur le terrorisme voulue par le président de la République, le 18 avril dernier.
Si ce refus ne sera pas le seul sujet abordé au cours de cette sortie, les initiateurs de cette plateforme, notamment Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, affirment qu’il s’agira de «dresser l’état de la nation, qui inspire de grandes inquiétudes». Pour le président de l’Union du peuple gabonais (UPG-Loyaliste), «il faut savoir s’arrêter un moment, regarder les choses en face, et ensemble définir le nouveau cap». «La lutte pour le changement est une réalité qui occupe chaque Gabonais depuis 1990. L’expérience de la pratique nous permet de tirer les leçons aujourd’hui, d’améliorer le dispositif et les procédures. Cela doit se faire en présence de tout le monde. A partir de samedi, les choses doivent être dites. Les choses sont à dire sur la situation du chef de l’Etat, la première institution du pays. Elles doivent être dites au moment où le calendrier républicain donne rendez-vous aux Gabonais pour une élection. Peut-elle se tenir décemment dans les conditions actuelles ? La vérité nous oblige, et la vérité se fera à partir de samedi», a-t-il avancé dans une brève interview sur Radio Télévision Nazareth (RTN).
Près d’un mois après sa mise en place, l’Union sacrée pour la patrie entend livrer sa vision de la situation du Gabon. S’agissant du nouveau cap à prendre, le leader de l’UPG a assuré que «ce sont les Gabonaises et les Gabonais qui décideront». «Il sera arrêté des décisions assez importantes, qui engageront le devenir de chacun», a-t-il ajouté, sans plus de précision.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Hermann O. dit :

    Mes chers frères toutes ces initiatives et autres stratégies envisagées sont louables. Bien que n étant pas médium il faut dire de façon lucide qu il n y a que 2 possibilités qui me semblent assez triviales: la candidature d ali est valide et il gagne à grâce à des subterfuges et a l émiettement des voix dû à la multiplicité des candidats de l opposition; soit sa candidature est invalidée, si les institutions de la république lisent le droit et une nouvelle ère s ouvre pour notre pays… Tout autre scénario n est que pure fiction …

    • moukouambo dit :

      je ne pense pas qu’avoir 2 ou 3 candidats face à Ali lui soit profitable…depuis 1993 date de la 1ere présidentielle multipartite démocratique ,les tenants du pouvoir n’ont jamais été en tête. c’est par la fraude et l’aide coloniale qu’ils ont été déclarés vainqueurs…;

  2. Kem Wr dit :

    « Dire des choses. Les regarder en face. Dialoguer, se parler. Décider ensemble en présence de tout le monde. Ce sont les Gabonaises et les gabonais qui décideront. Doit-on aller aux élections dans les conditions actuelles ? » Comment ne pas saluer ces intentions si nobles de l’Union Sacrée pour la Patrie ? Toutefois, de qui veut-on parler lorsqu’on parle des « Gabonaises et des Gabonais » qui décideront ? Comme l’expression « Peuple », le terme « Gabonais » ici pourrait ressembler à une simple figure de style. Un mot vide qui n’a véritablement pas de sens, sauf, bien sûr, pour le locuteur qui en use comme d’une synecdoque pour désigner tout le grand ensemble des gabonaises et des gabonais par l’infime partie que constitue les partisans trop connus de l’Union sacré pour la Patrie. Une synecdoque et rien de plus, on prend la partie pour le tout ! Ali Bongo ne veut pas de dialogue national inclusif ? Peu importe, nous allons en organiser une de notre propre cru même si nous reconnaissons ne pas être la première institution du pays, qui seul a pouvoir et autorité de convoquer une telle consultation nationale. De toutes les façons, les membres que nous constituons représentent les gabonais de tout bord et de toutes les provinces de l’ouest à l’est en passant par le centre, et du nord au sud. Même les gabonais de l’extérieur auront leur mot à dire. N’est-ce pas l’Union Sacré pour la Patrie ? Tiens, un autre mot « Patrie ». Un mot qui souffre de la même mauvaise réputation que les mots Peuple, Nation, Etat, Gabonaises et Gabonais ! Parfois, ils ne veulent rien dire dans le fond. Des mots valises dans lesquels on peut tout mettre, surtout en ces temps qui semblent être les derniers. Au fait, pourquoi Ali Bongo refuse-t-il autant le dialogue ? Apparemment, il n s’agit pas d’un refus absolu puis qu’il nous a invité à une consultation au sujet de la question du terrorisme le 18 avril dernier. Mais l’un et l’autre d’entre nous a évoqué l’une ou l’autre raison pour ne pas s’y rendre. Comme quoi nous avons chacun de nous notre propre définition du « Dialogue ». En vérité, nous ne pouvons donc pas dialoguer ! En plus, nous sommes des humains. Mettons-nous un peu à la place d’Ali Bongo. Qui me forcera par exemple à dialoguer avec des personnes qui ne me reconnaissent pas comme leur compatriote « au sens où on l’entend », qui ne reconnaissent pas que j’ai remporté les élections de 2009 « au sens où on l’entend » et qui posent comme condition que je démissionne de mon poste de Chef de l’Etat ou que je ne me présente pas aux prochaines élections présidentielles parce que je n’ai pas un acte de naissance « au sens où on l’entend » ? Non, mais attends, soyons sérieux, ne me demandez tout de même pas de préparer moi-même la guillotine sur laquelle vous allez me décapiter. C’est me prendre pour le dernier des idiots, vous aussi ! Donc, nous le reconnaissons, franchement Ali Bongo a raison de ne pas céder à cette affaire de dialogue national inclusif car les intentions sont pipées. A sa place, nous aurions fait la même chose et pire encore … Tant qu’à faire, organisons quand même notre mini dialogue national exclusif ! Venez donc nombreux ce 23 Avril suivre l’avant première de notre dernière fiction politique. Entrée gratuite pour « les Gabonaises et les Gabonais ». Ils décideront en suite si notre représentation dramaturgique pourra prétendre à une nomination à la 89ème cérémonie des Oscars en 2017.

  3. angazouamane dit :

    Tout ce français-là pour dire quoi en fin de compte ? Qu’Ali Bongo a raison « de refuser le dialogue national inclusif et qu’à sa place il ferait la même chose ». Ce que Kem Wr feint d’oublier c’est que dans cette affaire, c’est le Gabon qui est en jeu et non la petite personne d’Ali Bongo. Aaahh pardon !! J’ai oublié que pour Kem Wr le Gabon également n’est qu’un « mot valise ».

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