Les mesures sociales étaient au centre la rencontre citoyenne, le week-end dernier, entre le candidat de la Convention nationale de l’interposition (CNI) et les jeunes des Akébé à Libreville.

Dieudonné Minlama Mintogo, dans les Akébé à Libreville. © Gabonreview

Dieudonné Minlama Mintogo, dans les Akébé à Libreville. © Gabonreview


 
L’assistance à la causerie de Dieudonné Minlama Mintogo. © Gabonreview

L’assistance à la causerie de Dieudonné Minlama Mintogo. © Gabonreview


Le président de la Convention nationale de l’interposition (CNI) poursuit son travail de terrain. Le week-end dernier, il a animé une nouvelle rencontre avec les jeunes des quartiers Akébé. Les mesures sociales ont constitué la trame des échanges. Dieudonné Minlama est notamment revenu sur la précarité dans les quartiers sous-intégrés. «Comme vous, moi aussi j’ai vécu dans les quartiers qualifiés de sous-intégrés. J’ai connu la dure réalité de la précarité et de la difficulté. Je suis aussi un enfant des mapanes comme vous, un enfant du village. Mais entre vous et moi, la différence c’est qu’à mon époque, l’Etat était encore plus proche de nous», a-t-il lancé, avant de dénoncer : «La situation s’est beaucoup dégradée et la vie dans nos quartier est devenue encore plus difficile. La précarité s’est accentuée, les pouvoirs publics ont tourné le dos au peuple, la jeunesse est abandonnée à son triste sort, les inégalités se sont accentuées».
Un tableau sombre qui a poussé Dieudonné Minlama à se lancer dans la course à la présidence de la République. «Je sais que chacun de vous veut que cette situation change. Je sais que chacun de vous rêve d’un Gabon juste et équitable», a-t-il martelé, avant de réitérer son engagement à mettre l’homme au centre de son action, à remettre le Gabonais debout, à combattre le doute et le pessimisme et à recréer l’espoir. Ce faisant, il a annoncé une batterie de mesures, notamment l’accès aux logements sociaux, les aides aux filles-mères célibataires et aux familles économiques faibles ; la couverture médicale totale pour tous les enfants jusqu’à l’âge de 21 ans ; la prise en charge des frais d’écolage de tous les élèves des établissements privés confessionnels reconnus d’utilité publique ; le retour du transport scolaire gratuit dans les grandes villes, etc.
Le président de la CNI a, par ailleurs, mis en garde son auditoire contre les vendeurs d’illusions. «Dans les jours qui suivent vous serez beaucoup sollicités. Beaucoup de promesses vous seront faites. Certains candidats essayeront aussi d’acheter vos voix comme on le dit, en utilisant surement l’argent qui a été volé dans les caisses de l’Etat», a-t-il prévenu.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. bassomba dit :

    Oui pour le changement, avec celui qui n’a pas « Bouffé »

  2. jean mabika dit :

    C’est l’un des rares sinon le seul opposant à ne pas avoir participé au raout qui a ruiné notre pays. Les autres candidats après avoir ruiné le Gabon veulent maintenant le détruire en se traitant les uns les autres de « cafards » et de « souris ».

  3. vargas dit :

    DDM president du Gabon

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