Secouée depuis des mois par des tensions sociales, l’entreprise publique devrait bientôt en sortir. Le ministère de tutelle et la direction générale viennent de lancer des discussions avec les agents grévistes.

La Poste SA devrait bientôt en finir avec les tensions sociales en son sein. © Gabonreview

 

En pleine restructuration depuis l’arrivée, en 2015, de Michaël Adandé, La Poste SA connaît également depuis des mois des tensions sociales en son sein, au point que la tête de l’actuel patron avait été demandée par une partie des agents, peu ou pas conquis par son style managérial. Peu après son arrivé à la tête de la boîte, le directeur général était déjà accusé de ne pas tenir compte des revendications des agents.

Depuis peu, le calme semble être revenu dans la maison. Les rapports entre la direction générale et le Syndicat national des agents de la Poste (Synaposte) sont en passe de s’apaiser. La grève pourrait d’ailleurs être officiellement suspendue en vue de faire aboutir les discussions initiées, mercredi 31 janvier, par le ministre d’Etat en charge de la Communication et de l’Economie numérique.

Au cours de ces discussions auxquelles ont pris part des représentants des ministères du Budget, de la Fonction publique et de l’Economie, il s’est agi d’«élaguer les 15 points de revendication (du Synaposte)» et de rassurer les agents mécontents de ce que la direction générale sera davantage à l’écoute de leurs préoccupations. Sur instructions d’Alain-Claude Bilie-By-Nze, une commission chargée de réfléchir sur les réponses à apporter aux revendications des agents devrait être mise en place dès le lundi 5 février. Pour le ministre d’Etat, il en va du maintien de la structure, «un outil de service public», et du maintien de l’emploi des Gabonais qui y exercent, tout en tenant compte de la difficile conjoncture économique actuelle.

 
GR
 

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