Le ministre du Budget a reçu, le 21 février à Libreville, la délégation du Fonds monétaire international (FMI) séjournant actuellement au Gabon. Une séance de travail au terme de laquelle les experts de l’institution de Bretton Woods ont exprimé leur satisfaction sur les réformes et mesures initiées par le gouvernement.

Jean-Fidèle Otandault avec, à sa gauche, les membres de la délégation du FMI pendant la séance de travail, le 21 février 2018 à Libreville. © Gabonreview

 

Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) séjourne actuellement à Libreville, dans le cadre de l’évaluation des performances économiques du Gabon. Durant leur séjour, les experts du FMI auront des séances de travail avec certains cadres de l’administration, notamment ceux de la Douane, du Trésor publique et du Budget, principaux acteurs de la collecte des recettes publiques. Une concertation entamée le 21 février à Libreville au ministère du Budget.

Plan de la salle. Et, Koffie Ben Nassar et le ministre du Budget face à la presse. © Gabonreview

«Nous avons échangé des points de vue, des informations sur les activités dans le pays. Nous venons d’arriver, la visite suit son cours», a déclaré l’économiste senior du département Afrique du FMI. «Il n’y a rien de prévu en particulier. Il s’agit simplement de recueillir des informations et continuer les discussions avec le gouvernement. Les discussions portent sur les récents développements économiques dans le pays», a ajouté Koffie Ben Nassar.

En effet, l’objectif de la mission est de faire le point sur les avancées réalisées par le Gabon, après le décaissement des premiers appuis budgétaires pour soutenir le Plan de relance économique (PRE). Le FMI avait décaissé le 21 décembre dernier, un montant de 101,1 millions de dollars au profit du Gabon dans le cadre de l’accord élargi de crédit conclu en juin 2017 entre les deux parties.

«Nous avons un programme avec le Gabon. Il y a des mesures à prendre, ce à quoi le gouvernement s’attèle. Et donc, la prochaine mission d’évaluation permettra de déterminer si le programme tient la route ou non. Pour l’heure, nous n’en sommes pas là», a insisté Koffie Ben Nassar. Une séance de travail ayant  particulièrement ravi le ministre du Budget.

«Nous sommes toujours heureux de recevoir un partenaire, satisfaits des réformes et des mesures annoncées. Un partenaire avec qui nous discutons et qui fait le point de la mise en place de ce programme. Je peux vous dire que tout va bien et que nous respectons les engagements déclinés dans le programme que nous avons signé avec le FMI», s’est réjoui Jean-Fidèle Otandault.

A en croire, le membre du gouvernement, la réduction des arriérés apparaît comme l’une des satisfactions du FMI. «C’est un point assez important. Vu qu’aujourd’hui, avec la mise en place du club de Libreville, nous sommes dans la bonne direction. Ce club vise bien évidemment à payer la dette intérieure et relancer notre économie. Le FMI ne peut qu’être satisfait de cette mesure», a affirmé le ministre du Budget.

Selon Jean-Fidèle Otandault, les appuis budgétaires du FMI ont permis au Gabon d’équilibrer son budget général. «Que ces appuis servent où pas à payer la dette intérieure, ce n’est pas  important. Le plus important  est que nous avons une caisse et que celle-ci permet de payer nos priorités», a-t-il conclu. A l’issue de la première revue du programme, le FMI a noté que le Gabon a enregistré des progrès dans le cadre de l’atteinte des objectifs convenus, même si des retards ont été accusés sur certains critères. Les enseignements de la présente mission sont vivement attendus.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. jean- jacques dit :

    Oui c’est mieux d’échanger,mais la situation de detournements ne change pas dans le pays. l’argent du Gabon va dans les poches des ministres, hier on a augmenter encore le gourvernement on parle de la crise, on nomme d’autres ministre d’ici on va se retrouver avec 100 ministres tout simplement pour satisfaire les mêmes personnes. un petit pays comme le Gabon si on donne la gestion de ce pays aux suisses , en moins de 5 ans on va faire les rangs pour prendre les visas, en Suisse la politique c’est pas une fonction, et pas des privileges, les ministres n’ont pas des voitures de fonctions, ils n’ont pas des maisons des fonctions, ils voyages dans classes economiques, ils prennent les bus, et pourtant c’est un pays riche et developpé, au Gabon on achete des voitures qui coûtent des millions, ils voyagent en France sans payer les billets, ils ont des primes des costumes, de champagnes des receptions, primes des maitresses, primes de logement , primes de fonctions, primes pour entretien de chiens, chats. donc le budget 80% rien que pour les membres du gouvernements , deputés senateurs , DG. 20% Pour essayer de payer les salaires miserables, bourses, c’est tout.Dans on peut se dévélopper avec des telles pratiques? Un ministre devrait gagner rien que son salaire pas des privileges qui ne veut pas demissionne, c’est ça la bonne gouvernanacnce.finir avec les voitures des fonction même le PM achete sa voiture.

  2. Mabiala dit :

    Attention quand même au discours parce que qui dit FMI dit surendettements et, soyez sûrs que tous ces emprunts seront payés tôt ou tard (+ intérêts pharaoniques), peut être par nos enfants qui se demanderont comment ils héritent d’un pays aussi endetté et paumé où tout manque… Lorsqu’il ne restera plus rien à piller au Gabon, peut être que l’ultime solution sera de vendre directement le pays et demander asile à nos voisins.

    @ Jean-Jacques –> Ton analyse n’est pas fausse, par contre je rajouterai juste qu’il faut couper le mal à la racine, cela ne sert à rien de couper quelques branches tordues qui ressortiront tôt ou tard ailleurs, et par cela j’entends qu’il faut revoir les lois qui permettent que tous ces dignitaires (ministres/députés/sénateurs, DG etc) aient autant de bénéfices qui sont payés par le contribuable et finalement ne servent à rien.
    Pour cela il faudrait déjà que les gabonais votent par conviction (et non pas à cause de quelques boites de culs de dindons et autres sardines) des personnes compétentes au parlement qui seront capables de voter et légiférer des lois permettant de limiter certains mandats ou cumuls de fonctions (monnaie courante dans notre cher pays). Lorsque nos dirigeants penseront à faire quelque chose pour ce pays et moins à leur gros ventres, le pays ira mieux mais à voir comment les choses se déroulent aujourd’hui avec les législatives qui approchent et les luttes internes qui s’y mènent pour arriver au sommet, il y a encore pas mal de pain sur la planche et le bout du tunnel est loin d’être vu prochainement…

  3. Le Bantou de "Makata ma ngoye" dit :

    Performances économiques, croissances à 2 chiffres, relance économique, etc.Mais quelles sont les incidences positives sur les populations de « Makata ma ngoye »? Qui tire réellement les ficelles de ce grand écran de fumé?Le peuple ou Ben Baka et ses apprentis sorciers de ministrés? Une seule réponse que les émergents immergés dégagent du pays..Pour l’heure, je vais d’abord me rouler dans la boue comme « Maf 10″…

  4. jean- jacques dit :

    chers amis, je suis comme vous aussi, je ne peux pas accepter ou dire tout va bien. je ne suis pas un specialiste en economie, pour bien comprendre la situation economique du pays, je me demande si reellement le Gabon est enc crise ou tout simplement le mauvais coeurs des responsables pour n’est pas trouver les solutions de la population? si le Gabon est en crise. ce qu’on voit sur le terrain c’est le contraire, ce ministre otandault, qui ose dire les betises en parlant de l’augmentation de la masse salariale des fonctionaires au lieu de nous dire que cette masse salariale est engloutie de maniere exponentielle par les memnbres du gouvernement qu’on ne fait qu’augmenter l’effectif au lieu de diminuer, les deputés on augmente les siecles pour un petit pays, on devrait avoir 2 ministres par province +1 qui est le PMau total 18 ministre +1. pas des histoires de ministres si certains sont consideré Ministres d’Etat les autres sont les ministres de quoi?:les ministres d’attributs ? voila ce que le FMI, Banque Mondiale OU BAD devrait exiger en disant si vous voulez notre aide ou prets il faut reduire l’équipe gouvernementale et les deputés.

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