Le journal édité par Nord édition a écopé d’une interdiction de paraître de deux mois, pour injures vis-à-vis du président de la République.

Résultats de la recherche Google images de ‘‘Echos du nord’’. © Capture d’écran/Gabonreview

 

Le Conseil national de la communication (CNC) vient de sanctionner le journal Echos du Nord. Au terme de sa séance plénière du15 juin, le CNC a décidé de la suspension du trihebdomadaire Echos du Nord pour une durée de 60 jours.

Il est reproché à cette publication d’avoir accablé d’injures humiliantes et de tous les «noms d’oiseaux» Ali Bongo Ondimba, le Premier ministre et les membres du gouvernement, dans deux de ses récentes parutions à savoir les numéros 477 et 478.

Selon le CNC, certains propos relevés dans les numéros 477 et 478 du journal, seraient péjoratifs, dégradants et humiliants pour les autorités gabonaises. Ainsi, conformément à l’article 183 portant code de la communication en République gabonaise, le trihebdomadaire Echos du Nord écope d’une suspension de deux mois.

Pour le patron du trihebdomadaire, Désiré Ename, contraint à l’exil, ce qui justifierait cette suspension «n’est rien d’autre que l’arbitraire d’un régime répressif et barbare. Car, dans un État de Droit on ne suspend pas les journaux on use des voies de droit à la disposition de tous», a-t-il fustigé, regrettant qu’aucune notification ne leur ait été faite. «Aucune audition d’un responsable d’Echos du Nord n’a eu lieu. Il est difficile dans ce cas de figure de dire ce que le CNC, ou plutôt la junte militaro putschiste nous reproche», a-t-il confié au journal en ligne info241.com.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Moulenda morel dit :

    c’est vraiment inacceptable
    Patriotiquement

  2. diogene dit :

    Les mêmes qui manifestèrent à Paris pour soutenir la liberté de la presse, arborant des « je suis CHARLIE » sans jamais avoir lu ce magnifique ouvrage athée, libertaire, anti conformiste, insolent, injurieux, « bête et méchant » comme son illustre compère HARAKIRI, font dans la répression aveugle du journalisme une fois rentrer dans leurs républiques bananières.

    • ytrezq dit :

      C’est le genre de truc qui manque à la France. Du moins à ceux crie à la dictature des bienpensant sur internet : C’est à dire la plupart des citoyens Français.
      Ça rafraichirai la mémoire collective nationale.

      Ou peut-être pas, la formule « merdia subventionné par l’euromafia » étant courante, notamment sur les commentaires de msn.fr.

  3. LE VRAI dit :

    « Selon le CNC, certains propos relevés dans les numéros 477 et 478 du journal, seraient péjoratifs, dégradants et humiliants pour les autorités gabonaises. »
    Ainsi, conformément à la devise portant code de conduite de la diaspora gabonaise, les émergents écopent d’une suspension de « WELCOME PARTOUT HORS DU GABON » durant toute leur vie.

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