Le Premier ministre a récemment réuni une équipe aux fins de réfléchir aux voies et moyens de venir à bout de la cherté de la vie.

© Primature-Gabon

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Pour tenter de trouver des solutions à la cherté de la vie au Gabon, le gouvernement a engagé une réflexion. Le 26 mai courant, c’est-à-dire quelques jours après la descente du président de la République dans quelques grandes surfaces de Libreville, le Premier ministre a dirigé une séance de travail à cet effet. Il en a profité pour revenir sur les promesses faites il y a plus de deux ans.
Alors qu’en 2012, le gouvernement avait initié d’«importantes mesures» en vue de réduire le coût de la vie, Daniel Ona Ondo et les membres de son gouvernement ont semblé avoir compris que rien n’a changé sur le terrain. En réalité, la situation est restée la même, en dépit de la visite du ministre de l’Economie, en juillet 2015, dans certains commerces de la capitale. Régis Immongault avait alors découvert que le dispositif de surveillance des prix était loin d’avoir donné les résultats escomptés, la défiscalisation de certains produits de consommation courante n’étant nullement effective.
Au cours de la réunion présidée par le Premier ministre, les participants ont eu connaissance de l’augmentation  à 3,1% de l’indice des prix des produits alimentaires, depuis la fin du mois de mars 2016. Alors que le gouvernement dit consacrer près de 40 milliards de francs par an pour soutenir les prix des biens de consommation courante, un rapport dévoilé le 26 mai dernier révèle que plusieurs facteurs sont à l’origine de la hausse des prix. Il s’agit, entre autres, du «relâchement de la surveillance et l’inefficacité des contrôles administratifs, des dysfonctionnements dans le circuit de distribution, surtout pour ce qui concerne l’alimentation des marchés en produits locaux, du cloisonnement des administrations».
Le gouvernement a naturellement mis en doute l’opérationnalité de la cellule mise en place en août 2012 pour lutter contre la vie chère. Pour Daniel Ona Ondo et ses collègues, il faut envisager des «mesures claires, courageuses et audacieuses». Des propositions devant être soumises à l’arbitrage du président de la République ont, du reste, été consignées par les départements techniques à cet effet.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Milambhe dit :

    Arrêtez de vendre du rêve aux gabonais, ce n ai pas le jour de la fête qu on engraise le coq. En l occurrence ce n ai pas à la veille des élections que vous pouvez changer les choses quel que soit votre volonté.

  2. Milambhe dit :

    Sculptage de fumée en période électorale

  3. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dit :

    Qu’est-ce que le Pouvoir d’achat ?
    Une définition simple du pouvoir d’achat est que :
    « Le pouvoir d’achat correspond à la quantité de biens et de services qu’un revenu permet d’acheter.  Le pouvoir d’achat dépend alors du niveau du revenu et du niveau des prix. L’évolution du pouvoir d’achat correspond donc à la différence entre l’évolution des revenus des ménages et l’évolution des prix. Si la hausse des revenus est supérieure à celle des prix, le pouvoir d’achat augmente. Dans le cas contraire, il diminue. »
    Dans une économie ouverte, et c’est le cas du Gabon, les prix des biens et des services sont liés aussi bien à des facteurs internes plus ou moins contrôlables, qu’a des facteurs externes qui par nature échappent au contrôle des autorités locales.
    Il est donc vain de vouloir jouer sur la seule baisse des prix pour préserver le Pouvoir d’achat des ménages de toute érosion.
    Monsieur le Premier ministre, qui est agrégé d’economie, ne peut l’ignorer.
    Un Gouvernement responsable regarderait aussi la possibilité de permettre un accroissement des revenus des ménages (pas des seuls fonctionnaires), en jouant par exemple sur la fiscalité directe.

  4. JOE dit :

    Les questions sont : Qui augmentent les prix? Comment augmentent-ils les prix? Quelques solutions :
    – CONVOQUER LES AMBASSADEURS AFIN QU’ILS SENSIBILISENT LEUR COMPATRIOTE SUR LEUR MAUVAIS COMPORTEMENT DANS LA HAUSSE DES PRIX A LEUR GUISE.
    – FAIRE PENDANT UN LONG TEMPS DANS LES MEDIAS LA PUBLICATION DES PRIX DES DENHRES ALIMENTAIRES ET AUTRES PRODUITS DE PREMIERES NECESSITES.
    – AUTORISER LES POPULATIONS A ETRE DES CONTROLEURS DE PRIX EN METTANT EN PLACE UN NUMERO VERT FONCTIONNEL POUR INFORMER LA STRUCTURE QUI AURA LA MISSION DE CONTROLE DE L’APPLICABILITE DES PRIX HOMOLOGUES PAR L’ETAT GABONAIS.
    – INFORMER LES COMMERÇANTS SUR LES PRODUITS SUBVENTIONNES PAR L’ÉTAT GABONAIS.

    • mone fame dit :

      @Joe, je souscris aux 3 dernières propositions.
      En ce qui concerne la 1ère relative à cette démarche auprès des plénipotentiaires des pays partenaires, cette option soulève des questions d’éthique et de souveraineté, s’agissant en particulier d’une préoccupation nationale ressentie et manifestée à l’intérieur du territoire national et ciblant la couche la plus précarisée de la population.
      Que le gouvernement soit réduit à s’en remettre aux ambassadeurs des pays représentés au Gabon et dont les communautés tiennent les filières du commerce dit de proximité à l’effet de susciter de leur part « compassion » sur la « misère des gabonais » en atténuant le coût des marchandises proposées sur les marchés à l’intérieur du territoire est ubuesque et tout simplement un aveu d’impuissance et d’inféodation.
      Au demeurant, cette proposition serait édifiant d’un état d’esprit somme toute regrettable en ce qu’il tend à prospérer dans notre pays, par facilité, propension qui se lit notamment à travers des expressions du style « …on va encore faire comment…? », « …on dit quoi…? »
      L’exemple de la guinée équatoriale voisine dont les indicateurs sur le commerce dit de proximité sont dignes d’intérêt, devrait inspirer les pouvoirs publics…
      Bien patriotiquement à toi @Joe…

  5. jackmad dit :

    revoir les taxes douanières!
    l’État n’a qu’à entreprendre certaines initiatives telles que la pêche pour que le poisson pêcher dans nos cotes soi moins cher 1000f le kilo,construire les routes fiables et praticable en toute saison pour le transport des vivre…………….

  6. Kem Wr dit :

    Il y a des contributions qui font vraiment honneur au pays. Ce qui me conforte dans la pensée que tout n’est pas foutu. Non, le Gabon des cerveaux n’est pas mort ! Merci à vous Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, Joe, Bassomba, Mone fame – Toujours aussi pertinent, profond, objectif et mesuré -, Jackmad. C’est ce Gabon là qu’on aime. Pas celui des réactionnaires impulsifs comme … les autres. Puisse le gouvernement prendre en compte toutes ces utiles contributions. Merci

  7. Me BHONGO-MAVOUNGOU dit :

    Dans le cadre de l’Ong Time que nous animons, nous avons pu faire le constat, études sérieuses menées par des organismes tout aussi sérieux dépendant directement ou indirectement de la Banque Mondiale, que le problème du niveau élevé des prix prenait en grane partie, sa source dans la situation de monopole concédé au Groupe Bolloré.
    En effet, ce groupe contrôle directement le transit, l’acconage, la manutention et l’ensemble des métiers au niveau de notre port principal qui est celui d’Owendo.
    Indirectement, il intervient egalement dans le transport maritime, au moyen d’une prise de participation directe et indirecte dans le capital du principal armateur qui achemine de la marchandise vers notre port.
    Lorsque nous savons que notre pays importe près de 90% de ses biens de consommation et de production, qu’en plus, cette importation se fait à plus de 80% par le Port d’Owendo, il est aisé de comprendre que ce levier ne saurait être négligé.
    En effet, le prix du kilogramme de riz acheté en Thaïlande sera pratiquement décuplé au sortir du Port d’Owendo.
    C’est ce qui explique que les exonérations des droits de douane et autres allègements autour de cette fiscalité n’aient que très peu d’impact, ces taxes étant indexés sur le prix de la marchandise lors de son achat à l’extérieur et avant son acheminement dans notre pays.
    Nous inscrivant dans les pertinentes analyses faites en amont, dont celle particulièrement éloquente de Monsieur Ntoutoume Ayi, notrès ONG à saisi le Conseil d’État, haute juridiction de l’Ordre Administratif, afin que soit purement et simplement annulée cette concession obtenue dans des conditions des plus scandaleuses, c’est – à – dire sans appel d’offres et sans habilitation expresse du Parlement.

    • Kem Wr dit :

      Merci Me Bhongo Navoungou pour ce brillant éclairage. Comment bousculer cet ordre des choses sans craindre les représailles de ces grands groupes qui dictent finalement leurs lois à nos économies? Considérant l’étendu de leurs tentacules dans le monde des affaires et dans le monde politique local, on se retrouve parfois devant le complexe du serpent qui se mort la queux. On a commencé avec le bois et on a vu tout ce que cette affaire a déclenché comme campagne de dénigrement et de déstabilisation de l’Etat. C’est à croire qu’il faut faire allégeance à ces groupes-là pour accéder et se maintenir au pouvoir dans un Etat dit souverain comme le notre. La sortie d’Egypte, c’est pas pour demain!

      • mone fame dit :

        Effectivement @Kem Wr, « …les représailles de ces grands groupes… » ne prospèrent que sur des « terreaux fragiles » : …absences de « démocratie », de vision et de politique sectorielle claire et pertinente au service du développement économique et social du pays…
        « Ces grands groupes » prospèrent en réalité au détriment de l’épanouissement du peuple grâce aux dictatures qu’ils entretiennent et grâce auxquelles ils tirent toute leur puissance !
        Quoi dire de ces concepts en prenant exemple sur d’autres pays ?
        Deux mois après être consacré président au Bénin, « élu comme on l’entend », bien entendu, M. Talon a signifié à Vincent Bolloré, « comme on l’entend » naturellement, qu’il préfère Samuel Dossou, fils du pays – que ce dernier affrontait sur l’épineux dossier du rail national-.
        Il est clair que Talon n’a aucune appréhension à se voir contester, tant au Bénin qu’à l’extérieur du pays, la légitimité de son élection à la tête de la République du Bénin, ayant été démocratiquement choisi par ses compatriotes.
        Voici la première, sinon l’une des conditions essentielles contribuant à mettre un terme à ces « éventuelles » « représailles » que peuvent initiées à tort ou à raison « de grands groupes », lesquels vampirisent avec le soutien de nos dirigeants mal’élus et antipatriotes, les économies de nos pays.
        Au Sénégal, sous l’ère des Wade, le gouvernement de céans a préféré le partenariat proposé par Dubai Port Management Authority à de celui de l’éternel et toujours Vincent Bolloré, dont le groupe considère, pour caricaturer, que les ports des pays d’Afrique de l’ex-empire colonial français constituent un fond de commerce pour sa branche maritime et logistique !
        Notons également qu’au Sénégal toujours, un fournisseur d »énergie français, Véolia pour ne pas le citer, s’est vu retirer la concession pour des faiblesses nettement minimes que celles relevées, observées et subies au Gabon par les usagers de ce groupe qui contrôle le destin de la SEEG pour les seuls intérêts réels de Delta-synergie !
        Il s’agit dans ces deux exemples de souligner que la limpidité des ambitions du gouvernement du Sénégal, par une vision et politique clairement affichées sur les activités portuaires générées par les richesses nationales, et sur les questions énergétiques aux centres des préoccupations des populations, a sonné le tocsin du surplace légendaire
        et légion des groupes français, ceux-ci considérant être en terrain conquis dans nos pays.
        Sur un autre plan et pour le regretter, la chaîne cryptée canal+ « propriété » du groupe Bolloré, a offert récemment à l’avocate d’ali une plage d’audience de grande écoute pour s’exercer sans coup férir et débiter des inepties sans possibilité de répartie comme il est de règle, sur des dossiers qui font l’objet d’examen dans les tribunaux, sans nul doute parce que canal+ se serait fait à l’idée que le Gabon est une « république bananière ».
        In fine, la fragilité de la légitimité d’un président usurpateur de pouvoir du peuple seul souverain, contribue dans des républiques ainsi consacrées « bananières » par l’absence de démocratie, à la vampirisation de l’économie : Bolloré règne sans partage sur toute la filière des transports et logistique au Gabon depuis le milieux des années 90. Son immeuble sis à St-Benoit à Libreville a été financé par le groupe BGFI sur la seule base de résultats escomptés sur ses activités au Gabon…
        L »‘avènement de la « démocratie vraie » contribuera en tous les cas à préserver,sinon à atténuer et à faire reculer de façon significative, l’effet pervers des pressions qui peuvent s’exercer … vers l’exécutif, vers un président réellement « …élu comme on l’entend… »
        Bien patriotiquement à toi cher(e) @Kem Wr.

    • mone fame dit :

      Cher cadet @Me BHONGO-MAVOUNGOU, le groupe Bolloré exerce effectivement une mainmise totalitaire sur la chaîne logistique maritime commerciale empruntée par les exportations et importations nationales.
      La responsabilité de ce groupe qui côtoie ali depuis l’OPRAG où il était PCA est indéniable.
      Relevons dans le même temps que Owendo, principal port du pays placé sous l’égide de l’OPRAG est devenu depuis l’ère ali-PCA un rade domestiqué aussi bien par Pointe-Noire que par Douala !
      Sur la chaîne des transports, outre l’intervention régalienne de l’administration des douanes, celle « mesquine » et contre-productive du CGC ne peut passée inaperçue, cet établissement-vampire dont le budget est constitué de prélévements sur la valeur des marchandises acquittés par les armateurs, lesquels prélèvements permettent à tel « papa » de bénéficier d’un appoint mensuel de 20 millions, sans être agent de l’établissement, à tel autre « mari » de s’offrir des domaines des milles et une nuit…tout ceci sans contrepartie réelle pour les chargeurs tondus comme des moutons.
      Le débat est légitime. Ses développements doivent notamment permettre d’identifier tous les intervenants de la chaîne de transport et concomitamment quantifier leur apport et/ou gain sur le coût des produits mis sur les marchés intérieurs/internationaux.
      Bien patriotiquement

    • Hervé dit :

      @Me BHONGO-MAVOUNGOU
      Merci pour cet apport.

  8. Diambou-gavu dit :

    Il ne peut y avoir de pouvoir d’achat au Gabon la masse monétaire en circulation dans le pays ne le permet. De plus, il y a absence de stabilité interne, sans oublier que le cfa à un système de monnaie à change fixe, donc on ne peut même pas compter sur l’apport économique externe pour revigorer notre économie.

  9. Diambou-gavu dit :

    Tout à fait légitime que Bolloré, SEEG et tous les autres défendant le cours pivot pour le maintenir à l’intérieur de la marge de fluctuation autorisée par la banque de France. En effet, c’est la banque centrale de France qui émet la devise. Et aujourd’hui celle-ci est régit par la banque européenne à Francfort, vous comprenez pourquoi la majorité des projets financé par l’extérieur au Gabon sont des financements européen. Car le régime de change au Gabon relève de la politique monétaire décidé par la France dans sa zone monétaire cfa. C’est pour cette raison que le cfa n’est pas convertible même entre pays africains, c’est la propriété économique de la France. Pour le Gabon et ses voisins un système de change flottant (variable, libre) serai le mieux il apportera de l’oxygène aux systèmes économiques. Change fixe = système monétaire moins libre, il est volontairement maintenu à un niveau incompatible avec la situation économique de notre pays. Le régime de change fixe, freine l’ajustement extérieur, il limite le recours aux politiques macroéconomiques et accroît la vulnérabilité aux crises. Morale : La France en fait ce qu’elle veut, la crédibilité de l’engagement pris par la banque de France, défend la parité de sa monnaie, qui est essentielle. le fcfa est inconvertible et le marché des changes est contrôlé.

  10. Me BHONGO-MAVOUNGOU dit :

    Très Chers,
    Vos contributions à tous prouvent à suffisance que notre pays est pétri de dignes fils et filles de valeur et de talent ; que Dieu en soit loué.
    Mon Très Cher Aîné « Mone Fame »,
    Comme j’aurais aimé te connaître sans le couvert de l’anonymat, tellement tes écrits sont enrichissants… Je tenais à préciser que nous n’avons pas à attendre que les gouvernants prennent s’occupent de notre destin, leur marge de manoeuvre étant manifestement des plus réduites. Il nous revient à nous d’agir. Et c’est là raison d’être des organisations non gouvernementales qui doivent pouvoir dénoncer en toute indépendance et dans le seul domaine qui est le leur, les travers de notre société, tout en mettant en oeuvre des solutions.
    Non, les Politiques ont montré leurs grande limites et il nous appartient à nous-mêmes Africains d’agir et d’arrêter de penser que nous ne pourrons jamais nous départir de la tutelle ô combien encombrante et plombant de la puissance tutélaire.
    Partout où nous constatons des abus, des travers – oui, le mal n’est pas exclusif à la concession du Port d’Owendo – nous devons mener des actions légales, juridiques et judiciaires, pour y mettre un terme. Ne nous parle-t-on pas « d’égalité des chances » ? C’est l’occasion rêvée de les prendre au mot…
    Diambu-Gavu, oui je partage totalement ta position : on ne pourra jamais sortir de cette ornière tant que nous ne battrons pas notre monnaie propre.
    Enfin, un Leader du Nord rappelait récemment aux Africains qu’ils ne s’émanciperont véritablement que lorsqu’ils auront compris que leur destinée rien et encôté moins personne ne pourra les em pêcher de se prendre en mains s’ils le decident.
    A méditer.

  11. Lepatriote dit :

    Bonjour à tous, ‘’ le Gouvernement face à la vie chère’’ pourquoi ce titre me donne une impression de déjà entendu ?
    Après plusieurs mesures visant à contenir le prix de 166 produits alimentaires de première nécessité, le bilan trois ans après est accablant. Je ne sais pour quelles raisons dans ce pays, on doit toujours inventer le fil à couper du beurre à chaque fois que l’on doit acheter une nouvelle plaque de beurre, nos gouvernants sont si incapables à prendre ce qui marche ailleurs pour l’adapter à notre contexte pour qu’enfin le panier de la ménagère prenne un peu de volume. Il est trop maigre ce panier.
    Evitons de trop parler et donnons quelques exemples :
    Documen1, rapport sur perspectives économiques en Afrique sub-saharienne, sur 4 critères d’évaluation (fonds propres/actifs, créance improductives/totales créance, provisions/créances improductives, rendement des actifs, rendement des fonds propres), le Gabon est 4ème derrière les pays comme l’Angola, le Cameroun, République démocratique du Congo qui sont des pays presque économiquement aussi forts que le Gabon, si on exclut la RDC avec un inconvénient par contre (la population nombreuse), et qui est un gros avantage pour le Gabon.
    On n’arrive pas à nourrir à moindre coût et à sa faim, 1.8 millions d’habitant, quelle honte !!!
    Document 2, rapport sur les dépenses de ménages en matière alimentaire, santé, transport et éducation, le classement est le suivant :
    Pays les plus chers en matière d’alimentation : 1 er Gabon ;
    Pays les plus chers en matière de santé : 1 er Gabon ;
    Pays les plus chers en matière de communication : 3 ème Gabon ;
    Pays les plus chers en matière de transport : Non classé ;
    Pays les plus chers en matière d’éducation : 1 er Gabon.
    Cela ne relève pas ici du fantasme des populations ou des personnes qui veulent discréditer le Gouvernement, la vie est bien trop chère au Gabon. Comment expliquer qu’une boite de lait Nido vendue à 1950 FCFA en 2012, se retrouve à 2250 FCFA en 2016 ? Et le riz et le sucre et le poisson péché au large de Libreville, le kilo est passé de 2500-3000 FCFA en 2010 à 3500-4000 FCFA en 2016, entre temps les chalutiers chinois, tartan pion et les thoniers de l’UE ratissent nos fonds marins tous les jours au vu et au su des dirigeants. Ils livrent ensuite leurs cargaisons en France et ailleurs alors nous n’arrivons pas à faire tourner une petite usine de poissons la SIFRIGAB (où est la sardine Made in Gabon merde). Et de ce fait vous condamnez les gabonais à manger de la volaille surgelée bon marché imprégnée de produits chimiques. Notre propre poisson kiéééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé.
    Ici, je ne parle pas que de l’alimentaire parce que apparemment, nos gouvernants ne voient que le ventre, mais ce phénomène est généralisé.
    Quelles explications logiques me donnerez-vous sur le fait qu’un meuble fabriqué avec du bois importé du Gabon, coûte moins cher dans son pays de fabrication (coûts d’importation compris) et ce volume du même bois coupé ici soit vendu au double, voire au triple du prix ? Que dire du fer à béton de la ZES Nkok, (exporté alors que celui-ci devait servir à tirer vers le bas le prix du fer à béton du marché national), et le ciment et le sable et le gravier? Qu’est ce qui justifie ces coûts astronomiques, intergalactiques des matériaux de construction locaux, nous voulons comprendre ? kiéééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé.
    Le bois est maintenant transformé sur place, la difficulté est où ? Pourquoi le prix du mètre cube de bois ne baisse pas messieurs les gouvernants ?kiééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé
    Comment voulez-vous qu’avec un tel niveau de prix, le Gabonais pauvre (150 000 FCFA) puisse, se nourrir, se loger, se soigner, se déplacer et s’instruire avec des coûts aussi inaccessibles ?
    Ce message s’adresse particulièrement à Monsieur le Premier Ministre, en disant que si vous n’êtes pas capable de commettre vos équipes pour réfléchissent et trouvent rapidement des mécanismes et des solutions qui tiennent la route sur le long terme, ne venez pas mettre de la poudre aux yeux aux gabonais parce que vous sentez les élections approchées à grandes vitesse. Merci.
    Il y a un adage qui dit que : « la critique est aisée, l’art est difficile » Je reviens donc pour proposer quelques idées. Merci.
    Un petit problème du CM2 : Comment expliquer que deux navires, l’un battant pavillon camerounais l’autre gabonais partis du part de rio au Brésil avec à leur bord 400 tonnes de riz de marque, le premier s’amarre à Kribi et l’autre à Owendo.
    Quelques jours plus tard, madame Mbina va acheter un sac de ce riz à la supérette du quartier de 11 lbs à 10 000 FCFA alors de l’autre côté madame Tchang achète le sien (11 lbs) à 5500 FCFA. Trouver où se trouve le problème, si on considère que les intermédiaires sont dans ce cas : le transporteur maritime, la douane, le transitaire, le transporteur terrestre, le grossiste, le demi grossiste et enfin la commerçant de la supérette. On rappelle que parmi ces intermédiaires, il y a un qui est sans pitié pour les pauvres gabonais que nous sommes et qui bouffe toujours trop trop trop trop, lequel d’après-vous ?
    Indices : il se trouve après le transporteur maritime et six rangs avant le commerçant de la supérette, vous le voyez ? Si si, C’est lui qui est au départ de tout le problème.

  12. Jule Obame dit :

    Bonjour à tous,
    J’avais promis après mon commentaire sur la vie chère de revenir avec quelques idées, que je ne pense pas être des formules magiques mais, qui peuvent aider le Gouvernement à amoindrir cette pression financière sur les ménages, si encore il a l’humilité et la sagesse de reconnaitre que personne n’a la science infuse et, qu’une idée relevant du bon sens à le mérite d’être considérée.
    Pour être très concret, je vais parler du principe de la Filièrisation par branche sectorielle de l’activité économique au Gabon.
    Qu’est-ce que cela signifie ? Que toute branche d’activité étant constituée d’une chaine de valeurs allant de la matière brute ou première au produit transformé ou fini, nous pouvons imaginer tout au long de cette chaine une multitude d’activités contrôlées, maîtrisées et évaluables.
    Mais ceci n’est possible que si le principe du monopole est profondément aboli et que l’on se dirige vers une structuration du secteur économique compétitive et démocratisée. (Débarrasser des parrains des affaires). Soyons sérieux, on ne peut pas vouloir une économie qui crée de l’emploi et de la richesse d’un côté et puis de l’autre côté tolérer des comportements qui interfèrent avec cette volonté. Soyons responsables SVP. Sinon c’est faire preuve de démagogie et de mauvaise volonté.
    Premièrement, il faut créer des centrales d’achat sous convention (affermage) entre l’Etat et des privés (bois, or, manganèse, poissons, vêtements, produits laitiers, légumes, véhicules, camions, matériels scolaires, bananes, manioc, tubercules, ignames, produits de beautés, produits pharmaceutiques, produits chimiques, matériaux de construction etc). Au besoin les organiser par province.
    Deuxièmement, il faut des grands entrepôts équipés pour réceptionner ces produits, s’il on le peut non loin des ports, aéroports et gares.
    Troisièmement, il faut structurer la chaine de valeurs par métiers, celui qui produit ne peut pas être celui qui transporte, qui stock (entrepose) qui distribue et qui commercialise, c’est un très mauvais système.
    Quatrièmement, il faut procéder à l’identification parfaite des intermédiaires par filière le consommateur du quartier étant situé après le dernière intermédiaire.
    Cinquièmement, il va falloir encadrer les coûts intermédiaires et les marges bénéficiaires en tenant compte de plusieurs paramètres comme l’environnement traversé par la marchandise, le nombre de km parcourus par exemple et selon le principe de la coût/marge bénéficiaire plafonné(e) et planché pour assurer la concurrence entre les intermédiaires.
    Sixièmement, nécessité d’adapter l’environnement juridique à ce nouveau paradigme économique.
    Exemple : le manioc ou la banane qui vient du Cameroun est réceptionné à la centrale d’achat tout genre confondu, là-bas, la centrale négocie un prix d’achat des stocks en fonction de la fraicheur de la marchandise, de la nature et la qualité du manioc et garantie les condition de stockage selon des procédures bien établies, à côté de cela, il y a les grossistes qui ont passé commande à la centrale et qui va préparer les commandes qui leur sont destinées, à côté de cela la centrale saisi un transporteur et fait embarquer plusieurs commandes pour différents clients, de l’autre côté chaque client (grossiste) réceptionne sa marchandise et la vend au commerçant du marché (demi-grossiste), le demi-grossiste la vend au détaillant du quartier qui vend en bâtons au quartier au client final. Mais dans ce scénario, chacun à la possibilité d’aller directement acheter au niveau supérieur. On peut comprendre aisément que les marges que les effets d’échelles vont jouer sur les marches.
    Ainsi, à chaque intermédiaire, une marge bénéficiaire adaptée (Accords de filières, révisables par concertation), qui permet de tenir les équilibres financiers sans exagération.
    Avantage :
    – on crée de l’emploi sur l’ensemble de la filière depuis la centrale jusqu’au détaillant du quartier (réception, manutention, entreposage, changement, transport, déchargement, distributeur, etc.);
    – on met en place obligatoirement un système de traçabilité infaillible ;
    – on met en place des mécanismes de maîtrise des coûts tout en permettant le jeu de la concurrence ;
    – on peut facilement surveiller l’environnement des prix et comprendre d’où viennent les dysfonctionnements ;
    – on dispose des politiques tarifaires souples ;
    – on dispose d’un fondement économique harmonisé et maîtrise ;
    – on dispose d’un système qui distribue rapidement et de façon équilibre la richesse;
    – etc.
    Tout ceci ne peut fonctionner que si le système est débarrassé de toutes ses tares en dehors de ça, vous pouvez prendre tout cela et le mettre à la poubelle.
    Merci.

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