Poursuivant la promotion de la Gabonaise des réalisations agricoles et initiatives des nationaux engagés (Graine), la Coordination générale de ce programme a entretenu, le vendredi 29 juillet 2016 à Libreville, les ressortissants de la Nyanga pour les sensibiliser sur les avantages de ce projet.

Léandre Bouloubou, Coordinateur général du projet, expliquant les contours du programme Graine. © Gabonreview

Léandre Bouloubou, Coordinateur général du projet, expliquant les contours du programme Graine. © Gabonreview

 

Le tour est revenu aux ressortissants de la province de la Nyanga d’être sensibilisés et de s’informer sur les tenants et les aboutissants du programme Graine. Le président de la République étant incessamment attendu dans cette province du sud Gabon pour le lancement officiel du programme, le coordinateur général du projet, Léandre Bouloubou, a animé une conférence explicative, le 29 juillet dernier, pour aider les ressortissants de cette localité du pays à mieux cerner les contours de ce projet. Il s’est agi d’une nouvelle journée de sensibilisation dénommée «Journée Graine Nyanga à Libreville».

Un moment de l’exposé. © Gabonreview

Un moment de l’exposé. © Gabonreview

La Coordination générale de ce programme s’est donc saisie de la circonstance pour parler de ce projet qui vise le développement de l’agriculture au Gabon. De même, elle a voulu, à travers son discours, amener les jeunes, les femmes et les hommes de tous les niveaux – social, économique et politique – à comprendre le projet. Une opération qui devrait les pousser à y participer ou à aider le plus grand nombre de personnes à le cerner et à y adhérer. Ont donc pris part à cette rencontre, les cadres de la province, entre autres.

Le propos était pour l’essentiel axé sur l’enjeu de ce programme. Il a été question de créer une nouvelle génération d’entrepreneurs agricoles. Ce qui passe nécessairement par la création de coopératives agricoles devant favoriser la création de plantations agro-industrielles. Les étapes essentielles du projet concernent la formation, l’octroi des parcelles de terrain et des financements pour, in fine, aboutir à un développement social à travers lequel les uns et les autres deviendront autonomes en terme de finances et de production agricole.

Léandre Bouloubou a expliqué que l’objectif à terme est d’atteindre 20 000 entrepreneurs agricoles engagés ; d’avoir 200 000 ha de plantations de cultures vivrières et de rentes ; de réduire la dépendance alimentaire du Gabon et de faire du pays le 2e producteur d’huile de palme et 3e producteur de caoutchouc en Afrique d’ici 2020. Tout cela est mis en œuvre, a-t-il expliqué, à travers un partenariat public-privé entre l’Etat gabonais et le Groupe Olam International. Cette joint-venture a permis la création de la société Sotrader (51% Etat gabonais, 49% Olam international).

Pour ce qui est des critères, il faut être Gabonais, âgé de 21 ans révolus, être regroupés en coopératives de 15 membres minimum, 2 ha par membre,  pour une superficie totale de 30 ha par coopérative. Les cultures concernent le manioc, la banane, la tomate et le piment. Les cultures de rente quant à elles doivent avoir 300 membres minimum, pour 7 ha par membre. Soit une superficie totale de 2 100 ha par coopérative. Ici les cultures concernent le palmier à huile, le café-cacao, l’hévéa.

Abordant le volet social, Léandre Bouloubou a expliqué que des pistes agricoles seront créés et des panneaux solaires installés, des pompes hydrauliques seront implantées dans ces villages, des kits scolaires seront distribués tandis que les concernées bénéficieront de la couverture de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), des dispensaires et des écoles. Ces bénéficiaires seront également formés autant sur le plan national qu’international pour des délais allant de trois à six mois afin de renforcer leur capacité de travail et de production. Le logement n’est pas en reste, puisque des maisons seront construites là où besoin se fera sentir afin d’abriter et loger, dans de meilleurs conditions, ceux qui n’ont plus d’habitations dans les villages.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Adande dit :

    C’est une bonne chose que cette province du Gabon s’imprègne de Graine

  2. Axelle MBALLA dit :

    Oui…je n’aime pas beaucoup des choses que vous faites. Mais sur l’agriculture, essayez de démocratiser ce projet, par la simplification des démarches, de l’encadrement, des réalisations et du suivi. il y a dans ce projet, une emprunte du « populisme » en vendant le gigantisme des initiatives. moi je sais ce qui pousse dans toute la province, coin par coin. J’espère que vous n’imposerez plus vos palmiers à huile. Nous avons notre Coopalmo historique et centenaire (palmiers sans engrais), malgré le fisco (OZI = Opération Zone Intégrée de MOUNDOUNGA) qui affame des familles depuis des lustres.
    Nous voulons développer l’agriculture. Nous résidons à Stuttgart en Allemagne. Nous avons des partenaires. Qui peut m’indiquer un lien nous évitant votre légendaire lourdeur bureaucratique?

  3. Jean dit :

    Félicitation au peuple Ninois pour avoir compris la portée de ce projet. Vivement que le reste des autres provinces s’allient.

  4. Meradie ndossi dit :

    Tout cela est mis en œuvre,à travers un partenariat public-privé entre l’Etat gabonais et le Groupe Olam International.

  5. Pharel MEZUI dit :

    C’est une excellente chose car se programme doit vraiment etre bien imprégné par les populations de nos localités car dans le cadre de la diversification de notre économie ce programme est très important

  6. Fridelia dit :

    Bravo pour ce projet qui est une réussite

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