Une structure favorable au candidat de l’Union nationale (UN) pour la conquête du siège devenu vacant à la suite du départ de René Ndemezo du Parti démocratique gabonais (PDG), a été lancée, le 4 juin courant, à la Chambre de commerce de Libreville.

Le bureau du comité de soutien à Patrick Eyogo Edzang présentant la structure. © Gabonreview

Le bureau du comité de soutien à Patrick Eyogo Edzang présentant la structure. © Gabonreview


 
Même si la date de l’élection législative partielle dans la commune de Bitam dans le Woleu-Ntem reste encore inconnue, des stratégies se conçoivent au fil des jours pour permettre à l’opposition de conquérir ce siège. Depuis que Patrick Eyogo Edzang a été investi pour défendre les couleurs de l’Union nationale (UN), de nombreux militants de sa formation politique ne cessent de lui faire part de leur soutien, de leur désir de l’accompagner dans cette lutte, ou tout simplement de leur volonté de contribuer à la réflexion qui s’engage. C’est dans cette optique qu’un comité de soutien vient d’être porté sur les fonts baptismaux. C’était le 4 juin dernier à la Chambre de commerce de Libreville au cours d’une cérémonie à laquelle prenaient également part Estelle Ondo et Chantal Myboto-Gondjout, respectivement vice-présidente et trésorière générale adjointe de l’Union nationale.
Patrick Eyogo Edzang et Chantal Myboto-Gondjout, trésorière adjointe de l’UN (en haut). Et, une vue de l’assemblée venue soutenir le candidat. © Gabonreview

Patrick Eyogo Edzang et Chantal Myboto-Gondjout, trésorière adjointe de l’UN (en haut). Et, une vue de l’assemblée venue soutenir le candidat. © Gabonreview


Pour le président du comité de soutien de Patrick Eyogo Edzang, deux raisons permettent de justifier la décision du bureau national de l’UN de retrouver le chemin des urnes, même s’il admet que de 2011, année du boycott des législatives pour manque de garantie de transparence, à aujourd’hui rien de conséquent n’a changé. De son point de vue, il s’agit d’évaluer le rapport de forces et venger par les urnes la mort d’André Mba Obame. «La politique étant une affaire de rapport de forces, l’élection législative partielle qui s’annonce nous donne par conséquent l’occasion d’évaluer nos forces. Cette élection intervient également quelques semaines après la disparition tragique de notre secrétaire exécutif, André Mba Obame, mort pour la cause du Gabon. Ce dernier doit être vengé, non par la violence, mais par les urnes. Nous pensons que cette vengeance et la libération du Gabon qui en est le corollaire doivent commencer par Bitam avec l’élection législative partielle en perspective», a déclaré Ndong Ndong Ella Nka.
Bien que conscientes et convaincues qu’au sein de l’hémicycle, dans le cas où celui qui fut le responsable de la logistique et de l’organisation de la campagne présidentielle du candidat indépendant André Mba Obame serait élu, sa présence ne sera guère déterminante dans la prise de décisions, les forces acquises à sa cause n’en démordent pas. Elles affirment leur détermination à voir le candidat de l’UN siéger à l’Assemblée nationale. «Pendant près de trois ans, l’UN a été presque absente des paysages politiques local et national. Ses militants que nous sommes, étaient obligés d’agir dans la quasi-clandestinité. Sa réhabilitation nous permet aujourd’hui de nous exprimer au grand jour», a déclaré le président du comité de soutien.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Petit Yannick dit :

    Un test pour l’UN. Interdiction de se louper.

  2. Bassomba dit :

    L’UN va combattre ‘L’UN » à Bitam et feront le lit au PDG; qui vivra verra!

  3. Powè powè dit :

    Ce qu’on dit de l’Union Nationale est donc vrai ; que c’est le refuge des anciens pédégistes aigris. Le népotisme qui caractérise le PDG, voilà que René Ndemezo’o l’amène à l’UN.
    Alors que Sima est bien placé pour battre le candidat du PDG aux partielles, Ndemezo’o a imposé à Myboto son poulain Patrick Eyogo.
    Ce qu’on reproche au PDG, l’UN le fait aussi.
    Et vous voulez parler d’alternance, quelle alternance ? Les vieilles habitudes ont la peau dure !
    S’ils prennent le pouvoir, les hiérarques du l’Union Nationale agiront comme les pédégistes actuels, ils ont été formés au PDG, le népotisme est dans leur ADN. Pitié du peuple gabonais.

  4. imagine56 dit :

    Powè Powè
    Effectivement Edou Sima est très connu des populations à Bitam.
    En échangeant ce matin avec mon collègue du département, je lui ai fait remarquer que c’était une erreur d’avoir choisi Eyogho, mon collègue énervé m’a dit ceci, mot pour mot:
    « pourquoi à chaque élection c’est toujours Edou Sima qui se porte candidat? mairie lui, législatives lui, il n’y a donc personne d’autre à Bitam? ces postes électifs sont sa propriété? »
    Je suis restée baba, après cet argument massu, je me suis contentée de fixer le plafond….
    Pour ma part, je n’étais pas partie prenante pour ces élections, on ne peut dénoncer les conditions du processus électoral, revendiquer la transparence du scrutin, exiger le toilettage du fichier électoral et dans le même temps participer à ces élections et ce, dans les conditions si décriées, c’est un paradoxe…
    Ces élections feront plus de mal que de bien à l’UN, elles laisseront des traces, des meurtrissures dans la mesure où Edou Sima et les siens ne feront certainement pas campagne pour Eyogho, tout ceci pour un siège de député, est ce que réellement ça en vaut la peine? Pardon ne me tombez pas dessus oh!

  5. dong dit :

    les candidats importés des maqui de cocotier…

  6. monedzang dit :

    en efett, Edou sima n’est pas le seul à Bitam dans l’UN il n’y a pas de candidat naturel et EYOGO EDZANG n’a pas été imposé par réné car il a tout perdu depuis les premiers jours avec AMO parcequ’il a cru en lui et croi toujours en UN voilà pourquoi il mérite d’être soutenu par toutes les forces vives du parti

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