Destinée à fournir le secteur minier local en ressources humaines, l’École des mines et de métallurgie de Moanda (E3MG), inaugurée le 6 juin courant, ouvrira ses portes en septembre prochain.

Inaugurée le 6 juin 2016, l’École des mines et de la métallurgie de Moanda (E3MG). © Gabonreview

Inaugurée le 6 juin 2016, l’École des mines et de la métallurgie de Moanda (E3MG). © Gabonreview

 

La coupure du ruban symbolique. La présence du Premier ministre de Sao Tomé-et-Principe (à g. d’Ali Bongo) et de Patrick Buffet d’Eramet (à d. d’Ali Bongo). Et, quelques moments de la cérémonie inaugurale. © Gabonreview

La coupure du ruban symbolique. La présence du Premier ministre de Sao Tomé-et-Principe (à g. d’Ali Bongo) et de Patrick Buffet d’Eramet (à d. d’Ali Bongo). Et, quelques moments de la cérémonie inaugurale. © Gabonreview

Cérémonie riche en couleurs que celle organisée le 6 juin 2016, pour l’inauguration de l’École des mines et de la métallurgie de Moanda (E3MG) par le chef de l’Etat. Le campus qui matérialise le partenariat dit «exemplaire» entre l’Etat gabonais et la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), 18 mois après le lancement des travaux, s’inscrit dans le cadre de la diversification de l’économie gabonaise, comme l’a rappelé le président gabonais. «Nous ne voulons plus être un exportateur de matière première, mais transformer cette ressource chez nous. Et pour cela, il faut donc mettre en place et accompagner des structures qui vont former des techniciens supérieurs, afin que nous puissions avancer et aller encore plus loin dans la transformation», a déclaré Ali Bongo, ajoutant que l’école des mines participera à l’accélération des performances du complexe métallurgique situé dans la même ville et inauguré un an plus tôt.

Dans le même ordre d’idée, «l’école fournira également de la ressource humaine dans le cadre de projets d’exploitation minière à venir, notamment le fer de Belinga», a indiqué le chef de l’État, rappelant que cette réalisation répond également aux prévisions du patronat en matière d’emplois. «Cet établissement permettra aux jeunes diplômés de dénicher immédiatement un emploi à l’issue de leur formation, du moins au niveau local», a affirmé Ali Bongo. Partenaire stratégique de cette réalisation, le groupe Eramet a insisté sur le caractère historique de cette inauguration, qui participe à une nouvelle étape de l’histoire du pays. Selon le président de la multinationale française, l’école de Moanda présente un caractère original. «Trois diplômes y seront délivrés, à savoir : le diplôme d’ingénieur de spécialisation en mines et métallurgie, la licence professionnelle en mines et métallurgie et la licence professionnelle en prospection minière», a révélé Patrick Buffet.

Soulignant que la conception et la réalisation du campus aient parfaitement rempli les exigences en matière de sécurité et de travail, le patron d’Eramet a rappelé que l’objectif commun de son groupe et de l’Etat gabonais, à travers l’ouverture de ce temple du savoir-faire, est de former des hommes et des femmes capables d’assurer la relève pour la poursuite du développement du Gabon. «C’est dans cette optique que les statuts de cette école prévoient que tous les acteurs, dans les secteurs miniers, métallurgiques et connexes, présents au Gabon, participent à son financement, à la définition des programmes et offrent des débouchés aux élèves pour que l’école soit un plein succès», a lancé Patrick Buffet, révélant que l’établissement s’ouvrira aux pays voisins. Dans le même ordre d’idées, le ministre des Mines a insisté sur les enjeux de la nouvelle structure : la formation de la jeunesse gabonaise, notamment dans les métiers des géosciences, de l’exploration/exploitation minière, de la chimie, du génie et de la maintenance industrielle.

Autres enjeux adossés à ce projet : «la consolidation du Partenariat public prové (PPP) entre l’Etat gabonais et les entreprises industrielles du secteur minier, au premier rang desquelles Comilog ; le développement du secteur minier, à travers le renforcement de son potentiel en capital humain», a décliné Ruffin Martial Moussavou. Selon le cabinet architectural ayant piloté le projet, le campus réalisé se développe sur une superficie de 40 ha et est composé de 19 bâtiments regroupés en six secteurs : le bâtiment administration-cours, élément phare de l’ensemble construit ; le foyer-restaurant ; les logements étudiants organisés en sept blocs de huit chambres individuelles, climatisées et dotées de sanitaires et salles d’eau, un bâtiment de service avec buanderie, une salle multimédia, deux salles de travail d’accès internet, un bloc sanitaire ; cinq villas dont quatre réservés aux enseignants et une pour le directeur général de l’école.

L’E3MG compte également une zone sportive comprenant un terrain de football, deux cours de tennis et un terrain de basket ; une zone technique avec deux bâches à eau, un groupe électrogène de 400 KVA, un poste de transformateur électrique de 630 KVA et un suppresseur de 5m3/heure et le poste de garde à l’entrée du site. Autour du campus, se sont également exécutés des travaux dans le cadre des voiries et réseaux divers : 3 Km de réseau haute tension, 9 Km de réseau moyenne tension, 1 Km de fibre optique, 2 Km de voies bitumées, 20 000 m² d’engazonnement et plantations, 9 stations d’épuration qui assurent le traitement des eaux-vannes avant leur rejet dans la nature. La rentrée académique de l’école est prévue en septembre prochain.

 

 
GR
 

9 Commentaires

  1. Kem Wr dit :

    Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il y a de la vision et de la perspective dans cette réalisation à très longue portée. Les contours de la question ont été minutieusement étudiés par les promoteurs et ceux qui ont piloté son exécution. Ce n’est pas tout d’avoir un sous-sol riche en ressources, il faut non seulement des hommes compétents pour les exploiter, mais aussi pouvoir se donner les moyens de la gestion souveraine de leur mise en valeur. L’idée de la transformation desdites ressources en terre gabonaise est également une autre révolution à saluer. Un sursaut d’orgueil national positif et un élan patriotique noble et constructif. C’est la rupture avec une formation pour la formation. Nous allons vers une formation qui répond à des besoins nationaux déterminés et précis. Une école citoyenne et concrètement engagée dans le développement économique de la nation gabonaise. Merci Monsieur le Président de nous permettre de vivre ce rêve ! Une énième maquette qui rend son verdict et les yeux peuvent voir! Dans tous les cas, c’est le Gabon qui gagne !

  2. Moussounda Alexandra dit :

    Il y a de la vison et la perspective dans ce projet. On voit là effort du President de la republique a faire du Gabon un pays émergent . Nous devons soutenir Ali Bongo pour cela , car il très vite compris que le changement du Gabon dépend de la compétence des gabonais d’où cette école de formation

  3. Claude Elvire dit :

    Je n’ai pas grand chos a dire si ce n’est que nul ne peut mentir a l’œil qui voit.

  4. INFOS ET INSCRIPTION dit :

    bonjour,
    je suis étudiant au Congo Brazzaville , j’ai suivi l’inauguration de l’école de mine et métallurgie au Gabon et je souhaite savoir les modalités d’inscription ou conditions
    L’établissement est il ouvert au étranger?

  5. Meradie ndossi dit :

    Nous ne cesserons de remercier le ciel d’avoir mis cet homme sur notre chemin

  6. Alexia dit :

    Les choses vont bon train! Bravo monsieur le président

  7. christian dit :

    Finalement la vérité éclate au grand jour !!! cette personne courageuse nous confesse toute la merde qu’il a entendu ou vu autour de Ping. Vous devez le lire absolument avant d’aller voter.
    https://www.facebook.com/profile.php?id=100012506400789

  8. LeCaiman dit :

    C est sur ce genre de chose qu’il faut glorifier la gestion calamiteuse 7 ans Durant???

    Des mêmes « nous ne cesserons de remercier le ciel d’avoir mis cet homme sur notre chemin »… nom de Dieu.

    Article 10 de la constitution Gabonaise.

  9. Fridelia dit :

    Un joyaux pour notre pays merci Monsieur le président

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