Les derniers jours ont été marqués par quelques nominations au cabinet du «Distingué Camarade» et au sein du Comité Permanent du Bureau Politique. Barro Chambrier est maintenu au Comité permanent du Bureau politique où Ali Bongo devient simple membre.

© D.R.

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Le cabinet du président du Parti démocratique gabonais s’est étoffé : le nouveau directeur de cabinet, Léon Nzouba, sera entouré de deux adjoints, dont Florent Mba Sima. Ancien gouverneur de province et ancien sénateur du 2ème arrondissement de Libreville, la «montée en puissance» de ce dernier va peut-être «rééquilibrer» cet arrondissement où «l’omnipotence de Léandre Nzué agaçait beaucoup d’anciens hiérarques du PDG dans cette circonscription», souligne un proche de Gérard Méyo, ancien Sénateur. Visiblement, en effet, les anciens reprennent de la place… aux côtés des «Émergents».
Le Comité permanent du Bureau politique s’élargit lui aussi. Dorénavant, les délégués nationaux UFPDG (Chrystel Limbourg), UJPDG (Vivien Amos Péa) et les présidents des groupes parlementaires PDG au Sénat (Rigobert Mangouala) et à l’Assemblée nationale (Luc Marat Abyla) en sont membres ès-qualité tandis que le président du parti, Ali Bongo, qui en présidait déjà les réunions, en est désormais lui aussi membre, tout comme le secrétaire général du parti, Faustin Boukoubi.
Un peu surprenant est le maintien dans cette structure d’Alexandre Barro Chambrier, chef de file et porte-parole du courant «Héritage et Modernité». Alors que ces changements sont marqués jusqu’ici par une absence totale des proches de l’ancien ministre du Pétrole, Barro Chambrier, lui, continue de bénéficier, semble-t-il, de la confiance du président du PDG. En effet, les noms de Michel Menga, Alexis Boutamba, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, Sylvain Momoadzambo, Michel Mboumi ou encore de Vincent de Paul Gondjout n’apparaissent nulle part dans ces «nominations-promotions» au sein des structures dirigeantes du PDG.
En réalité, la reconduction de Barro Chambrier est plus surprenante qu’il n’y paraît, car, ces derniers jours, Jules Ogouébandja était le plus cité pour entrer au Comité permanent à la place de l’ancien ministre du Pétrole.
Quelques sorties notoires sont également à signaler dans le Comité permanent du Bureau politique du PDG : celles d’Yves Fernand Manfoumbi et de Désiré Guédon. Le coordonnateur du Bureau de suivi du PSGE à la présidence de la République y est remplacé par Flavien Nzengui Nzoundou. L’actuel vice-Premier ministre, ministre de la Formation Professionnelle et de l’Insertion des Jeunes est donc l’un des hommes qui «montent» dans la Ngounié. Désiré Guédon, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, originaire de Gamba, lui, cède sa place à Célestine Bâ Oguéwa, originaire d’Omboué (terre natale de Jean Ping), pour des raisons que l’on peut imaginer sur le plan politique à neuf mois de la prochaine élection présidentielle prévue en août 2016…
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Madouaka dit :

    En 1990 Omar Bongo avait quitté la présidence du PDG car la constitution place le président au dessus des parties politiques, quand est ce que la constitution a été modifiée pour remettre le président au niveau des parties politiques ?

  2. Malko Linge dit :

    Pourquoi faire une fixation sur H&M? Ne constatez vous pas que Manfoumfi, Ogouebandja, Guédon, Billie By Nzé et consort étaient du Mogabo? Cette nouvelle configuration c’est pour neutraliser au maximum les courants. Ni Leon Nzouba,Mba Sima, Marat-Abyla ou Nzengue Nzoundou et bien d’autres dans ces nominations n’avaient manifesté leur appartenance à un quelconque courant. Juste une analyse…

  3. Steed dit :

    @ Malko Linge : Excellente analyse. N’en déplaise à certains.

  4. TARAMEK dit :

    J’ose seulement espérer que M. ABC ne tombera pas dans le piège que lui tend le vampire là, cette chimère qui veut amener le Gabon dans l’abîme.
    M. ABC, l’histoire retiendra que vous avez osé tenir tête aux personnes dont l’intelligence laisse à désirer. Aidez-nous à pousser ce monsieur hors de nos terres ou du moins de la chaise qu’il occupe illégalement. Gardez votre tête entre les épaules, au moment opportun, le peuple vous rendra l’ascenseur.
    Bon W E.

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