En attendant la prise en compte des « grilles d’évaluation» en étude, la perception de la Prime d’incitation à la performance se basera sur une méthode d’appréciation provisoire.

Performance ? © business-on-line.typepad.fr
Performance ? © business-on-line.typepad.fr

 

Pour ne pas se laisser surprendre par des contestations comme celles liées à la mise en œuvre de la PIP, le président de la République a instruit le gouvernement de prendre toutes les dispositions pour le respect de certains principes dans les modalités de calcul de cette gratification. Cette invite faite au cours du Conseil des ministres du 19 septembre dernier devra se matérialiser, dans un premier temps, par la mise en place d’un «système d’évaluation transitoire des agents». Ce nouveau mécanisme se veut une réponse aux difficultés éprouvées par le comité interministériel à produire, dans les délais initialement impartis, «les grilles d’évaluation».

En effet, comme l’expliquait le président de la Comité interministériel de la PIP, Jean Frédéric Ndong Ondo, dans une interview au quotidien L’Union, au-delà du premier rapport d’évaluation remis au Premier ministre le 4 septembre dernier, l’application de cette méthode nécessite des préalables, entre autres «les textes, les barèmes et leurs critères, les montants de références, les commissions paritaires, un consensus avec les partenaires sociaux».

Face aux récurrentes réclamations des agents de diverses administrations et institutions qui s’estiment lésés et au risque de voir le montant alloué au versement de la PIP aller au-delà de l’enveloppe initiale, Ali Bongo n’a pas su dissimuler son inquiétude. «L’enveloppe des primes accordées à lensemble des agents ne doit pas excéder le plafond fixé pour lannée 2014», a-t-il rappelé en Conseil des ministres. Selon des sources proches du dossier, à la différence de la somme allouée pour le compte du 2ème trimestre de l’année qui s’élevait à 19,4 milliards de francs, celle du troisième trimestre, est évaluée à 50 milliards de francs. De quoi affoler l’exécutif.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Encore eux dit :

    J’aurais aimé savoir le contenu de ce système d’évaluation transitoire des agents et connaitre ceux qui les pilotes car honnêtement, tout cela ne me semble pas très clair. Il y’a trop d’approximatif dans cette fameuse PIP et il me semble que ses initiateurs ont trop pris à la légère les questions de fond. Qui sont les bénéficiaires de la PIP? quels sont les critères d’évaluations? qui les évalues? etc.

  2. LUMIERE dit :

    Au Gabon les diplômes ne sont pas valorisés et c’est la ou commence les problèmes. Ou certains métiers.

    IL FAUT VALORISER LES DIPLÔMES.
    OBLIGATOIRE LA MAÎTRISE DE L’OUTIL INFORMATIQUE. connaissance de l’anglais.
    Le fonctionnaire de tous les secteurs qui a ses 03 critères a déjà une prime différente de celui qui a seulement le diplôme.
    En deuxième position la compétence dans l’exécution des taches.Nous sommes déjà en retard pourquoi travailler du lundi au samedi? les professeurs, médecins vont ça. pourquoi pas toutes administration du pays?

    C’est simple pour mesurer ou contrôler la performance de chaque fonctionnaire dans tous les secteurs.

    IF FAUT TERMINER LE PROJET DE FIBRE OPTIQUE DANSA LES 09 PROVINCES ET INFORMATISER NOTRE ADMINISTRATION.AVEC LES NOUVELLES TECHNOLOGIES ON AURA LA POSSIBILITÉ DE SAVOIR QUI FAIT QUOI QUI MÉRITE QUOI?

    1-IMPLANTATION DE LA BIOMÉTRIE DANS TOUS LES SECTEURS DU PAYS POUR COMBATTRE L’absentéisme de certains fonctionnaires.

    2- Mettre en place l’organe qui fiscalise les agents de l’Etat comme au japon ou Hong-Kong.(avoir les numéros verts gratuits ou les usagers peuvent appeler pour dénoncer si son problème n’a pas été résolu).

    Fiches de contrôles électroniques. tous les documents de tous les secteurs doivent avoir les code barres avec les numéros identification.

  3. Papalepo dit :

    L’appreciation est du Grand Patron lui-meme : « une fonction publique plethorique.. quatre agents font le travail d’1 = -ou ailleurs un seul agent aurait suffi- ce qui resulte a une productivite zero, car finalement aucun des agents ne fait rien, ca s’absente a tour de role ou tout ensemble le service public ne satisfait pas a sa mission, les simples signatures se font attendre, une maniere pour le signataire de montrer son importance… degradation vol des outils de travail, vous les entendez toujours se plaindre des conditions de travail, alibi supplementaire pour ne pas travailler. Le Chef a cite l’exemple des hopitaux ou la maintenance est zero. C’est dans cette cour des miracles de la fonction publique gabonaise qu’arrive la mesure demagogique et populiste de PIP. Prime (en especes) a l’Insuffisance Publique, et tous de crier, ma part, ma part.
    LA SOLUTION POUR LE SALUT DE LA FONCTION PUBLIQUE ?
    -SUPPRIMEZ LA PIP. SANS EXCEPTION. VOICI VOTRE SALAIRE STATUTAIRE, CIRCULEZ.
    -UNE BRIGADE DE CONTROLE DE PONCTUALITE ET D’ASSIDUITE
    AU TRAVAIL.
    -DEBARQUEMENT A L’IMPROVISTE. (mon grand pere me racontait que le President Leon Mba se rendait tot lui-meme dans certaines administrations et donnait ceans et publiquement la fessee aux fonctionnaires retardataires. Et Oui, verifiez et dementez si je mens.
    -les DECISIONS de cette brigade d’Incorruptibles SERONT SANS APPEL NI RECOURS NI DISCRIMINATION, c’est a dire s’appliqueront du haut en bas de la hierarchie
    -ABSENCE INJUSTIFIEE SALAIRE SUPPRIME. EN CAS DE RECIDIVE, RETROGRATION PUIS AU 3E CONSTAT, RENVOI DEFINITIF.
    ALLEZ ALI, MONTRE LEUR QUE TU EN AS ! QUE LA RECREATION DE PAPA C’EST FINI. l’histoire te saluera du nom de ALI le Grand Bongo.

    • Onturi dit :

      Bonnes propositions.quelques remarques :

      -l’exemple de rigueur doit venir du haut, et se propagera alors naturellement vers le bas.

      – Avant de dégraisser la fonction public, il faut pouvoir offrir des possibilités dans le privé (salarié,l’agriculture, l’artisanat etc).
      Ce qui suppose une politique active de soutient aux créations de PME et micro entreprises nationales dynamiques.

      – Améliorer la formation initiale et la formation professionnelle tout au long de la vie pour faciliter les reconversions, et combler les besoins dans des professions techniques.

      – Mettre un numérus clausus sur le nombre de fonctionnaire, et en finir avec l’idée que la fonction publique peut embaucher tout le monde.

      – Lorsque la productivité aura augmenté, il faudra augmenter le salaire de base, dont le niveau ne reflète plus le cout de la vie à Libreville. La Pip n’est qu’un moyen de pallier à cette faiblesse. La supprimer sans augmenter le salaire de base n’est pas réaliste.

      – Faciliter l’accès au crédit pour soutenir la consommation locale (un des moteur de la croissance).

      – favoriser la production locale en substitution des importations pour réduire la spirale inflationniste, et favoriser la baisse du chômage (plus de 20% officiellement).

      -Favoriser l’emploi des nationaux pour les même raisons.

      – revoir les conventions collectives dans le privé en vu d’améliorer le pouvoir d’achat des salariés, et rendre le privé plus attractif.

  4. Ntchengani dit :

    Dans son amateurisme, Ali avait mis la charrue avant les boeufs en annonçant le paiement de la PIP à tous les fonctionnaires au lieu de mettre d’abord en place le système d’évaluation et les modalités de paiement de cette gratification.

  5. Bouka Rabenkogo dit :

    Quel outil scientifique ou technologique les cigales ou t’ils inventés pour mésurer la performance?

    La PIP est mécanisme médiocre mis en place par des cigales incapables de proposer une solution équitable à la redistribution de la masse salariale sur des critères objectifs. Ce mécanisme perpétue la tradition de « Voler à Soit Même » établit par Albert Bongo et son clan qui seront incapable, en cas de jugement, de justifier la provenance de leur immense fortune.
    La stratégie alors fut: transformer tous les gabonais en voleur de leur propre richesse. Le mouvement « ÇA DOIT SE FAIRE MAINTENANT » propose ceci sans augmentation de la masse globale du revenu national actuel. Sur la base de la révision du revenu du traitement de base du député, dont le montant officiel est d’environ 1.700.000 FCFA depuis l’avènement du multipartisme.
    Un tiers (1/3) du revenu du traitement de base du député soit : 566 666,6 FCFA devient le SMIG (Salaire minimum inter-garantie).
    Le SMIG passe ainsi, de 80 000 FCFA actuel à 566 666,6 FCFA
    L’augmentation du revenu se fait sur la base des diplômes: CEPE, Brevet d’étude secondaire, Baccalauréat, Licence, Maîtrise, Doctorat ou tous autres diplômes équivalents.
    Le coefficient multiplicateur sera compris dans l’intervalle fermée [1 à 10].
    Le revenu le plus haut sur la base objective du mérite sera:
    566 666,6 x 10 = 5 666 666,6 FCFA.
    L’économie fait sur le vol actuel sera redirigé, dans des investissements structurants et de développement.
    Proposition du mouvement « ÇA DOIT SE FAIRE MAINTENANT »
    Le Patriote

    Dans le décret n°12/Pr du 28 janvier 2010, fixant la solde forfaitaire des personnels de la présidence de la république, de la primature et des cabinets membres du gouvernement, les salaires varient de 2 650 000 FCFA (du secrétaire Général de la présidence) à 200 000 FCFA (du chargé de mission de ministre).
    Au hasard, le haut représentant personnel du président de la république a un salaire de 2 500 000 FCFA ;
    La secrétaire particulière de membre de gouvernement : 1 050 000 FCFA ;
    La secrétaire de cabinet de ministre : 750 000 FCFA ;
    L’aide de camp de membre du gouvernement : 400 000 FCFA ;
    Directeur de cabinet de ministre : 1 600 000 FCFA,
    Conseiller de membre de gouvernement : 1 500 000 FCFA ;
    Conseiller à la primature : 1 500 000 ;
    Directeur national de l’informatique : 1 800 000 FCFA ;
    Directeur de cabinet du premier ministre : 2 400 000 FCFA
    Conseiller chef de département à la primature : 1 900 000 FCFA ;
    Secrétaire particulière du premier ministre : 1 500 000 FCFA
    C’est une solde gouvernementale forfaitaire. Ce décret est enregistré, publié selon la procédure d’urgence et publié partout ou (à la place de où) besoin sera.
    Sous le règne de BONGO père ces personnels avaient comme toute personne nommée à une fonction de la république une indemnité liée à sa fonction et généralement inférieure ou égale à 500 000 – 6 00 000 FCFA.
    On sait depuis le père qu’on fait d’un chien un ministre, et certainement d’une chatte un ministre, une secrétaire particulière ou un haut représentant… C’est ça le Gabon ; et par ailleurs un assistant docteur dans les universités d’Etat du Gabon commence avec un salaire de base net à payer de 198 458 FCFA non compris les indemnités. Un Professeur Maître de conférences dans les mêmes universités gagne à peine 900 000 FCFA en faisant la somme de toutes les indemnités.

    Le smic reste à 80 000 FCFA quand le montant officiel du traitement de base d’un député est d’environ 1.700.000 FCFA depuis l’avènement du multipartisme.

    Le Patriote

  6. MADOUKOU dit :

    Je suis d’accord sauf qu’il doivent bien repartir cette PIP avant d’évaluer qui que se soit. comment vous pouvez comprendre que y a des ministères qui cumulent leurs anciennes primes plus la PIP et d’autre perdent toutes primes au soit disant bénéfice de cette PIP? Prenons le cas du ministère des Eaux et Forêts qui on a sorti des régies financières pour être dans les producteurs et qui les agents ont perdus les fonds communs et les ristournes pour n’avoir que presque la moitié de leurs fonds communs comme PIP. Pensons nous vraiment être dans un pays ou nous voulons l’égalité?

Poster un commentaire