La Cour constitutionnelle aurait refusé de recevoir les requêtes présentées par les candidatsOye Mba et Ben Moumbamba, au motif qu’ils étaient forclos.

Les juges de la cour constitutionnelle. © presidence-gabon.ga

Les juges de la cour constitutionnelle. © presidence-gabon.ga


 
Les institutions chargées de l’organisation de l’élection présidentielle ont visiblement décidé de parler d’une même voix au détriment de l’application du droit. En opposant une fin de non-recevoir à la requête des candidats de l’opposition d’entrer en possession du dossier du candidat Ali Bongo Ondimba pour ce qui est de la commission électorale, puis de recevoir la requête d’Oyé Mba pour ce qui est de la Cour Constitutionnelle, ces structures auraient choisi, selon l’opposition, d’afficher leur partialité et leur refus de lire et de dire le droit. «Devant ce qu’il faut considérer comme un déni de droit et un abus de pouvoir, le peuple n’a d’autre choix que de se mobiliser, de se mettre debout et de lutter pour mettre fin à l’imposture», a déclaré le coordonnateur de l’Union sacrée pour la patrie à la faveur d’un point presse.
Les soixante-douze heures légales, après la publication officielle de la liste des candidats retenus, n’ont donc pas été profitables à tous les candidats de l’opposition inscrits dans la démarche de contestation. Selon les adversaires d’Ali Bongo, la commission électorale se serait rendue indisponible et la Haute Cour aurait donné des instructions à l’entrée pour qu’aucun candidat ou son représentant ne puisse y avoir accès dans les délais.
Pourtant, selon des sources concordantes et proches de l’opposition, l’envoyé de Casimir Oyé Mba est arrivé à la Cour constitutionnelle presque en fin de journée, le greffier de l’institution étant en déplacement, la requête du sociétaire de l’Union nationale était frappée de forclusion lorsque le greffier est revenu à la Cour constitutionnelle. Il reste que les requêtes de Guy Nzouba Ndama et Jean Ping, arrivées à temps, ont été réceptionnées.
«Il est à craindre que la Cour constitutionnelle ne rende au plus tard le samedi 23 juillet 2016, son verdict et valide, à l’instar de la Cenap et comme en 2009, la candidature illégale d’Ali Bongo Ondimba, au mépris de la loi et des recours faits aussi bien par les candidats que par de nombreux citoyens à titre individuel », redoute Albert Ondo Ossa.
 

 
GR
 

16 Commentaires

  1. Libra21 dit :

    Comment pourrons nous vivre dans un pays où le droit ne compte plus. Si ce coup réussi, nous risquons de voir une vague d’exiles sans précédent…

    • Bassomba dit :

      Parce qu’ils vont aller où? Avec quels moyens? Et quelle garantie de trouver un emploi en exil avec toute une famille?

      • AZOTH dit :

        cher troll du vulgum pecus , nous y sommes deja ,bien avant 2009 .
        Nous sommes deja nombreux a l’exil , gabonais, avec femmes et enfants . Certains que je connais personnellement viennent de faire monter soeurs et neveux…
        Le plus terrible dans tout ca , c’est qu’ils vivent des structures , societés, créees dans ces pays d’accueils; ce qui etait impossible pour eux dans leur gabon natal.
        Je suis l’un de ces gabonais .
        C’est dommage de penser que le gabonais ne peut rien sans les miettes de vos maitres .
        Nous sommes bien plus fort que vous ne le pensez….
        PS/ pour faire venir les miens , j’ai payé les policiers ( 2 femmes 1 homme) du cedoc , a raison de 200000 fcfa, en sous mains ( a leur demande, sous peine de blocage des dossiers ) , pour chaque passeports ………ma mere a 8 petits fils, 1 arriere petit enfant , nous sommes trois , j’ai pas encore de bebe ( lol )….le thug que je suis s’occupe de tout avec joie et fierté.
        Les plus forts ne viennent pas parler , c’est nous les « gniamakoués » qui parlons, donc imagine ce que ces autres gabonais font pour les leurs , et leur pays.

  2. BIGBILY dit :

    Arrêtez de raconter des inepties ceux qui ne seront pas content de la réélection de notre champion seront libres d’aller où ils veulent,le Gabon est leur pays personne ne les obligé à le quitter.

  3. KOUMBWAMI MA-FWAT dit :

    Hier, réagissant à un article qui s’interrogeait sur « [les] appels de la communauté internationale », j’écrivais presque ceci :
    « A qui s’adressent ces « appels de la communauté internationale » ? Nul besoin d’être grand clerc pour identifier leurs destinataires, c’est-à-dire ceux-là, qui, depuis sept ans, s’activent à renforcer une mécanique infernale, tueuse de notre idéal démocratique. A la tête de ces mécanos du non-droit, le prince qui n’a pas souvent hésité à affirmer d’une manière tonitruante – au cas où les Gabonais seraient durs de la feuille – qu’étant déjà installé au pouvoir personne ne l’y ôtera. Au passage, il ne manque pas de se poser en victime de la haine des autres, feignant d’être étranger à celle-ci, lui dont on sait depuis longtemps qu’il a du foin dans les cornes. Il s’étonne quand-même que ceux qui, hier, l’ont levé au pinacle le jettent désormais aux orties !
    « À la suite du prince, la dame de la Cour constitutionnelle et ses coreligionnaires qu’un homme politique, dont la voix s’est prématurément tue, identifiait à la Tour de Pise qui penche toujours du même côté. C’est qu’à la Cour, ils n’ont jamais rien vu (ni attendu) d’irrégulier dans la prise et l’exercice du pouvoir de l’occupant du palais du bord de mer. Ils ne se sont même pas émus de la sortie du ministre de l’intérieur qui jurait que tant qu’il sera à son poste le prince sera vissé à son siège. Il semble qu’à la Cour, le cynisme soit une loi d’airain.
    « Enfin, ces messieurs et dames de la Cenap, dont la reptation devant le sieur du palais du bord de mer est probablement une spécialité, qui s’entêtent à fouler aux pieds les règles auxquels ils sont soumis. Leur a-t-on exigé d’accéder aux demandes des autres candidats qui veulent constituer un dossier de contestation de la candidature de « l’autre », qu’ils prennent la poudre d’escampette… quoique la démarche inverse eût finalement été surprenante !
    « Les ‘’appels de la communauté internationale’’ seront-ils entendus ? L’espoir est là. Mais il est bien mince. »
    En fait d’espoir, il n’y a plus rien !

  4. LIBOTA WONGO dit :

    Où est passé le SYNAMAG qui faisait tant de bruit pour le respect de la loi dans ce pays MUTUKI? A cause du VENTRE, des vereuses gens sont en train de DÉTRUIRE ce pays en le poussant dans un Cul de Sac. On sait que l’intérêt général n’a jamais compté dans ce foutue pays, mais quand même s’en est trop flagrant. Et puis, Pacome Moubele avait dit que tant qu’il est là, aucun opposant ne sera Président.

  5. Bertha dit :

    Ça doute des institutions mais fait quand méme appel a elles pour les aider.
    Ça insulte la pauvre Mado a longueur d’années et ça vient ensuite lui demander de l’aide.
    Comment dit-on « avoir du toupet » en les langues de ces indigènes-la ?

    • AZOTH dit :

      De quelle aide tu parles toi pretresse du VULGUM PECUS.
      La loi est gabonaise, faite par les gabonais , pour les gabonais, dans le but de consolider la marche du peuple sur la « voie »
      Elle doit s’appliquer a tous !
       » Soumettre l’ennemi par la force n’est pas le summum de l’art de la guerre, le summum de cet art est de soumettre l’ennemi sans verser une seule goutte de sang » Sun Tzu.
      La demarche reste donc respectueuse du contrat social , et du respect des clauses.
      Et, dans cette guerre, il n’est point question de sang.

  6. RAPO dit :

    La cour constitutionnelle a raison , ces vendeurs d’illusion doivent aller aux diable et laisser le train avancer.

  7. Jean dit :

    Ils feront tout, Ali Bôgo reste l’homme de la situation du Gabon.

    • Marcel Ghisir dit :

      Bonjour Jean,
      Je crois que tu exagères un peu quand même.
      De nombreux soutiens à Ali BONGO sont salariés de la fonction publique, scolarisés ou sans emplois.
      Pour les fonctionnaires normal, il y a eu plus d’emplois créé en 7 ans que dans le privé, quand près de 3000 salariés du secteur pétrolier sont au chômage en raison de la crise, l’état ne fait rien pour eux, incapable même de soutenir les entreprises pour préserver des emplois. Pourtant, les salariés de ce secteur paient très cher les impôts pour aider l’état à régler des salaires de fonctionnaires. Tant que l’état emprunte même aux usuriers, pour le paiement des salaires de fonctionnaires jamais, les fonctionnaires ne perdront leurs emplois.
      Les scolarisés eux sont plein de rêves, mais hélas que des rêves qui risquent fort de ne jamais se réaliser.
      Les chômeurs, eux ils ne comprennent pas, ils ont la chance d’etre encore soutenus par papa, maman, le frère ou la soeur… ou même l’ami.
      Courage avec l’homme de la situation, j’espère que dans 21 ans, nous serions toujours en vie. On se donne RDV dans 21 ans, avec encore un BONGO (homme de la situation).

  8. Révérend Pasteur Israël Nahum dit :

    Hé! Vous les gabonais les élections présidentielles vont bien se déroulées pourquoi l’opposition gabonaise a-t-elle peur? Ali Bongo n’a plus de pouvoir, le pouvoir est déjà pour un autre. Pourquoi ces opposants sont-ils incrédules. Dieu de Jésus a déjà sont vainqueur et je peux vous le prédire : qu’il sortira du rang de l’opposition. Plutôt que l’opposition se serre les coudes et d’aller en élection. Cette élection est le cadeau que Dieu donne au Gabonais. Elle, l’opposition ne doit pas avoir peur devant ce qu’elle voit au Gabon. Ali Bongo, le Boa sa tête est déjà écraser.
    Je vais vous racontez une anecdote (le 22 juillet 2016), le matin pendant que je prierai en jeûna durant 5 jour sans manger et sans boire, tout d’un coup Dieu a mis une grande joie dans mon cœur et après il a livre le message : « LE GABON AURA UN NOUVEAU GOUVERNEMENT » mais en tant que pasteur, je savais qu’avec d’autres révélations : qu’Ali Bon et Mba Abessolo de la majorité présidentielle ne feront pas parti de ce nouveau gouvernement. Dieu à déjà trancher pour le besoin du peuple gabonais, c’est-à-dire, d’accéder à la liberté (réjouissances). Alors n’ayez pas peur les Bongo seront battus et la France ne viendra pas à leur secours.
    PAROLE DU SEIGNEUR
    Révérend Pasteur Israël Nahum

  9. Jean Nzela dit :

    Vos doutes , votre incrédulité n’arrêteront jamais la victoire de Ali Bongo .

  10. reflechir dit :

    titre d’un journal international sur le gabon l’incompétence de l’opposition… ca veut tt dire cour constitutionnelle dirigée par madeleine ex de bongo vs allez faire quoi là bas??? je ne vs comprends pas???

  11. mayombo dit :

    POURQUOI ALI NE SE DECRETE PAS ROI DU GABON COMME LE ROI DU GABON.POUR ARRTER LES DEBAT ALI DOIT SE PROCLAMER ROI DU ET PUIS BASSSTTA !!!!

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