Le 23 août dernier à Libreville, les observateurs internationaux ont été rassurés par le ministre de l’Intérieur, du fonctionnement du réseau Internet le jour du scrutin présidentiel.

Le ministre de l’Intérieur posant avec les observateurs internationaux, le 23 août 2016 à Libreville. © D.R.

Le ministre de l’Intérieur (3è à partir de la gauche) posant avec les observateurs internationaux, le 23 août 2016 à Libreville. © D.R.

 

Quelques moments de la rencontre. © D.R.

Quelques moments de la rencontre. © D.R.

Recevant des groupes d’observateurs internationaux du prochain scrutin présidentiel, le 23 août dernier à Libreville, le ministre de l’Intérieur a coupé court à une rumeur persistante : «Les réseaux sociaux ne seront pas suspendus ou perturbés le jour du vote», a déclaré Pacôme Moubelet Boubeya. En effet, le ministre a expliqué à ses hôtes qu’il ne voyait nullement l’intérêt pour le gouvernement de suspendre l’usage d’Internet, outil de communication et de développement. «Nous avons tous besoin de cet outil et nous n’avons absolument rien à cacher», a assuré le ministre avant d’ajouter : «L’information doit circuler». Toutefois, a prévenu Pacôme Moubelet Boubeya : «La sécurité des biens et des personnes étant une mission régalienne et permanente du gouvernement par l’entremise du ministère de l’Intérieur, aucun trouble à l’ordre public ne sera toléré le jour du scrutin, qui est un jour comme tous les autres dans l’année».

Avec les observateurs de l’Union européenne (UE), de l’Organisation international de la francophonie (OIF) et ceux de la mission conjointe UA-CEEAC, le ministre a également abordé d’autres questions liées au processus électoral. Notamment la sécurité aux abords des bureaux de vote, la consolidation des résultats, le convoyage des urnes, etc. Pour rappel, la persistance de la rumeur relative à la perturbation des communications n’est pas anodine. Du moins si l’on se réfère à l’expérience du scrutin présidentiel 2009, où l’usage d’Internet a été effectivement perturbé. D’autant que récemment, sur les réseaux sociaux, les détracteurs du régime sont unanimes sur le fait que les dernières perturbations sur les réseaux mobiles et Internet, ont servi de répétition au pouvoir, avant le jour-J du 27 août prochain.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. jean - jacques dit :

    C’est bien M.le Ministre, mais il faudrait veuillez de très près ce qui se dit sur les réseaux sociaux. les informations qui incitent à la violence il faut bloquer pour PRÉSERVER LA PAIX ET UNITÉ NATIONALE.

  2. SEMA dit :

    Vous UE et UA vous faites semblant et voulez nous distraire pour à la fin accoucher votre phrase connue de tous,car vous dites la même chose dans toute l’Afrique et de tout temps: « les quelques irrégularités observées ne sont pas de nature à mettre en doute la sincérité des résultats,donc Ali est Président ». Cela se sait de tous,vous compris.
    Vous êtes allé voir ce type parce que Jean Ping à dit ce qu’il a dit sur voxafrica.
    Aviez vous poser la question à ce monsieur sur sa phrase publique de « tant que je suis ministre de l’intérieur aucun opposant ne gagnera les élections présidentielles?Pour quoi la liste électorale a des localités de 40 habitants pour 900 votants? Que font les syndicalistes et membres de la société civile en prison? L’ « achat » des votes par le PDG(la video de Bitouga est sur youtube)?
    On peut poser des questions comme celles là sur 2 pages…Tout cela pour vous c’est démocratique.Ce sont celles-là les pratiques en Europe?

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