Les juges de la cour constitutionnelle ont reçu le 4 juillet dernier, la visite des candidats déclarés à la prochaine élection présidentielle, déterminés à faire respecter la loi par les institutions en charge de la gestion des élections.

Les candidats déclarés à la présidentielle d’août 2016 rencontrent la présidente de la Cour constitutionnelle. © Gabonreview

Les candidats déclarés à la présidentielle d’août 2016 rencontrent la présidente de la Cour constitutionnelle. © Gabonreview


 
Dans le prolongement de leur démarche de mise en garde des institutions en charge de la gestion des élections, Casimir Oye Mba, Guy Nzouba Ndama, Pierre-Claver Maganga Moussavou et Bruno Ben Moubamba ont rencontré, le 4 juillet 2016, la présidente de la Cour constitutionnelle et ses collègues à qui, il a été remis un mémorandum exigeant une stricte application de la loi.
L’audience avec la présidente de la Cour constitutionnelle. Marie Madeleine Mborantsuo. Et, les candidats à l’issue de l’entretien. © Gabonreview

L’audience avec la présidente de la Cour constitutionnelle. Marie Madeleine Mborantsuo. Et, les candidats à l’issue de l’entretien. © Gabonreview


«En tant que candidats déclarés à la prochaine présidentielle, nous réaffirmons notre détermination à voir la Constitution et l’ensemble du corpus juridique s’appliquer à tous, sans exception ni état d’âme. Nous proclamons à nouveau notre attachement à la loi et affirmons que nous ne nous prêterons à aucune manipulation», a déclaré le vice-président de l’Union nationale.
Au cours des échanges avec Marie Madeleine Mborantsuo, les candidats déclarés à la présidentielle d’aout prochain, ont évoqué les questions relatives à l’éligibilité du président de la République, ainsi que de la «violation totale» des dispositions de la loi n° 07/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques et de la loi n° 16/96 du 15 avril 1996 portant dispositions spéciales relatives à l’élection du président de la République, modifiée par l’ordonnance n° 18/98 du 14 août 1998, dont se serait coupable le président de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cénap).
«Nous suivons avec intérêt les manœuvres de la Cenap qui entend exonérer Ali Bongo de son devoir de vérité quant à sa situation administrative. […] En modifiant unilatéralement la liste des pièces à verser au dossier de candidature, le président de la Cenap, a clairement indiqué son désir à imposer la candidature d’Ali Bongo Ondimba. Par cet acte, il a engagé sa responsabilité personnelle, dans tout ce qui pourrait advenir dans les prochains jours», a prévenu Casimir Oyé Mba.
Accusant bonne réception des préoccupations des ses compatriotes, la présidente de la Cour constitutionnelle, dans un souci de pragmatisme, a consenti au recadrage et à l’explication de certaines démarches, souvent initiées dans l’amalgame par certains citoyens. «Sur les questions qui sont susceptibles d’être soumises à la Cour, la Cour ne peut pas leur donner des réponses sur ces questions-là. S’ils veulent des réponses juridictionnelles, ils doivent introduire devant la Cour constitutionnelle des requêtes. La Cour ne statue que lorsqu’elle est saisie. La loi fait obligation à chaque membre de la Cour de ne pas donner un avis sur des questions qui sont susceptibles d’être soumises en examen à la Cour. Nous leur avons dit que, conformément à la loi, si elle est saisie, elle rendra sa décision au moment venu», a indiqué à la presse Marie Madeleine Mborantsuo.
Pour la présidente de la Cour constitutionnelle, s’il est vrai que le pouvoir judiciaire est garant des droits fondamentaux de la personne humaine, cela n’est cependant pas uniquement du ressort de la Cour constitutionnelle. «Le pouvoir judiciaire est un ensemble de juridictions relevant entre autres de l’ordre, judiciaire, financier et administratif. Donc, il ne s’agit pas de saisir n’importe quelle juridiction parce qu’on parle d’élection», a-t-elle précisé, pour que toute confusion susceptible de naitre autour des prérogatives de son institution soit levée.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Lekori dit :

    C’est tout ça qui énerve les militants du PGP, eux qui présentent leurs gars comme le président de la République….

  2. Diana calendre dit :

    Cette Dame n’a jamais eu un respect pour sa mère patrie, le contraire m’aurais étonné mais qu’elle sache qu’elle sera tenu responsable tout comme IBUBU et sa mafia. Elle est préoccupé à sauvegarder ses bien mal acquis au détriment du devoir patriotique. C’est même à se demander comment un être aussi pitoyable a pu longtemps conserver une fonction aussi noble. Mais lorsqu’on a été dévoué a un homme et non ses convictions l’attitude ne surprend plus guère. Pathétique

    • Barbouzier Jérôme dit :

      Elle doit,entre autre dettes-beaucoup au système d’ABO la réalisation du lycée privé(Pierre et Jean?) dont elle est propriétaire, un colossal financement de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale BDEAC-une première sans doute dans l’histoire- basée à Brazzaville.
      D’où le paiement par l »Etat Gabonais » de colossaux frais de scolarité pour les élèves y orientés.
      Voilà une facette du PPP en éducation qu’on veut promouvoir au Gabon,sans doute au non de l’équité et de l’égalité des chances.
      Comment veut -ton qu’elle soit partie prenante active de la fin d’un tel système. Mais la démarche des Leaders est excellente en supposant qu’elle soit réaliste par rapport aux paramettres de concussion entourant les responsables des institutions.

  3. Bouka Rabenkogo dit :

    VOTRE SOUTIEN TOTAL M’EST REQUIS
    « JE SUIS LE CANDIDAT DU PARTI DÉMOCRATIQUE GABONAIS »
    Peuple gabonais, Ali BONGO ne peut pas sept (7) ans durant, braver nos Us, nos Coutumes, nos ancêtres, honnir notre Pays, violer crânement et impunément LA CONSTITUTION. Ali BONGO ne peut prétendre solliciter un nouveau mandat comme si : DE RIEN N’ETAIT. Ali BONGO serait il convaincu, qu’il n’y a pas d’Hommes au GABON ? C’EST INTOLÉRABLE! Moi, Michel BOUKA RABENKOGO, membre du Comité Central, je me présente candidat du Parti Démocratique Gabonais (PDG) à l’élection présidentielle de 2016. Ma candidature participe d’une jurisprudence. Elle n’a qu’un seul et unique objet : DISQUALIFIER ALI BONGO. Les dispositions réglementaires du Code électoral précisent LA DISQUALIFICATION : DE DEUX CANDIDATS D’UN MÊME PARTI POLITIQUE. Peuple gabonais, cette élection est un tournant majeur pour Notre Pays. « Votre soutien total m’est requis ». LE GABON EST UN PAYS DE PAIX. Ali BONGO ne commettra plus jamais de massacres dans notre PAYS. Je suis le commissaire à l’élection 2009 que Marie Madeleine MBORANTSUO a utilisé le nom pour déclarer Ali BONGO vainqueur. Je suis aussi celui qui a le devoir disqualifier Ali Bongo. LES PLUS GRANDES VICTOIRES SONT PACIFIQUES.
    *L’Esprit-Saint illumine le Gabon*
    # JEAN PING EST LE PRÉSIDENT #
    « Fin de la théâtralité »

  4. democrate dit :

    Merci mr bouka pour votre analyse.alors mobilisons nous pour lui chasser de ce pouvoir car moi qui vous ecris suis un jeune gabonais agronome inventeur de certaines technique agricole mais suis au chômage ils nous mentent en disant qu ils encouragent l autonomie alors qu ils font du business entre eux.mais il se moque de nous ce monsieur Ali qu il parte

  5. bonga charles dit :

    l’opposition gabonaise: « un casting qui rappelle furieusement un gouvernement de l’ère Omar » c’est triste pour mon pays.

  6. GABOND'ABORD dit :

    MM.
    OYE MBA
    JEAN PING
    GUY NZOBA NDAMA
    BEN MOUBAMBA
    NGOULAKIA L. PAUL
    ETC ETC
    LE DRAPEAU VERT JAUNE BLEU EST DEVANT VOUS ,LA MAIN SUR LE COEUR FIXEZ LE BIEN ///
    Regardez vous bien.
    QUI de vous face au PDG est sur de gagner cette presidentiel 2016 ?Mme Chantal Miboto vous a averti que si vous laissez Ali se presenter rien ne changera/Le ministre de l’Interieur vous a clairement dit que tant qu’il sera Ministre de ce departement ,aucun opposant ne gagnera une election/alors tombez d’accord sur une candidature unique /Le peuple sera derriere vous pour toute action avant le 27 Aout 2016 pas après/ Ce sera à vous meme de pleurer de votre echec et pour bon nombre de vous de se reserver un coin à SANS FAMILLE pour la prochaine decennie.De vos ego maladifs sachez que vous repondrez devant l’histoire et devant la Nation Gabonaise .le peuple va continuer dans sa galère pas vous les milliardaires et ce peuple connait dejà votre jeu avc le pouvoir PDG.

    • mone fame dit :

      Bien cher(e) @GABOND’ABORD, « tombez d’accord sur une candidature unique » consacre le déni du « GABON D’ABORD » qui tient son essence de la CONSTITUTION, socle du « vivre-ensemble ».
      Voies-tu, cette « candidature unique » valide tacitement celle déclarée d’ali né biafrais, gabonais devenu et, par conséquent, confond au parjure celui qui manifeste la prétention, l’ambition, élu président « comme on l’entend », d’assurer l’intégrité de la souveraineté nationale, le respect des lois et, bref, de garantir la stabilité des institutions de notre pays dont la constitution qu’il se doit préalablement d’observer rigoureusement.
      Si @GABOND’ABORD considère que la constitution du Gabon est une serpillère, tel que le démontre depuis 7 ans le né-biafrais avec un mépris accompli à l’égard des gabonais du haut de sa tour tenue par une « horde d’étrangers », gabonais de circonstance devenus le temps de se faire comme jamais ils ne l’auraient imaginé nulle part ailleurs et même dans les rêves les plus fous, le maximum de « tunes », alors, alors, légitimement, @GABOND’ABORD, il n’y aurait plus rien à revendiquer, plus rien à assumer en qualité de gabonaise et/ou gabonais.
      Serait-ce le schéma qu’entend inspirer ton « invite » à une « candidature unique » face au né-biafrais accouché par césarienne par nkama joséphine épouse bongo albert en février 1959 et débarquer physiquement dans la famille du vice président du Gabon après 1968 pendant le grande crise du biaffra ?
      Bien à toi !
      Patriotiquement.

    • NNOME NKOME dit :

      Et la candidature unique souhaitable contre qui?

  7. gabao.kool dit :

    Pouquoi Jean Ping n’y figure pas parmi ces leaders qui luttent avec fermeté pour contester la candidature de BOA ? Jean Ping ne m’inspire pas, je le trouve assez évasif pour le changement auquel nous aspirons. Jean Ping sait très bien qu’il n’aura pas de réponse pour contrer le forcing de BOA au cas où ce dernier se presentait à la prochaine présidentielle. Curieusement, il s’obstine à distraire le peuple, au lieu de joindre les autres dans leur quête qui rentre dans le compte de faire barrage au BOA. Nul ne doit apprendre à Ping que, ce n’est ni Benoit Mouity Nzamba ni le PGP, ni même sa petite côte de popularité qui feront de lui le prochain président du Gabon, mais le respect des urnes et la transparence des institutions. Et ceux qui mènent le vrai combat aujourd’hui pour disqualifier BOA de la course, le font dans ce sens, c’est celà le combat noble pour notre pays.

  8. Meminitame. dit :

    Belle initiative Cam et les autres, c’est cela la priorité pour le changement. Contrairement à ceux qui ne pensent qu’à se la jouer solo. La CENAP et La CC sont maintenant mises devant leurs responsabilités et le monde ainsi que le peuple Gabonais, reconnaîtront que vous avez fait les démarches appropriées pour la recherche de l’apaisement. La balle est maintenant dans notre camp, si le SPF et ses affidés veulent exercer le passage en force.
    Bravo à vous chers prétendants au fauteuil présidentiel. Présentez-nous maintenant un programme, afin de nous permettre de choisir le meilleurs Gabonais d’entre vous. N’ayez crainte, le tourisme tropical au Gabon et le folklore qui sied pour certains, ne vous disqualifie en rien, car vous nous montrez-la ! que vous œuvrez d’abord pour l’intérêt du Gabon, au détriment de votre propre personne. Ce jeu collectif, me séduit plus que la concurrence des deux clans à scandales qui font état de leur fortune, comme argument de gouvernance.
    Un clan voulant se maintenir, et l’autre cherchant à son tour à s’installer, pour la même gabegie. Au milieu de cela, les naïfs Gabonais, nostalgiques des pratiques du grand camarade réincarné dans l’Ogoué-Maritime, oublient que c’est tout un système qu’il faut neutraliser et non la seule personne du SPF.
    Un Gabonais aujourd’hui doit d’abord se battre pour sa constitution, et non pour accompagner Ali BONGO à l’élection présidentielle, et faire de cela une priorité.
    On crée démocratie Nouvelle, pour finir par adhérer au PGP, après avoir été dire aux gens du Nord de ne surtout pas présenter de candidats, ce qui n’a pas été répété dans aucune autre province du Gabon, on se retrouve en repli identitaire dans l’Ogooué maritime. Une seule province ne permet pas de devenir président, même avec 80% de voix de cette province.
    Guy Nzouba, je ne t’apprécie pas beaucoup, mais, cela montre que tu es un fin politicien. Chapeau !
    Réfléchis bien avec ceux qui t’entourent, au jeu des alliances, je pense que tu as déjà une grosse avance.
    Cam, si tu n’es pas choisi par le front ou les autres, t’inquiète, tes actions d’aujourd’hui, montrent la valeur de ce que tu représentes. A y regarder de près, t’es un des rares hormis la maladresse de 2009, qui ne traine aucune casserole dans le désordre des anciens dignitaires du Pays. Pense juste à bien laver le corps au village, tu retrouveras tes lettres de noblesses, chez les bantous, c’est important. Discute avec les vieux de ton village, et écoute bien ce qu’ils te diront.
    Pour finir, aux émergents, désolé mais la France, ah cette France qui a placé en priorité votre biafrais à la tête du Pays, a décidé de l’enlever. Il ne passera pas. Parce que ne disposant d’aucun papier d’état civil conforme à la loi Gabonaise. L’enquête en cours à Nantes, va démontrez la production d’un faux, par un groupe d’amis, lesquels ont depuis été muté des postes des affaires étrangères qu’ils occupaient (LF). Ils ont l’art de savoir laver leur honneur. Ils te lâcheront avec un sourire banania !
    Imagien2016, la petite va bien merci.
    As-tu pu te procurer le Marianne, j’ai adressé une version PDF à ton attention, via GR admin.

    • imagine2016 dit :

      Meminetame,
      Non, j’ai rien vu de Marianne, Marianne a tout simplement été censuré ^par contre le jeune Afrique était bien disponible au kiosque.
      Comme d’habitude, je valide tes propos
      toi et moi sommes souvent sur la même onde, donc rien d’étonnant
      on se comprend.
      Bisous à ta fille.
      Ps mon frère a voyagé samedi, je lui ai demande de me ramener ce Marianne.

    • MonElie dit :

      @Meminitame,
      Non tu n’es pas seul…
      Belle analyse, et je suis d’accord avec toi.

  9. Le citoyen libre dit :

    Le président de la cour constitutionnelle : « La Cour ne statue que lorsqu’elle est saisie » . Dans ce cas nous allons saisir la cour pour qu’elle statue sur la candidature d’ALI conformément à l’article 10 de la constitution. On attend que la CENAP valide le dossier d’ALI pour saisir la Cour constitutionnelle.

  10. Jean nzela dit :

    Laisser les institutions de l’Etat faire correctement leur travail . Ne les influencer pas .

  11. enfantdugabon dit :

    Le système est organisé pour que seuls les nantis se présentent à l’élection présidentielle.
    En effet, rien que pour la caution, il faut débourser 20 millions de FCFA. Quid des affiches, et autres nécessaires à la campagne et le jour du scrutin.
    Vivement une transition pour changer l’ensemble de ce processus qui n emènera qu’à une nouvelle imposture.

  12. Meradie ndossi dit :

    La finale est le plus important pour nous

    • bisselo dit :

      j’ai été dans ce pays comme des milliers de mes frères du lycée d’Etat de l’estuaire,du lycée national Léon Mba ,du Ltnob, du collège Bessieux, de l’U.O.B , de Massukou flagellé par les nouveaux donneur de leçons de démocratie,j’ai été tabassé comme on parle au quartier, mon seul crime, notre crime était notre amour pou la démocratie, à plus de liberté et de justice. 26 ans plus tard mes bourreaux sont face à moi pour réclamer plus de démocratie,oh! comme la vie est belle.
      mais pendant qu’on y est , vous les alliés des criminelles dites moi qui a modifié la constitution pour barrer la route à mon opposition d’hier ? afin de maintenir feu Omar Bongo au pouvoir, qui a liquidé la constitution de monsieur Léon Ogé ? qui a implémenté le système Omar Bongo ,si dans notre pays on avait l’accès facile aux armes chaque causerie de ces criminelles devait se transformer en bain de sang, la pauvreté, la misère , le sous développement…ils sont responsable.
      Ali devient nigérian au prix du sang des Gabonais, les nouveaux donneur de leçons ont applaudie de deux mains

      • imagine2016 dit :

        je me sens mal à la lecture de ton post.
        quelle charge, quel réquisitoire….
        Tu as raison bisselo, mille fois raison, que répondre à quelqu’un qui a souffert dans son âme et dans sa chair?
        je ne te demande pas d’oublier, mais de pardonner, c’est ce qu’il nous faut faire pour l’instant.
        fraternellement.

  13. vraiment dit :

    pourquoi aller se déclarer chez la belle maman d’ali je ne vous comprends pas, le CC n’est pas impartial, commencez d’habord par exiger des gages d’impartialité, qd elle va encore valider la candidature d’ali là vs allez crier à la fraude m^m^si elle n’est pas fondé … vs appelez ça une cc? dirigé par une ex de bongo pro ali et vs allez deposer vos candidatures je ne comprends pas l opposition parfois
    venez pas apres pleurer crier au scandal comme si vs nse savez pas ce ki vs attend

  14. Jule OBAME dit :

    Il est de coutume de s’apercevoir que les pouvoirs en place sont pour ne pas le dire schysophrènes en matière de droit.
    S’il arrive qu’un gabonais lambda venait même méprise à menacer ce pouvoir, on évoque tout de suite l’etat de droit et la force de la loi, non pas que je sois contre cette manière d’agir, mais ce deux poids-deux mesures me dérange très fortement.
    d’un autre côté quand il faut assurer au gabonais ceux à quoi ils ont droit, on parle d’être patriote, on n’évoque plus le droit dont il est question, comme quoi, ces gens ne voient que leurs intérrêts.
    Mais que dit la Constitution sur les droits fondamentaux ?
    1°) Chaque citoyen a droit au libre développement de sa personnalité, dans le respect des droits d’autrui et de l’ordre public. Nul ne peut être humilié, maltraité ou torturé, même lorsqu’il est en état d’arrestation ou d’emprisonnement;
    tous les jours dans ce pays les gabonais sont maltraités, torturés et humiliés, que fait Le PDT de la CC pour faire respecter la loi à ce sujet ? rien, alors de quoi nous parle-t-elle?
    7°) Chaque citoyen a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé dans son travail en raison de ses origines, de son sexe, de sa race, de ses opinions;
    Que fait le PDT de la CC alors que les gabonais sont licenciés tous les jours et qu’ils subissent des discrimination au travail? Rien du tout;
    10°) Toute personne, aussi bien seule qu’en collectivité, a droit à la propriété. Nul ne peut être privé de sa propriété, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige et sous la condition d’une juste et préalable indemnisation; toutefois, les expropriations immobilières engagées pour cause d’utilité publique, pour insuffisance ou absence de mise en valeur, et visant les propriétés immatriculées, sont régies par la loi;
    dans ce pays seul les plus nantis s’arroge les propriétés foncières, les pauvres non rien et doivent se contenter de vivre entasés dans des cabanes, que faites vous madame pour invoquer le droit face à ce fait? rien;
    12°) Le domicile est inviolable. Il ne peut être ordonné de perquisition que par le juge ou par les autres autorités désignées par la loi. Les perquisitions ne peuvent être exécutées que dans les formes prescrites pour celles-ci. Les mesures portant atteinte à l’inviolabilité du domicile ou la restreignant ne peuvent être prises que pour parer aux dangers collectifs ou protéger – l’ordre public de menaces imminentes, notamment pour lutter contre les risques d’épidémies ou pour protéger les personnes en danger;
    nombreux sont les gabonais qui voient tous les jours leur domicile violé par vos envoyés, pourquoi à ce moment là vous n’appliquez pas le droit daont vous savez si bien le modus opérandi?
    18°) L’État garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture,
    Qu’a fa it l’Etat pour garantir à tous l’instruction dont ils ont droit? pour un pays de 9 provinces, seules 2 sont équipées d’universités (G1 et G2), donc les étudiants des 7 autres doivent tous chaque année s’entaser qu’ils le veuillent ou pas vers ces 9 provinces sous équipées en la matière, que faites vous pour faire appliquer le droit dans ce cas précis? rien du tout.
    23°) Nul ne peut être arbitrairement détenu; Nul ne peut être gardé à vue ou placé sous mandat de dépôt s’il présente des garanties suffisantes de représentation, sous réserve des nécessités de sécurité et de procédure ;
    Le pouvoir judiciaire, gardien de la liberté individuelle, assure le respect de ces principes dans les délais fixés par la loi ;
    les arrestations arbitraires dans ce pays sont légions, et vous n’invoquez plus le droit pourquoi dans ces cas?
    Article 6 Les partis et les groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement, dans le cadre fixé par la loi, selon les principes du multipartisme. Ils doivent respecter la Constitution et les lois de la République.
    Nous voyons très bien comment vous cherchez des faut fuyants maintenant pour sauver votre régime.
    Alors dire ce que vous dites, c’est se moquer des gabonais, mais chacun auras à rendre compte un jour des actes posées devant des juges humains ou divins.
    Merci

  15. Bouka Rabenkogo dit :

    MON PROJET DE SOCIÉTÉ ET MON PROGRAMME
    « JE SUIS CANDIDAT DU PARTI DÉMOCRATIQUE GABONAIS »
    Dans un précédent post, je vous informais qu’Ali BONGO a pu obtenir par ses méthodes à lui, un acte de naissance. Peuple gabonais, le rôle de la CENAP n’est pas de vérifier la qualité des pièces constitutives du dossier à la candidature. La CENAP n’en vérifie, rien que la conformité. Ali BONGO est le candidat investi par son parti politique, qui se retrouve être aussi le mien. Ali BONGO s’est disqualifié lui-même, en déclarant au monde entier sur RFI France 24, dans une émission du Franco-camerounais Alain FOKA, que ses papiers d’identités sont FAUX. Ali BONGO est donc inéligible. MAIS IL EST CANDIDAT. Peuple gabonais, nous avons laissé impunément Ali BONGO terminer comme si de rien n’était son mandat, confirmant ainsi sa légitimité sur le plan international. Ali BONGO a donc le droit de poser comme tout citoyen sans reproche, sa candidature à la magistrature suprême. TOUT EST DE NOTRE FAUTE. Par laxisme, par complaisance et pour beaucoup, par cupidité. Nous avons nous même rendu notre Pays la risée des Etats dits civilisés car, les institutions en charge de la destitution ne se sont pas exécutées depuis sept (7) ans. Nous sommes tous complices du PARJURE. Moi Michel BOUKA RABENKOGO commissaire CENAP à l’élection présidentielle de 2009, mon nom a été utilisé par madame Marie Madeleine MBORANTSUO, en sa qualité de présidente de la Cour Constitutionnelle, pour déclarer et affirmer faussement au monde entier, qu’Ali BONGO fut selon moi, vainqueur de l’élection présidentielle. Je suis donc par conséquent, celui qui a le devoir de rendre inéligible la candidature d’Ali BONGO. Inéligibilité reste notre seul et unique recourt pour empêcher pacifiquement Ali BONGO de concourir et d’embraser notre Pays. J’invite alors, tous les Patriotes épris de PAIX et de JUSTICE, à structurer et organiser ma candidature, qui n’a qu’un seul et unique objet : DISQUALIFIER ALI BONGO. C’EST MON PROJET.
    En réponse à Floria Okanda qui m’a demandé hier, mon projet de société. Chère petite sœur, les projets de sociétés de campagnes politiques ne sont qu’une lubie. Des rêves éphémères inaccessibles, des fantaisies issues d’une masturbation cérébrale juvénile. Je ne m’inscris pas dans les formats et les stéréotypes. Tout « PEUPLE SOUVERAIN » à la devoir de disposer de sa méthode, de sa propre démarche distinctive, structurelle, organisationnelle et fonctionnelle. L’ère n’est plus au copier-coller. Au soir de la Victoire, nous prendrons trois (3) décrets présidentielles :
    – Décret N° 1 : Dissolution et suppression des partis et associations à caractère politique en République Gabonaise. Tout concourt à une élection quelconque devient libre et unipersonnelle.
    – DÉCRET N° 2 : Convocation de la « CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE ». Cette Constituante permettra au peuple gabonais de s’approprier toute sa SOUVERAINETÉ.
    – Décret N° 3 : Le Mazouna (FANG) est décrété : LANGUE NATIONALE.
    Pendant les trois (3) mois que durera la CONSTITUANTE, l’Etat gabonais mettra à la disposition de tous les garants et détenteurs certifiés de nos rites et coutumes souillés, salis par soixante trois ans de médiocrité, tous les moyens financiers et matériels nécessaires, pour laver et nettoyer les mécanismes distinctifs d’interaction avec la divinité, que NZAMBE KANA (DIEU) a mis gracieusement notre disposition : MELANE, ABANDJI, ELOMBO, IBWOUIRI, MBIRI, FOUANGANGA, DJOBI LUMBU, DISUMBA, MISSOKO, SENGEDIA, NGONDET, MIYOBA, NDEYA, TAO TAO, MBOUMBA YI YANO, DJEMBE, GNEMBE, IVANGA, OKOUKOUE, MANGUMBA, NYEMBE, MONGALA, YASI, INDO, NGIL, NDJOBI, OMWIRI, BODI, MUKU, MWETI, MWIRI, MWELI, BYERI,
    LA RESTITUTION : PROGRAMME DIVIN POUR LE MILLÉNAIRE.
    C’EST MON PROGRAMME.
    *L’Esprit-Saint illumine le Gabon*
    # JEAN PING EST LE PRÉSIDENT #
    « Fin de la théâtralité »

  16. maronda dit :

    Fraudes électorales en Afrique : techniques et pistes de solutions
    Par Louis-Marie KAKDEU, PhD & MPA – Le 2 décembre 2014
    Au moment où l’Afrique se prépare à organiser en 2015 plusieurs élections présidentielles, il convient de s’interroger sur les techniques de fraudes utilisées et de proposer des moyens de lutte. Nous entendons par fraude électorale toute tentation d’un camp à vouloir détourner en sa faveur tout ou partie du corps électoral. Comment fraude-t-on les élections de nos jours en Afrique et comment peut-on s’en prémunir ?
    Tout d’abord, les fraudes se passent au niveau institutionnel et administratif. En premier lieu, le fraudeur dissimule ses intentions dans les opérations de recensement général de la population en procédant au rétrécissement du fief électoral de l’adversaire (charcutage électoral). Par exemple, les Camerounais ont appris à leurs dépens depuis le recensement général de la population en 2005 que les régions du Littoral et de l’Ouest (fief de l’opposition) n’étaient plus les plus peuplées du Cameroun au profit des régions de l’Extrême-Nord et du Centre (fief du pouvoir en place). Le fraudeur dissimule aussi ses intentions dans la loi électorale. Par exemple, on peut durcir les conditions d’éligibilité ou de vote dans le but d’exclure tout ou partie des adversaires ou de l’électorat. C’est le cas de l’ivoirité, de l’exclusion de la diaspora, du refus de la double nationalité, de la manipulation de la limite d’âge (minimale ou maximale), des contraintes de séjour au pays (augmentation du nombre d’années requis), etc. On observe aussi le découpage tendancieux des circonscriptions électorales. Dans les fiefs de l’opposition aux législatives par exemple, on affecte moins de sièges pour réduire le volume de candidats éligibles et moins de bureaux de vote pour réduire le nombre de votes exprimés alors que dans les fiefs du pouvoir, on gonfle à suffisance le nombre de sièges et on démultiplie à suffisance le nombre de bureaux pour faciliter le vote des partisans. Par exemple, en Guinée en 2010, on a enregistré l’existence des bureaux de vote de moins de 10 votants dans les fiefs de l’opposition qui ont permis d’annuler l’incidence des victoires locales.
    Dans l’organisation des élections, on relève une composition partisane de la commission électorale et du corps électoral qui demeure en faveur du pouvoir en place. Les citoyens identifiés comme faisant partie des partisans de l’opposition ne sont pas toujours inscrits sur les listes électorales ou encore, ils sont détournés de leurs lieux de résidence habituelle dans le but de les décourager d’aller voter. A cela s’ajoute l’organisation des votes multiples, des charters et des problèmes logistiques comme l’impression et la distribution inégale des cartes et bulletins de vote ou le manque d’éclairage des bureaux de vote. Au Cameroun, le calendrier électoral est tenu secret par le pouvoir en place jusqu’à la dernière minute dans le but de prendre de court les adversaires politiques et de rendre possible les opérations de fraudes qui se passent aussi et surtout au niveau de l’opération de saisie informatique. Cette technique majeure consiste à falsifier les données électroniques pour rendre possible le résultat voulu. Cela passe par l’attribution indue des suffrages, la création de doublons ou des électeurs fictifs (ne remplissant pas les conditions de vote en raison de leur mort ou de leur minorité).
    Le plus grand facteur favorisant la fraude avant, pendant et après le scrutin reste la corruption. L’argent permet d’acheter les voix, les observateurs, les leaders politiques, etc. Par exemple, les campagnes électorales sont inégales. Les plus riches se voient leurs campagnes favorisées même en dehors des périodes électorales en jouant sur l’absence d’indicateurs pertinents de contrôle. Cela passe par l’utilisation des moyens de l’Etat au service d’un candidat (logistique, médias publics, agents publics, finances publiques, etc.). Aussi, les leaders politiques corrompus appellent au boycott, à l’abstention ou à la non-inscription de leurs partisans sur les listes électorales. La corruption concerne aussi et surtout les scrutateurs (représentants des candidats) qui acceptent contre récompenses le bourrage des urnes et la falsification des procès-verbaux. Cela n’épargne pas les membres du conseil constitutionnel qui rejettent les recours et les observateurs internationaux dont les rapports sont souvent complaisants sur certains candidats.
    L’équation à résoudre tout au long des opérations de vote consiste à s’assurer du respect des principes de base d’une élection démocratique qui sont la transparence, la neutralité, la libre compétition, la libre représentation et la libre participation. De nos jours, la multi-polarisation des opérations de vote complique ce processus. En l’état, l’organisation du vote est confiée à une commission électorale (indépendante), tandis que la sécurisation et la programmation du vote reste entre les mains de l’administration publique politisée, et la proclamation des résultats définitifs entre les mains de la cours suprême ou de la cours constitutionnelle inféodée à l’Exécutif. En clair, le gouvernement tire toujours les ficèles. Il convient de confier toutes les opérations de vote (y-compris la programmation, la sécurisation et la proclamation) à la commission électorale (indépendante).
    Pour mobiliser un corps électoral juste, il convient de progresser vers le vote non plus sur présentation d’une carte électorale mais, sur présentation de sa pièce d’identité délivrée par la municipalité (contrôle des habitants). Il faudrait investir non plus pour s’inscrire sur une liste électorale mais, pour mettre à jour régulièrement un fichier des habitants par circonscription afin que chaque habitant puisse voter et contrôler son vote dans son quartier comme en Suisse. Des applications électroniques permettent aujourd’hui de rendre possible cette mesure et de mettre sur pied des systèmes parallèles de centralisation des votes. Aussi, il convient d’exiger l’annulation pure et simple des élections en cas d’ambiance de guerre qui permet d’entretenir la violence dans un fief électoral en vue de contraindre les partisans de l’adversaire à renoncer d’aller voter comme ce fût le cas en Côte d’Ivoire en 2010 avec les dégâts que nous connaissons. Les candidats, les électeurs et la société civile devraient s’activer à engager des contentieux préélectoraux qui permettent d’exiger le respect de la loi électorale. Enfin, la presse d’investigation devrait s’organiser pour contribuer à la transparence électorale.
    Par Louis-Marie KAKDEU, PhD & MPA – Le 2 décembre 2014

  17. le correcteur dit :

    Trop de bavardage, de commentaires, d analyses et de suppositions tout ça la nous fatigue déjà.chacun vient faire son commentaire et le jour venu on ne les verra plus

  18. Jean nzela dit :

    Arrêtez de distraire le peuple gabonais .
    Arrêtez d’influencer la présidente de la cours constitutionnelle.
    Personne ne va vous voter

  19. Yeno Joe dit :

    L’influence ne vous mènera nul part que vous soyez un ou pas vous ete conscient de votre échec

  20. pb dans la tête, dit :

    vs épiloguez là cadeau, une constitution sans impartialité ne sert à rien les articles peuvent dire tous les droits du monde si la présidence, les memebres de la constitution ne sont pas impartial tt ceci ne servira à rien.
    c’est pourquoi les blancs qui ont inventé la constitution se sont assuré de l’impartialité de leur membres. place tournante, mandat limité…. ce sont des personnes en droit en fin de carrière qui sont nommés au conseil constitutionnel e tle président n’est jamais là à vie.
    ns avons une belle C mais sans s’assurer de son impartialitié elle serivra tjrs un clan bongo ou autre
    je pense qu’il faut tout refaire…. pk se lancer des des choses aussi boiteux.. on va voté combien, nos parents ont voté, nos grand sparents ont voté, et le conseil constitutionnel a tjrs validé les elections de bongo père… reconnu aujourd’hui par le monde entier comme un dictateur qui a triché sur toutes les élections durant sa vie. auj la même personne qui a validé toutes les élections du père est tjrs là, personne ne l’a demandé les comptes pourtant même ali a reconnu que son père avait triché à des élections.
    pk Mme Madeleine n’est pas entendu à ce titre, peut être n’est t elle pas qualifié pour cela? je en comprends pas comment des gens sensé à l’opposition peuvent allé voir Madeleine pour lui demander de valider une élection présidentielle au gabon sachant tout ce qu’elle a fait dans le passé.

  21. Afrique dit :

    Mm si là cour est saisie si personne n’a aucun document contraire à celui d’ali elle prononcera une fin de non recevoir

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